Actualités

memorial

 

Le 7 septembre dernier, le Comité mémoriel, placé sous l’égide de la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV), a remis son rapport à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, Ministre de la Justice. 

Composé de diverses personnalités issues du monde universitaire : historiens, scientifiques, sociologues et des ministères de la Justice, des Armées ou encore de l’Éducation nationale, ce Comité avait été mis en place début 2018, en particulier pour nourrir la réflexion sur la manière de commémorer les différents attentats terroristes dont la France a été victime.

France Victimes avait ainsi été auditionnée en mars 2018 dans le cadre des travaux de ce Comité. 

14 propositions émanent de ce rapport, parmi lesquelles :

                - la création d’un Musée mémorial, qui serait situé dans l'ancien Palais de justice de Paris,

                - l’inscription des questions de terrorisme dans les manuels scolaires, 

                - la proposition de fixer au 11 mars de chaque année la date anniversaire pour commémorer l’ensemble des attaques terroristes sur le sol européen et ailleurs,

                - l’autorisation de l’enregistrement filmé des principaux procès en matière de terrorisme.

 

pdf Lire le rapport (831 KB)


Monique Cellerin fondMonique Cellerin, décédée ce 29 août 2018, fut la 1re directrice de l’INAVEM entre 1986 et 1991.

Elle a énormément œuvré pour que l’Aide aux victimes fonctionne en réseau national et a développé largement les relations avec le ministère de la Justice.

Monique Cellerin a contribué d’une manière très importante dans les temps fondateurs avec enthousiasme, professionnalisme mais aussi avec la passion de la militante qui adhérait à notre cause, à l’essor de l’Inavem, ne ménageant jamais son temps et son implication avec bonne humeur et de l’humour. Elle formait avec l’équipe fondatrice, un attelage assez improbable…

Elle appartient au groupe de pionniers de l’action en faveur des victimes d’infractions pénales dont l’engagement et les initiatives ont été déterminants pour le développement des droits des victimes en France.

Ses collègues associatifs, comme les représentants du ministère de la Justice de l’époque, se souviennent d’une femme énergique, d’une grande expérience, de son excellent sens du contact et de son dynamisme. Ses qualités se sont révélées constantes et précieuses tant auprès des collectivités locales, des associations des instances nationales et internationales.

Monique Cellerin voulait une société plus juste pour les victimes et les auteurs d’infractions, c’est sur cette lancée que nous continuons de conduire les actions de la Fédération désormais France Victimes pour aider les personnes victimes et restaurer le lien social.


Interview de Jean-Marie Thévenet, directeur de Trait d'Union France Victimes St Martin

Irma Saint Martin 20171025 114026

Quelle est la constitution actuelle de vos équipes ?

L’équipe est actuellement composée de deux juristes, une assistante sociale, une psychologue salariée, une psychologue prestataire et d’un directeur (moi-même).

Trait d’Union assure 4 permanences d’une demie journée au sein des deux MSAP (Maisons de Service Au Public) mises en place en juin et août 2018, en partenariat entre l’État et la collectivité de Saint-Martin, dans les quartiers prioritaires de Sandy Ground et le Quartier d’Orléans. L’ouverture des MSAP nous a rapproché de personnes qui n’avaient jusqu’alors pas eu accès à notre association. Cela nous permet d’accueillir de nouvelles victimes, même un an après la catastrophe.

Nous assurons également des permanences sur rendez-vous dans nos locaux.

Quels sont vos partenaires sur place ?

Nous travaillons évidemment en partenariat avec l’État à travers la Justice, la Préfecture et la collectivité locale, ainsi qu’avec la CAF, la Sécurité Sociale et Pôle Emploi. Nous collaborons aussi avec des organismes associatifs : La Croix Rouge, les Compagnons Bâtisseurs, le Manteau de Saint-Martin et Liaisons Dangereuses.

Nous sommes également en lien avec la gendarmerie, dans laquelle nous allons rouvrir deux permanences par mois sur l’aide aux victimes d’infractions pénales. Nous travaillons aussi avec l’intervenant social de la gendarmerie.

Quel a été le travail de Trait d'Union France Victimes St Martin auprès des sinistrés ?

Irma a aggravé et révélé une situation sociale préexistante déjà très difficile. 2/3 des entretiens assurés au sein de notre association ont une vocation sociale. Il s’agit le plus souvent de problèmes liés au versement d’aides sociales. Les dispositifs ne sont pas adaptés à la situation et il est souvent difficile pour les personnes victimes d’entrer en contact avec un interlocuteur car les organismes ne reçoivent pas de public et il y a de nombreux problèmes sur les réseaux de télécommunication. Les victimes se tournent vers nous pour obtenir des réponses. Les procédures ont pu être simplifiées grâce à la mise en place de points d’entrée avec les organismes (CAF et Sécurité Sociale) mis en place à travers le CLAV (Comité Local d’Aide aux Victimes). Les associations d’aide aux victimes sont des courroies de transmission entre les dispositifs de droit commun.

Concernant l’information juridique, nous accueillons de nombreuses personnes en litige avec leur bailleur ou leur assurance.

Nous assurons également un suivi auprès des victimes. Nous reprenons régulièrement contact avec elles pour rester informé des évolutions de chaque situation.

Quelle est la situation actuelle à Saint-Martin ?

La situation économique est encore très difficile. À titre d’exemple, à l’heure actuelle, à Marigot seul 1/3 des commerces a rouvert. Avant le passage de l’ouragan, Saint-Marin accueillait 2 millions de touristes par an. Aujourd’hui, il n’y a une capacité réduite d’accueil de touristes. L’île repose actuellement sur une économie sous « perfusion ».

Sur le plan privé, de nombreux particuliers n’ont pas encore pu reconstruire leur habitation car ils attendent des dédommagements. La majorité des assurances ne prennent pas en charge la perte d’usage d’un bien en cas de catastrophe naturelle ; les victimes sont donc relogées à leurs frais, ce qui les confrontent à de grosses difficultés économiques. Pour les victimes les plus démunies, des fonds de secours ont été débloqués, comme celui de la Fondation de France, dont la redistribution a été assurée par France Victimes.

Quelle a été la plus-value de la Fédération France Victimes ?

L’expertise et le savoir-faire de la Fédération sont des ressources non négligeables. C’est une vraie plus-value de pouvoir se tourner vers la Fédération pour des demandes d’informations, notamment sur des aspects juridiques, ou pour obtenir des appuis.

Faire partie du Réseau France Victimes nous a permis de créer du lien avec des services comme le SADJAV ou la Fondation de France.

Enfin le nom de France permet aux institutions (comme la Justice ou la Préfecture) de nous identifier plus facilement.

Habituellement, les AAV n’ont pas pour compétence d’apporter de l’aide financière ou matérielle. Est-ce un service qu’il serait utile de développer pour d’autres victimes, que cela rend l’aide aux victimes plus complète ?

En effet, France Victimes a pour la première fois apporté de l’aide matérielle aux victimes, en participant aux distributions d’eau et de nourriture dans les semaines qui ont suivi le passage de l’ouragan, et de l’aide financière, en assurant la gestion des fonds sociaux de la Fondation de France pour les sinistrés de St-Martin (600 000 € au profit de 2 100 personnes). Ce type de soutien apporte une plus-value à notre action dans le cadre d’une catastrophe naturelle, à condition de ne pas se substituer aux services sociaux des collectivités territoriales ou aux associations qui apporte plus spécifiquement ce type d’aide (Croix Rouge, …).

Ce type d’actions n’est pas transposable à d’autres situations. Toutefois, disposer d’une ressource financière permettrait une prise en charge plus globale de la victime dans certaines situations. Je pense par exemple à une prise en charge de frais d’hébergement pour les personnes victimes de violences conjugales contraintes de quitter leur domicile. À Marigot, le centre d’hébergement d’urgence est limité à 12 places, ce qui laissent de nombreuses victimes sans solution.

On sait que de nombreux professionnels ont été touchés par cette catastrophe, comme des professionnels de la santé, et vous-même, à titre d’association mais aussi à titre personnel. Est-ce que cela modifie le regard sur les victimes ou la posture sur la manière de prendre en charge les victimes ?

Il n’est pas simple d’être à la fois aidant et victime. Dans ces circonstances, je pense que notre regard est plus empathique, plus compatissant et que nous mettons encore plus de conviction dans nos actions. La principale difficulté est d’arriver à rester neutre. L’équipe de Trait d’Union a réussi à avoir la distance nécessaire et a surtout fait preuve d’une grande abnégation.

C’était la première fois que vous veniez en aide à des victimes d’une catastrophe naturelle. Au vu de la typologie de ces victimes, diriez-vous qu’il y a des différences entre les victimes de délinquance et les victimes de catastrophes naturelles ?

Je ne pense pas qu’il y ait de différences entre une victime d’infraction pénale et une victime de catastrophe naturelle sur le plan psychologique. Dans les deux cas, la victime passe par les mêmes phases : état de sidération et sentiment d’injustice et d’impuissance. Il est alors utile et souvent nécessaire de pouvoir être prise en charge par une association d’aide aux victimes. Sur le plan juridique, nous ne sommes pas confrontées aux mêmes problématiques. Il n’y a pas de judiciarisation au plan pénal. Nous pouvons cependant être confrontés à des situations qui relèvent des juridictions civiles, par exemple en cas de litiges entre bailleurs et locataires. Il faut alors pouvoir orienter les victimes vers ces juridictions de jugement. Concernant l’aspect social, une catastrophe naturelle peut entrainer une survictimisation, surtout lorsqu’elle touche des populations fragiles (victimes de violences conjugales…).

Dans les 3 axes d’activités des AAV, il y a des similitudes et des parallèles entre les victimes de délinquance et les victimes de catastrophes naturelles. La grande différence, c’est qu’une catastrophe naturelle est souvent plus massive.


irma saint martin img 9375

 

Depuis un an, France Victimes et 76 de ses associations dans l’hexagone et sur place accompagnent les victimes de l’ouragan Irma. 

Grâce au ministère de la Justice et à la Fondation de France, le Réseau France Victimes a pu prendre en charge 2 760 sinistrés (sans compter l’accueil qui a pu être fait dans les différents aéroports à Paris, Point-à-Pitre et Grand Case), dont 1607 par Trait d’Union l’association locale de Saint Martin.

Ces personnes victimes ont bénéficié de près de 6 500 entretiens : 44 % d’ordre juridique, 28 % d’aide sociale, 26 % d’aide morale et psychologique.

Un an après le passage d’Irma, qui a endommagé les locaux de l’association locale de Saint-Martin, Trait d’Union, France Victimes a pu aider à la reconstruction pérenne de l’aide aux victimes généraliste et professionnelle à Saint Martin, en lien avec les acteurs institutionnels et les autres acteurs de l’assistance aux personnes.

Mais dans l’hexagone comme à St-Martin, les associations d’aide aux victimes rencontrent encore beaucoup de difficultés pour faire accéder les victimes à l’ensemble de leurs droits, notamment sur la question du logement.

 

Aujourd’hui comme demain, France Victimes reste mobilisée pour les victimes d’Irma

> pour les personnes à Saint Martin ou St-Barth au 06 90 37 84 01

> pour les personnes dans l’hexagone au 01 41 83 42 08.

 

La première mobilisation de France Victimes face à une catastrophe naturelle

Suite au passage de l’ouragan, la Fédération France Victimes a rapidement présenté un projet « Mission IRMA » à la Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes et à la Fondation de France.

La Fédération s’est ainsi confrontée pour la première fois à sa nouvelle mission d’aide aux victimes de catastrophes naturelles, qui rentre dans les missions d’aide aux victimes dévolues au Garde des Sceaux, et à la Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes, depuis mai 2017.

La Fédération France Victimes a pu mobiliser pendant 2 mois une équipe de professionnels (juristes, psychologues, travailleurs sociaux et coordinateurs) sur place pour venir en aide aux sinistrés et aider les associations France Victimes locales à Saint Martin (Trait d’Union) et en Guadeloupe (GUADAV et Initiative Eco) pour les familles endeuillées, les blessés et les sinistrés.

Une fois les besoins primaires en majorité satisfaits, les professionnels de France Victimes ont pu s’attaquer aux questions d’assurances (quand les biens étaient assurés), d’accès aux droits sociaux (allocations, droits au chômage), d’accès aux différents fonds de soutien, de relogement (question aujourd’hui encore très épineuse, dans l’hexagone et à Saint Martin) et de scolarisation des enfants en métropole, qui s’est réglée en majorité positivement.

Pendant cette année aussi, France Victimes a assuré la gestion des fonds sociaux de la Fondation de France pour les sinistrés de St-Martin (redistribution de 600 000 € au profit de 1 229 personnes).

France Victimes a travaillé en collaboration avec la Collectivité de Saint-Martin ainsi que le procureur de la République de Basse-Terre et la Préfecture de Saint-Barthélémy et Saint-Martin dans le cadre du Comité Local d’Aide aux Victimes. La Fédération a également établi des partenariats avec tous les acteurs de la prise en charge des victimes : la Croix Rouge, la CUMP, l’EPRUS, le Secours Populaire, le Secours Catholique, la Protection civile… 


Flickr cc by Yuri Samoilov

Le 25 mai 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est entré en application dans toute l’Europe. Son objectif est de protéger vos données à caractère personnel.
 
En tant que personne ayant un intérêt pour la thématique des victimes, partenaire ou interlocuteur privilégié de France Victimes, vous pouvez recevoir notre newsletter et des informations sur notre actualité.

Pour ce faire, nous avons besoin de vous et de votre consentement.

 

UN CLIC SUFFIT POUR RESTER INFORMÉ !

 

Nous utilisons vos données personnelles uniquement pour vous envoyer ces informations et nous ne les transmettons en aucun cas à des tiers. Vous pouvez à tout moment accéder aux données qui vous concernent et les rectifier voire les supprimer en nous adressant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Par ailleurs, vous pouvez également à tout moment ne plus souhaiter être tenu au courant de notre actualité de manière privilégiée. Nous vous invitons à envoyer STOP en objet à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

 


Capture decran 2017 11 30 a 10.30.31

Dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillance 

Incubé par l’ANSSI (Agence nationale de sécurité des systèmes d'information) en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, le dispositif d'aide est désormais piloté par le Groupe d'Intêret Public (GIP) ACYMA dont France Victimes est devenu membre fin 2017.

Avec l’augmentation du nombre d’attaques informatiques, notamment de types rançongiciel et hameçonnage, la prévention et l’assistance portées aux victimes d’actes de cybermalveillance constitue un objectif prioritaire du gouvernement auquel s'associe France Victimes mais aussi e-Enfance pour les enfants et ados, et des entreprises du secteur. 

Particuliers, entreprises, collectivités terrioriales, associations : la sécurité numérique pour tous

Le 14 juin, lors d'une conférence de presse en présence de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'état chargé du Numérique, à laquelle Olivia Mons a représenté France Victimes, le dispositif cybermalveillance a publié le premier volet de son kit de sensibilisation. Ce kit vise à sensibiliser aux questions de sécurité du numérique, à partager les bonnes pratiques ainsi qu'à améliorer les usages dans le cadre professionnel. 

Cybermalveillance.gouv.fr, met à la disposition de chacun une plateforme en ligne ainsi que des outils pédagogiques (vidéos, infographies, fiches réflexes, ... ) à télécharger. Gratuit, ce service s’adresse aux particuliers, aux entreprises, aux collectivités territoriales ainsi qu'aux associations d'aide aux victimes.  


Engagée dans la prévention du risque numérique, avec la volonté de mieux accompagner les cyber victimes, France Victimes se veut également le porte-voix de ses associations locales.  Ces outils sont des clés pour nos associations afin de mieux accompagner les victimes d'actes de cybermalveillance et de prévenir la survictimisation.


Ce premier volet publié s'intéresse à 4 thèmes : 

- l'hameçonnage (phishing)

- la gestion des mots de passe

- la sécurisation des appareils mobiles (téléphones et tablettes)

- la sécurité des usages personnels et professionnels


Télécharchez rapidement le premier volet du kit de sensibilisation 

Découvrez les vidéos de ce kit également sur notre chaine Youtube 

 

 

 


  32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes

 
 
Capture decran 2018 03 02 a 15.26.08

Dernières inscriptions : merci de renvoyer le bulletin d'inscription (à télécharger ci-dessous) ainsi que les documents demandés à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. dans les plus brefs délais.  

Les 32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes organisées par France Victimes, les associations Montjoye et Harjès se tiendront à Nice les 19 et 20 juin 2018. 

Nous aurons le plaisir d'accueillir
 Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l'Aide aux Victimes en grand témoin sur la totalité du congrès.

L’expérience des événements traumatiques collectifs : quelles évolutions dans l’accompagnement des victimes ?

La survenue de catastrophes d’ampleur inédite et répétée a mis en avant un besoin de prise en charge renforcée des victimes et de personnalisation de leur accompagnement. Nous allons interroger l’expérience de ces événements soudains et traumatiques qu’il s’agisse d’attentats, de catastrophes météorologiques, ferroviaires, aériennes… et constater les évolutions de l’aide procurée aux victimes.

Plusieurs facteurs jouent dans cette prise en charge : le moment de l’intervention, de l’urgence de la crise jusqu’à l’après procès ou la reconstruction d’un territoire, ainsi que la coordination des différents services publics (médicaux, sociaux, judiciaires…) avec tous les partenaires afin d’offrir une réponse effective et durable pour les personnes.

pdf Télécharger le pré-programme des Assises2018  (636 KB)               

 

32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes
19 & 20 juin 2018
Centre Universitaire Méditerranéen de Nice - 65 Promenade des Anglais, 06000 Nice
Pour toute information, contactez le 04 92 00 24 50 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


bouquets fleurs bleu blanc rouge JeSuisParis UneBougiePourParis ParisAttacks Paris novembre automne 2015 11

 

Le mois de mai a été marqué plus particulièrement par deux événements de grande ampleur, qui ont témoigné une fois de plus de la réactivité du Réseau France Victimes et de sa capacité à intervenir au plus vite pour les victimes, en lien avec les autres acteurs :


Le 12 mai, un attentat se produisait près d’Opéra à Paris, suite auquel une victime est décédée, 4 ont été blessées physiquement et de nombreuses autres psychiquement. Mobilisées dans l’immédiat, l’AAV Paris Aide aux Victimes - PAV - et la Fédération ont organisé leur intervention à l’égard des victimes et proches de victimes. L’EIA, espace dédié à l’accompagnement des victimes d’actes de terrorisme animé par PAV, a d’emblée été mis à disposition pour assurer aide et soutien aux victimes, tant par les professionnels de l’AAV que les partenaires. Cette coordination des acteurs a été consacrée via la tenue d’un CLAV dès le 15 mai. Localement, d’autres AAV ont aussi été mobilisées pour un accompagnement de proximité : France Victimes 72 en particulier, ainsi que plusieurs associations d’Île-de-France.

Le 26 mai, un accident de car survenait dans la Drôme, suite auquel 3 personnes sont décédées. 11 victimes ont été gravement blessées, et 18 autres plus légèrement. Mobilisée par son Parquet, l’AAV locale REMAID - France Victimes 26 a rapidement engagé sa mission d’aide et de soutien, au chevet des familles et des victimes blessées. La majorité d’entre elles étant originaire du Gard, le relais a été assuré avec l’AAV nîmoise, elle aussi réquisitionnée localement. 


La prise de contact avec les acteurs locaux, et en particulier les dirigeants du Club de rugby qui rassemblait les victimes ont permis une mise à disposition efficace, avec des accompagnements individuels d’écoute, de soutien et d’information débutés très rapidement par l’AGAVIP 30.  


 

Communiqué de presse

14 mai 2018

 

 

Victimes ou témoins de l’attaque terroriste du 12 mai à Paris

à l’Opéra, de l’aide est disponible au 08VICTIMES : 01 41 83 42 08

 

  

Suite à l’acte terroriste perpétré le samedi 12 mai à Paris, l’ensemble des personnes victimes, directes et indirectes, témoins et personnes choquées par cet événement, sont invitées à se faire connaître au numéro national d’aide aux victimes mis en place par le ministère de la Justice et géré par la Fédération France Victimes :

 France Victimes logo 08

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Via ce numéro de téléphone accessible de 9h à 21h, 7 jours sur 7, les victimes peuvent bénéficier gratuitement des services d’aide immédiats et dans la durée, et notamment de :

  • - Recensement des personnes concernées,
  • - Soutien psychologique,
  • - Informations sur les droits,
  • - Accompagnement social…

Le 08VICTIMES permet d’accéder aux services de proximité :

  • - A l’Espace d’Information et d’Accompagnement (EIA) de Paris, géré par Paris Aide aux Victimes à partir d’aujourd’hui 17h00 ;
  • - Et à tous les services d’aide aux victimes de France Victimes, conventionnés par le ministère de la Justice, partout en France.

France Victimes est la fédération d’associations de professionnels de la prise en charge globale des victimes et un lieu de réflexion pluridisciplinaire sur le droit et l’aide aux victimes. C’est une présence sur tout le territoire français : réseau de 130 structures d’aide aux victimes et 800 lieux d’accueil conventionnés par la Justice et financés par l’État et les collectivités territoriales, en lien avec les services de police-gendarmerie, justice, santé et services sociaux. Écoute, information sur les droits, accompagnement psychologique et social, dans l’immédiateté et dans la durée, de manière gratuite et confidentielle, bénéficient à toutes les victimes de la délinquance (atteintes à la personne et aux biens), accidents de la circulation, catastrophes et accidents collectifs… Les actions sont conduites dans un esprit de médiation, de résolution équilibrée du conflit et d’une justice restaurative des personnes, comme du lien social : juste équilibre entre les droits de la victime et de l’auteur par l’échange entre les parties.  www.france-victimes.fr

 https://www.facebook.com/FranceVictimes/                         https://twitter.com/FranceVictimes

Contact Presse : Olivia Mons 06 15 51 18 43 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


ADAVIRS Lionel ReberCathMaupetit jehl

ADAVIRS (France Victimes89) son Président, Lionel Reber et sa Directrice, Catherine Maupetit-Jehl

L'association locale France Victimes dans l'Yonne, l'A.D.A.V.I.R.S, a signé le 25 avril dernier, une convention pour la prise en charge des victimes d'infractions pénales sur le département de l'Yonne avec l'A.M.R.Y (l'Association des Maires Ruraux de l'Yonne) et l'A.S.E.A.M.A.S (Association des Secrétaires et Employés Administratifs de Mairie de l'Arrondissement de Sens). 

Cette convention a pour objectif de faciliter l'accès aux services d'aide aux victimes pour les personnes éloignées des centres urbains, et elle repose sur une belle collaboration entre les personnels des mairies rurales et l'association départementale d'aide aux victimes.

Ce partenariat a pour but de favoriser l'accès au droit des victimes dans un département rural tel que l'Yonne. L'association locale note que de plus en plus de victimes rencontrent des difficultés dues à leur situation et à leur isolement géographique. Chaque victime doit pouvoir bénéficier de l'accompagnement adapté, soit à sa demande, soit sur orientation de la mairie de la commune. Ce partenariat vise aussi à identifier les personnes vulnérables telles que les personnes agées ou handicapées même si aucune infraction pénale n'est encore formellement établie. L'accord des personnes concernées est obligatoire avant la prise de contact par l'association d'aide aux victimes. 


Cas d'intervention : 

- L'urgence (la victime formule une demande d'assistance)

- La gravité de l'infraction commise

- Les publics concernés : les personnes vulnérables, les victimes d'atteintes aux personnes et les victimes d'atteintes aux biens.


Prise en charge de la victime :

Les services de la mairie de la commune informent les victimes sur les services de l'ADAVIRS et leur remettent un imprimé-victime.
L'association d'aide aux victimes pourra prendre elle même contact avec l'intéressé et lui proposera l'accompagnement adapté.  


Pour évaluer l'efficacité de ce nouveau dispositif, l'AD.A.V.I.R.S, l'A.M.R.Y et l'A.S.E.A.M.A.S se réuniront chaque année à l'occasion d'une rencontre d'information. 

Voir une vidéo explicative d'un média télé local