Actualités

Le 1er jeudi du mois de Novembre, a lieu la journée "Non au harcèlement scolaire", une journée de sensibilisation aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire.

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Certaines associations France Victimes ont pu faire des opérations ponctuelles pour dire #NONAUHARCELEMENT.

Cette journée est l'occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d'avoir une scolarité épanouie dans le cadre de l'École de la confiance.

Mais, toute l'année est propice de tels événements !

C'est aussi l'occasion de connaître toutes les ressources pour être aidées quand on est victimes, témoins, parents, enseignants... 
📞3020 #NonAuHarcelement
📞116006 (7/7j)- aide à la plainte, soutien psy, accompagnement social. #EnParlerPourAvancer
📞0800 20 00 00 contre le #cyberHarcelement

 

De nouveaux supports vidéo sur le harcèlement scolaire

Un projet de réalisé à l’initiative de jeunes de la Section Cinéma Jeunes France vise à sensibiliser à la question du harcèlement scolaire, en présentant les témoignages de victimes de harcèlement et d’agresseurs.

 

Réalisateur : Guillaume Contival

Marc, victime de harcèlement scolaire

Victor, victime de harcèlement scolaire

Ianis, harceleur

Pierre, harceleur

Corentin, cyberharcelé


En octobre 2019, la France a lancé la première édition du le « Cybermoi/s », la déclinaison nationale du mois européen de la cybersécurité consacrée à la protection des usages numériques.

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France Victimes engagée dans la prévention du risque numérique

Avec la volonté de mieux accompagner les cybervictimes, France Victimes est engagée aussi dans la prévention du risque numérique. Sa participation au collège "utilisateurs" de GIP ACYMA a permis de faire remonter les difficultés du terrain quant à la prise en charge des victimes d'actes de cybermalveillance et ainsi contribuer à l'amélioration des dispositifs. 

Au quotidien, les associations France Victimes accueillent des personnes victimes d'infractions commises en ligne (escroquerie, usurpation d'indentité) et également des personnes victimes de nouvelles formes de victimations (infraction aux faux supports techniques, rançongiciel...). 
S'il est important de pouvoir être accompagné lorsqu'on est victime, il est nécessaire d'apprendre à se prémunir pour sécuriser ses usages en ligne et éviter la re-victimisation.

 

Un mois pour prendre conscience des enjeux de sécurité numérique et adopter les bons réflexes 

De plus en plus actives et actifs sur les outils numériques, les Français.es ne sécurisent pourtant pas toujours leurs usages : en France, 9 personnes sur 10 ont déjà été confrontées un acte de cybermalveillance, d’après l’étude menée par l’Institut National de la Consommation.

En 2019, les acteurs français de la sécurité du numérique ont lancé un nouvel appel à l’action à destination des citoyen.ne.s pour sécuriser activement et efficacement leur vie numérique, dans la sphère personnelle, comme professionnelle. Tout au long du mois d'octobre, de nombreux événements (conférences, ateliers...) ont lieu partout en France.

De plus, du 22 octobre au 8 novembre, cybermalveillance.gouv.fr met en place une campagne d'information et de sensibilisation à laquelle France Victimes est fière d'avoir participé. Elle est composée de :

  • Une campagne de 4 émissions de télévision Consomag diffusée sur les chaînes du groupe France Télévisions ;
  • 6 spots vidéo diffusés sur 193 chaînes de télévisions nationales et régionales, 58 web tv et 311 sites web généralistes et spécialisés.

 

Comment se protéger en ligne ?

Les travaux d'ACYMA ont notamment abouti à pdf un kit de sensibilisation aux risques numériques (6.38 MB)  en 2 parties.

Téléchargez les fiches thématiques ci-dessous pour mieux comprendre les risques et savoir quoi faire pour vous protéger contre la cybermalveillance.

Connaître les risques et ses droits

  • L’hameçonnage est une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance.
    pdf Le hameconnage : fiche pratique
    (565 KB)
  • Un rançongiciel est un logiciel malveillant qui bloque l’accès à l’ordinateur ou à des fichiers en les chiffrant et qui réclame à la victime le paiement d’une rançon pour en obtenir de nouveau l’accès. La machine peut être infectée après l’ouverture d’une pièce jointe, ou après avoir cliqué sur un lien malveillant reçu dans des courriels, ou parfois simplement en naviguant sur des sites.
    pdf Rançongiciel : fiche pratique (573 KB)

Pour ces infractions, n'hésitez pas à vous faire aidé par le réseau France Victimes pour aller déposer plainte : N° 116006 (appel et service gratuits).

Adopter les bonnes pratiques

 


France Victimes 37 a participé à un exercice d’accident ferroviaire la nuit du 23 au 24 septembre 2019. 

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Une simulation de catastrophe ferroviaire

France Victimes 37 a pris part à la simulation d'une catastrophe ferroviaire organisée par la Préfecture d'Indre-et-Loire. Organisé dans la nuit du 23 au 24 septembre, l'exercice avait pour scénario le déraillement d'un TGV sous un tunnel à hauteur de Veigné. Objectif : évaluer la coordination de toute la chaîne de secours.

En tout, 200 secouristes ont été mobilisés et 126 figurants pour jouer les victimes.

 

Préparer et anticiper les interventions dans l'urgence

Ce type d’exercice, récurrent dans le Réseau France Victimes, peut être à l’initiative de partenaires privés pour les exercices dédiés, ou de l’État pour les exercices NOVI (ORSEC-Nombreuses Victimes). Ils permettent de préparer et d’anticiper les interventions d’un point de vue logistique et matériel. Les associations France Victimes locales sont sollicitées pour éprouver les dispositifs existants, comme la mise en place de Centres d’Accueil des Familles (CAF) ou Centres des Impliqués.

Ce travail est fait en lien avec tous les acteurs de l’urgence et la Fédération, pour gérer une éventuelle mise à disposition de ressources supplémentaires dans l’urgence, à court et moyen termes.

 


Journée des psychologues

Le 3 octobre 2019, la Fédération France Victimes a eu le plaisir d’organiser une journée nationale dédiée aux psychologues travaillant au sein des associations du Réseau.

 

94 psychologues présents à la Mairie du 11e à Paris

Après 10 ans d’attente, les psychologues ont pu se rencontrer (de nouveau pour certains), échanger autour de leurs pratiques et de leurs expériences de terrain.

Afin de valoriser leurs activités, ce temps de rencontre a mis l’accent sur les spécificités du travail d’un psychologue dans l’aide aux victimes en abordant son cadre d’intervention, l’obligation de ses écrits, sa coopération avec l’équipe et de son interaction avec la direction, de son rôle dans les conventions nationales, des caractéristiques de prise en charge des mineurs ainsi que volet social dans l’accompagnement.

Face à une demande très forte du réseau concernant ces journées de rencontres et d’échanges, France Victimes renouvellera cette expérience.


France victimes est mobilisée auprès des victimes du Médiator procès, qui s'est ouvert le lundi 23 septembre au tribunal correctionnel de Paris pour une durée de 6 mois

 

Un dispositif d'accompagnement pour les victimes

À l'ouverture du procès, près de 2 700 personnes s’étaient constituées parties civiles, en grande majorité pour tromperie aggravée ainsi que pour des faits de blessures involontaires et homicides involontaires. 

Les professionnels de l’association locale Paris Aide aux Victimes (PAV) ont mis en place un dispositif d’accompagnement pour toute la durée des audiences. Ils ont également présenté leurs missions aux personnes présentes, en début d’audience. 

PAV Médiator

 

France Victimes mobilisée auprès des victimes du Médiator depuis 2011

En 2011, France Victimes avait été mandatée officiellement et de façon conjointe par le ministère de la Justice et des Libertés et le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé pour assurer la prise en charge des personnes concernées par l'affaire du Médiator.

Le Réseau France Victimes a ainsi assuré un accompagnement humain des victimes et de leurs proches ainsi qu'une indispensable information en matière d'accès à leurs droits. 1 070 appels ont été recensés au 116 006 en 9 ans.

En 2019, plus de 500 victimes ont été prises en charge par 35 associations. Cela représenre près de 900 entretiens, en majorité de nature juridique.

 

De l’Assemblée Générale de la Fédération, aux 33es Assises nationales de l’aide aux victimes et la remise des Prix France Victimes, en passant par la conférence annuelle de Victim Support Europe à Strasbourg les 12 et 13 juin, le calendrier du mois de juin 2019 de France Victimes a été plutôt animé !

 

Retours sur les événements France Victimes du mois de juin :

Assemblée Générale de la Fédération France Victimes

33es Assises nationales de l'aide aux victimes

Conférence annuelle de Victim Support Europe 2019

 

Assemblée Générale

Le 5 juin 2019 à Limoges se sont tenues les Assemblées Générales Ordinaire & Extraordinaire de la Fédération France Victimes.

Maryse Le Men Régnier, présidente de la Fédération a ouvert l'Assemblée Générale Ordinaire par un discours fédérateur d'énergies :  pdf AG 2019 - Discours de la présidente (105 KB)  (seuls les propos prononcés font foi).

 

De nouveaux entrants au sein du Conseil d'Administration et du Bureau

L’AG a procédé au renouvellement du tiers sortant des associations membres du conseil d'administration. Deux associations ont rejoint le Conseil d'Administration : SOS Aide aux habitants - France Victimes 67 et Viffil - France Victimes 69.

Suite aux souhaits des trésorier et trésorier adjoint de ne pas poursuivre leur mandat, un conseil d’administration a été convoqué à titre exceptionnel en vue de procéder au renouvellement partiel des membres du bureau de la Fédération. Ont été élus à l'unanimité : Denis Courtois (France Victimes 37), en qualité de trésorier et Jérôme Moreau (France Victimes 58 – Andavi), au poste de trésorier adjoint, en charge des relations publiques.

L'Assemblée Générale Extraordinaire a également été présidée par Maryse Le Men Régnier, présidente de la Fédération pour refondre le Conseil Scientifique.

 

La Présidente de France Victimes a reçu la Légion d'honneur

À l'issue de l'Assemblée Générale, Maryse Le Men Régnier, Présidente de France Victimes, s’est vu remettre les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur au titre de sa carrière dans la magistrature et de son engagement bénévole au sein du Réseau d’aide aux victimes.

Elle a précisé dans son discours que cette distinction était avant tout un honneur collectif qui soulignait l’ensemble de l’action des bénévoles et salariés des associations d’aide aux victimes.

Légion Maryse

 

33es Assises de l'aide aux victimes : les proches au centre des discussions

Les 33es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes, se sont tenues les 6 et 7 juin 2019, à la faculté de Droits et des Sciences économiques de Limoges. La Fédération France Victimes et l'association France Victimes 87 ont eu le plaisir d'y accueillir 270 congressistes.

Proches de victimes : victimes ou pas ?

Le thème de ces 33es Assises, "Proches de victimes : victimes ou pas ?" a réuni une trentaine d'orateurs (professionnels intervenant auprès des victimes, praticiens, chercheurs, universitaires, magistrats...).

Proches de victimes présents à leurs côtés, dans l’attente ; enfants, parents, conjoints, grands-parents, amis, tous peuvent se reconnaître dans le fait d’avoir attendu un appel, un contact, un message, d’avoir aidé, soutenu, accompagné et souffert aussi auprès d’une victime proche ou lorsque celle-ci est décédée. Leurs droits, l’impact psychologique sur eux et leur place dans la société sont davantage pris en compte, reconnus mais beaucoup reste encore à faire.

La victime indirecte, ou plus exactement par ricochet a donc été au centre de ces Assises. Il s'agit d'un tiers qui subit un préjudice matériel ou moral résultant d’un dommage initial ayant atteint la victime directe. La qualité d’une « victime par ricochet » ne doit pas être confondue avec celle de la victime. Il peut pourtant arriver que ces caractères se cumulent.

Découvrez le pdf programme de l'événement (2.56 MB) .

L'événement a été ouvert par une intervention filmée de la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet.

 

Maryse Wolinski, journaliste et écrivaine, épouse de Georges Wolinski, victime de l'attentat de Charly Hebdo, nous a accueillis chez elle en mai afin que nous puissions l'interviewer dans le cadre de ces Assises. Son témoignage a été diffusé dans la matinée du 6 juin 2019. 

 

Remise des prix France Victimes

La remise des Prix France Victimes le jeudi 6 juin a été un autre moment de ces Assises. 2 associations ont reçu un prix France Victimes pour leur projet innovant :

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Conférence annuelle de Victim Support Europe 2019

 

Sous le Haut Patronage de
Monsieur Emmanuel MACRON
Président de la République française

 

Organisée cette année par France Victimes, la Conférence annuelle de Victim Support Europe 2019 a réunit plus de 250 personnes au Parlement européen à Strasbourg pour deux jours de conférences, ateliers, plénières et échanges.

 

"Les équipes du Parlement Européen, Conseil de l’Europe et nos soutiens (Ville et Eurométropole de Strasbourg, la Maif) ont permis à l’ensemble de participants d’être accueillis dans les meilleures conditions pour travailler, échanger et découvrir cette métropole européenne. Nous avons bénéficié de conférenciers exceptionnels dynamiques et qui ont permis d’ouvrir de nouvelles voies pour la prise en charge des victimes", a déclaré le directeur général de France Victimes, Jérôme Bertin.

 

Sous le thème "Victimes : un parcours à plusieurs voies pour se reconstruire", cet événement a été l'occasion d’échanger les meilleures pratiques et expériences liées aux nombreuses formes de soutien existantes et à la manière dont elles sont fournies aux victimes.

Les intervenants ont fait part de leurs points de vue et de leur expérience, ainsi que des tendances et des solutions concrètes concernant les problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les droits des victimes aujourd’hui, notamment des moyens novateurs permettant aux victimes d’obtenir justice et de nombreuses voies pour obtenir un soutien et un rétablissement.

 

"La programmation de cette année a présenté le meilleur des performances sur et en dehors du terrain, démontrant la capacité du secteur à innover et à rester réactif face à l’évolution de la situation, tout en tirant les enseignements des praticiens de première ligne et des leaders d'opinion qui prennent des mesures supplémentaires pour mieux mettre en œuvre les droits des victimes" s’est enthousiasmé Levent Altan, directeur exécutif de VSE.
VSE

 

Lol, le premier chien d'assistance judiciaire

L’un des points forts de la conférence aura été la venue de Lol, un labrador noir, premier chien d’assistance judiciaire en France et en Europe.
Lol, avec son éducateur de Handi’Chiens, attaché à l’association France Victimes 46, aux Sapeurs-Pompiers du Lot et sous l’égide du procureur de la République de Cahors, était présent à l’atelier intitulé « Des chiens d’aide pour les victimes d’infractions : adapter les modèles nord-américains à la France – L’accompagnement des victimes par des chiens d’assistance » en collaboration avec la Fondation A & P Sommer et la Courthouse Dogs Foudation.

 

 


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France Victimes est sur Lilo, le moteur de recherches qui transforme les recherches de ses utilisateurs en dons. En utilisant cet outil solidaire vous pouvez nous aider à financer des projets innovants pour nos 132 associations locales !

 Lilo, un moteur de recherches solidaire

Lilo est un moteur de recherche utile et solidaire qui permet à ses utilisateurs de soutenir gratuitement des projets à caractère social ou environnemental. 

Chaque recherche fait gagner une goutte d'eau qui représente l'argent généré lors d'une recherche. L'internaute peut ensuite reverser ses gouttes d'eau au projet de son choix.

L'argent reversé aux projets vient des liens commerciaux qui s'affichent lors de vos recherches. En effectuant nos recherches sur Internet via Lilo plutôt que Google, Yahoo, Bing... 50 % de ces revenus publicitaires générés sont reversés à des projets sociaux et solidaires.

En plus, Lilo ne collecte ni ne revend vos données personnelles !

Soutenez gratuitement France Victimes

Les associations locales France Victimes sont à l’initiative de nombreux projets innovants qui répondent à des attentes et des situations particulières pouvant bénéficier à tous :

  • recours à un chien d’assistance judiciaire pour permettre aux victimes de s’apaiser et se sentir en sécurité,
  • livre-doudou pour les enfants victimes de maltraitance,
  • exposition artistique pour sensibiliser aux violences routières,
  • exposition réalisée par des femmes victimes de violences,
  • ateliers de défense de soi,
  • livret illustré et disponible en plusieurs langues expliquant le fonctionnement de la justice française... 

La collecte France Victimes sur Lilo permet de soutenir le développement de ces initiatives locales, renforçant ainsi la prise en charge de toutes les victimes sur le territoire français.

En soutenant France Victimes, vous offrez à chaque personne victime un plus vaste éventail d’accompagnements personnalisés et adaptés pour l'aider à se reconstruire.

 

Comment faire ?

1. Pour installer Lilo, il vous suffit de vous rendre sur le site du moteur de recherche et de cliquer sur "Ajouter Lilo à mon navigateur".

2. Vous pouvez ensuite commencer à collecter des gouttes en effectuer vos recherches au quotidien avec Lilo.

3. Pour faire don de vos gouttes à France Victimes, rendez-vous sur la page de notre projet et sélectionner le nombre de gouttes à reverser. Vous pouvez également reverser automatiquement vos gouttes à notre projet, en activant le bouton "off".

Lilo Reverser gouttes

Téléchargez l'appli !

L'appli Lilo est également disponible sur iOs et Android !

Elle vous permet de collecter de transformer vos recherches web en dons depuis votre portable, tout en protégeant vos données privées.

 

Pour toute question relative à Lilo, le service communication de la Fédération est à votre disposition à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..


Palais de justice de ParisUn rapport sur l'aide juridictionnelle a été déposé par les députés Philippe Gosselin et Naïma Moutchou en date du 23 juillet 2019. Ce rapport, dans le cadre duquel France Victimes avait été auditionnée lors des travaux de réflexion, contient notamment 35 propositions destinées à faciliter l’accès à l’aide juridictionnelle.

 

Les bénéficiaires de l'AJ ont triplé en 30 ans

Vingt-huit ans après la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991, qui assure l'accès à la Justice et au droit, ce nouveau rapport s’interroge sur les moyens d’améliorer et de simplifier le fonctionnement de l’aide juridictionnelle. En près de trente ans, le nombre de bénéficiaires de l’AJ a triplé, passant de 350  000 en 1991 à près d’un million en 2018.

L'aide juridictionnelle apparaît ainsi, selon les rapporteurs, comme « victime de son succès », se traduisant par un engorgement des bureaux d’aide juridictionnelle et un allongement des délais de traitement des dossiers.

 

35 propositions pour favoriser l'accès à l'aide juridictionnelle

Ce rapport contient notamment 35 propositions destinées à faciliter l’accès à l’aide juridictionnelle, la revaloriser pour les justiciables et les auxiliaires de justice et en assurer le financement.

Certaines intéressent directement les victimes suivies par le Réseau France Victimes.

Ces propositions préconisent plus particulièrement : 

  • la mise en place d’un dossier unique par justiciable, pour éviter la multiplication des demandes et simplifier les démarches ;
  • la révision des conditions de ressources pour l’attribution de l’aide juridictionnelle en retenant comme critère d’éligibilité le revenu fiscal de référence, afin de mettre fin aux inégalités de traitement générées par la diversité des pratiques des bureaux d’aide juridictionnelle en matière d’appréciation de ces ressources ;
  • la révision et l’amélioration de l’articulation entre l’aide juridictionnelle et l’assurance de protection juridique ;
  • l’octroi de l’AJ de droit, sans condition de ressources, pour les victimes de violences conjugales, avec une possibilité d’en bénéficier dès le dépôt de plainte et non plus seulement lorsque les poursuites sont engagées ;
  • le développement de l’accès numérique pour l’AJ, vecteur essentiel de simplification de la demande d’aide juridictionnelle.

Pour être effectives, ces préconisations devront être reprises dans un projet de loi (par exemple le projet de loi de finances 2020) pour entrer ensuite en vigueur dans notre droit.


Documents à télécharger :

pdf Rapport sur l'Aide Juridictionnelle (448 KB)

pdf 35 Propositions (60 KB)


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À l'occasion du Grenelle sur la lutte contre les violences conjugales, la Fédération France Victimes été présente au lancement ce 3/9/19 à Matignon. Forte d'une expertise dans l'aide aux victimes et d'une expérience de 35 ans notamment avec les victimes de violences conjugales, la Fédération France Victimes a compilé 10 propositions pour faciliter la prévention de ces violences et améliorer l'accès des victimes de violences conjugales à la meilleure prise en charge. En 2018, les associations France Victimes ont accueilli près de 50 000 femmes victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. 

Ces propositions ont pour objet de : 

  • Agir en prévention des violences conjugales par la mise en place d'une dissuasion forte en amont des violences ;
  • Améliorer la prise en charge et le repérage des violences par les professionnels de santé et par les services de Police et de Gendarmerie.


 

Les 10 propositions France Victimes pour
les victimes de violences conjugales

 

  1. Interdire les mains courantes en matière de violences conjugales qui ne seraient pas motivées par un choix éclairé de la victime d’y recourir.

  2. Systématiser une évaluation approfondie des besoins spécifiques de protection (EVVI) à chaque dépôt de plainte d’une femme victime de violences conjugales ou signalement ayant donné lieu ouverture d’enquête.

  3. Augmenter considérablement le nombre de places d’hébergements d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales et parallèlement expérimenter le recours à des familles d’accueil.

  4. Favoriser la protection judiciaire des victimes par l’intensification des ordonnances de protection (JAF), en particulier à l’initiative des procureurs de la République, l’éviction du conjoint violent (Parquet puis JLD), et toutes mesures de protection judiciaire (TGD, DEPAR…), en consacrant le procureur de République comme chef de fil de la politique publique globale de lutte contre les violences conjugales.

  5. Donner les moyens de réaliser et déployer « Mémo de vie », application pour que les victimes sécurisent, dans un coffre-fort numérique, les documents essentiels et les événements de violences, afin de mieux documenter leur situation, faciliter la plainte et l’enquête, et sortir de la violence.

  6. Améliorer la prise en charge et le repérage des violences par les professionnels de santé, par la création d’une Unité Médico-Judiciaire par département, avec une sensibilisation des acteurs de santé.

  7. Obtenir systématiquement et sans condition un certificat médical de constatation des blessures physiques et psychiques avec fixation d’une ITT provisoire pour une femme victime de violences conjugales se présentant à un médecin.

  8. Déployer la mallette MAEVAS (gendarmerie) dans le cadre des violences sexuelles conjugales.

  9. Évaluer systématiquement l’impact des violences conjugales sur l’enfant exposé à ces situations et renforcer les désignations d’administrateur ad hoc.

  10. Prendre en charge les auteurs de violences conjugales, à tous les stades de la procédure, pour prévenir la réitération et la récidive.

 

7.03

 

À l'occasion de l’Étude nationale relative aux morts violentes au sein du couple pour l'année 2018, réalisée par la Délégation aux victimes des directions générales de la police nationale et de la gendarmerie, le Ministère de l'Intérieur a rédigé un communiqué de presse portant sur les actions des forces de l'ordre en matière d'aide aux victimes de violences conjugales.

 

L'étude montre qu'en 2018, 149 personnes sont décédées sous les coups de leur partenaire ou de leur ex-partenaire de vie (contre 151 en 2017). Parmi ces victimes, on dénombre 121 femmes (contre 130 en 2017), et 28 hommes (contre 21 en 2017).

Pour lutter contre les violences conjugales, les forces de l’ordre ont mis en œuvre divers dispositifs destinés à prévenir ces violences et à favoriser une meilleure prise en charge des victimes. Ces policier.e.s et gendarmes spécialisé.e.s travaillent notamment en partenariat étroit avec d’autres professionnel.le.s présents dans les services : « 261 intervenant.e.s sociaux en commissariat et en gendarmerie, 73 psychologues (au sein de la police nationale) et des permanences d’associations au sein d’unités de gendarmerie et de commissariats de police, assurées par des professionnel.le.s (juristes, assistantes sociales,…), dans le cadre de conventions nationales avec France Victimes, la Fédération Nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF), la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) et d’autres associations locales. »

 

France Victimes et les forces de l’ordre

Comme indiqué sur le site du ministère : "À l'occasion de chaque dépôt de plainte contre X pour les faits graves, un formulaire d'aide aux victimes est remis au plaignant ou à la plaignante par l’agent procédurier pour lui signaler l'action du Réseau France Victimes et lui fournir les coordonnées des associations d'aide aux victimes ou des services sociaux".

France Victimes dispose de plus de 200 permanences d'association d'aide aux victimes dans les brigades de gendarmerie et commissariats de police. Nous travaillons également avec les référent.e.s violences conjugales dans des commissariats, les délégué.e.s droits des femmes...

Les associations France Victimes, portant le dispositif du Téléphone Grave Danger (TGD) en majorité et évaluant les besoins spécifiques de protection des victimes (EVVI), travaillent aussi sur le terrain en étroite collaboration avec les forces de l’ordre.

 

Le Réseau mobilisé dans la lutte contre les violences conjugales

France Victimes prépare le Grenelle du 3.9.19 organisé par Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. Avec 48.779 femmes victimes de violences conjugales aidées par le Réseau France Victimes en 2018, les associations France Victimes ne cessent de se mobiliser pour que ces femmes aient des services adaptés et de haute qualité, leur permettant une prise en charge globale et pluridisciplinaire.

Par cette forte volonté de promouvoir et de développer l’aide et l’assistance aux victimes de violences conjugales ou d’agressions de tous types sur le territoire français, de nombreux projets innovants ont été mis en place.

 

  • Exposition Portraits de femmes « Sortir du silence »

Réalisée à l’initiative du CIDFF Meuse - France Victimes 55, l’exposition rend hommage à des femmes victimes de violence et à leurs histoires de vie. Celle-ci est constituée de portraits photographiques de ces femmes et de panneaux « messages-témoignages », qu'elles ont réalisées elles-mêmes. Des ateliers collectifs ont été mis en place ainsi que des temps en individuels afin que ces femmes, avec l'aide des professionnel.le.s, puissent confectionner ces panneaux et les personnaliser pour traduire les messages qu'elles souhaitaient délivrer. En parallèle, cette exposition a été présentée à des personnes condamnées.

 

  • Un coffre-fort numérique à disposition des victimes de violences répétées

Ce projet, porté par la Fédération, a pour ambition d’être une application disponible sur ordinateur et également sur smartphone. Il permettra à ces personnes victimes de pouvoir stocker en toute sécurité tout élément relatant les violences qu'elles subissent tels que des photos, vidéos, enregistrements audios ou des notes de textes qui pourront être enregistrés, constituant ainsi une pluralité d’indices pour les forces de l’ordre. L’application informera également la personne victime sur les démarches à suivre et les accompagnements possibles.

 

  • « La mobilité un enjeu clé pour les femmes victimes de violences »

Dans le département du Bas-Rhin est mis en place des bons de transport pour les femmes victimes de violences et leurs enfants. Coordonné par l’association VIADUQ - France Victimes 67, ce dispositif consiste à organiser et assumer financièrement le déplacement des femmes victimes de violences en particulier en milieu rural et permettre leur déplacement pour un hébergement d’urgence, une mise à l’abri, une audience au tribunal, un examen médico-légal…

 

  • Ateliers de défense de soi

Plusieurs séances, encadrés par des psychologues et sportifs, sont offertes à des femmes victimes de violences conjugales ou d’agressions de tous types par l’association AVEMA dans l’Ain. Ces ateliers leur ont permis, au travers du réinvestissement de leur corps et leur énergie de vie, une meilleure affirmation de soi et une prise de conscience dans leur capacité à ne pas se soumettre à l’autre.

 

 

Le 116006, numéro national d'aide aux victimes, disponible pour toutes les personnes victimes de violence 7j/7 de 9h à 19h (service et appels gratuits). 850 lieux d'accueil France Victimes vous accueillent sur tout le territoire. Les associations France Victimes vous accompagnent dans votre dépôt de plainte, vous informent sur vos droits et vous aident tout au long de votre reconstruction.