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La Fédération France Victimes a été invitée à l’avant-première du film “Je verrai toujours vos visages” réalisé par Jeanne Herry, réalisatrice du film “Pupille”, avec en casting Adèle Exarchopoulos, Dali Benssalah, Leila Bekhti, Gilles Lelouche etc.

Partenaire du film, il met en lumière le fonctionnement de la Justice Restaurative à travers deux histoires, la rencontre entre des personnes victimes et auteurs encadrés par des professionnels, et l’histoire plus personnelle d’une victime de viol incestueux.

Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation.

Il sort au cinéma le 29 mars 2023, n'attendez plus et découvrez la bande-annonce ici.

Des avant-premières ont lieu les 26 et 28 mars prochains ; vous trouverez les lieux ci-dessous : n’hésitez pas à vous y rendre et à diffuser l’information !

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Découvrez enfin le  pdf dossier spécial (4.75 MB) qui apporte un éclairage précieux sur le film, sur la justice restaurative et sur la contribution de France Victimes.

Pour rappel, afin d’aider les personnes qui s’estiment victimes de violences, les associations France Victimes informent sur les droits, soutiennent psychologiquement et accompagnent socialement. Tous ces services pour les victimes sont gratuits, confidentiels et dans la durée. D’autres formes d’aides peuvent exister, comme les groupes de paroles entre victimes, l’art-thérapie, la socio-esthétique… France Victimes considère la justice restaurative comme une modalité à part entière d’aide aux personnes victimes, en marge de la procédure, et même quand il n’y en a pas.


 

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Le SolNum Tour de la Fondation : la Fondation Afnic se déplace en Région

Les appels à projets de la Fondation Afnic 2023 vont ouvrir prochainement. 

La Fondation Afnic pour la solidarité numérique organise le SOLNUM TOUR pour rencontrer des structures et des porteurs de projets du territoire, échanger sur leurs projets numériques au service des publics vulnérables et présenter les appels à projets 2023.

Vous êtes une structure d'intérêt général à but non lucratif et vous avez un projet pour une société numérique plus équitable ?

Venez nous rejoindre de 13h30 à 16h30 à :

  • DIJON : le 20 février dans les locaux de la Coursive - inscription ici
  • TOURS : le 28 février dans les locaux de WAZA Coworking Tours -  inscription ici
  • PARIS : le 7 mars dans les locaux de Les Amarres - inscription ici
  • CAEN : le 21 mars dans les locaux du Dôme - inscription ici
  • TOULOUSE : le 28 mars dans les locaux de La Mêlée - inscription ici

Déroulé de la rencontre :

13h30- 14h00 : Accueil café

14h00-16h00 :  Découverte de la Fondation et du territoire d'accueil

  • Présentation de la Fondation Afnic et ses appels à projets 2023
  • Rencontres de projets de votre territoire lauréats de la Fondation Afnic
  • Échange sur vos projets et les dynamiques locales

16h00-16h30 : Temps convivial pour poursuivre la rencontre autour d'un café

Pour rappel : date des prochains appels à projets de la Fondation Afnic

  • Appel à projets “Le numérique au service d'une société plus équitable” : du 1er mars au 12 mai 2023
  • Appel à projets pour des ateliers numériques : du 14 février au 25 septembre 2023(deux vagues de sélection : les 17 avril et 25 septembre 2023)

Si vous ne pouvez pas les rejoindre… ou si vous avez encore quelques interrogations quant à l'éligibilité de votre projet, n'hésitez pas à participer aux diverses visioconférences proposées (dates et liens sur le site de la Fondation, sur les réseaux sociaux ou sur demande à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).


Le 10 février 2023, a eu lieu au ministère de la Justice la signature d’une convention nationale relative au déploiement du chien d’assistance judiciaire entre le ministère de la Justice Eric Dupont Moretti, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la fédération France Victimes avec Maryse LE MEN, Présidente, ainsi que la Société Protectrice des Animaux (SPA). La signature s’est faite également en présence de Sabrina BELLUCCI, Directrice de l’Association VIADUQ – France Victimes 67, accompagnée de Orphée, Chien d’assistance judiciaire de Strasbourg, pour lequel l’association est référente.

Depuis 2019 - à Cahors pour commencer -, 10 chiens d’assistance judiciaire accompagnent déjà des victimes mineures dès le début de la procédure, au cours de l'instruction et jusqu'à son aboutissement lors d'un éventuel procès.

4 chiens d’assistance judiciaire ont pour référente une association d’aide aux victimes France Victimes, laquelle l’accompagne au quotidien pour aider les victimes, notamment les enfants, à passer des caps difficiles dans une procédure où libérer la parole, témoigner peut s’avérer compliqué.

L’objectif du ministère de la Justice, formalisé via cette convention-cadre qui s’accompagnera systématiquement de protocoles locaux organisant concrètement l’activité du chien d’assistance judiciaire, est de généraliser son recours, avec 1 chien d’assistance judiciaire par département d’ici 2 ans.


 

La Française des Jeux (FDJ) exploite et commercialise en France les jeux de loterie et de paris sportifs. Elle dispose de 30 000 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire, outre-mer compris. 

Déjà impliquée dans l’accompagnement de ses détaillants et salariés victimes avec la mise en place d’aide financière et disposant aussi d’une cellule d’accompagnement pour ceux se trouvant en difficulté en raison de la crise du Covid, la FDJ souhaite compléter son dispositif d’aide. 

Dans ce cadre, la Française des Jeux s’est rapprochée de France Victimes afin d’être accompagnée par une structure spécialisée pour la prise en charge de ses détaillants et salariés. C’est ainsi que la FDJ et France Victimes ont signé une convention de partenariat en janvier 2023. 

Cette convention prévoit une écoute et un accompagnement juridique, psychologique et social des détaillants et salariés de la Française des Jeux, victimes durant leur travail, d’agressions, de cambriolages, d’attaques à main armée et de catastrophes naturelles type incendie. 


Les victimes disposent ainsi d’une ligne téléphonique dédiée à la FDJ, joignable 7j/7 de 9h à 21h.


« Je souhaiterais vous rapporter mon expérience douloureuse, évidemment singulière, afin d’accroître la connaissance, de me nourrir de cette vague d’indignation publique qui me répare peu à peu et d’apporter ma pierre à votre mission afin que les enfants de demain soient mieux protégés que ceux de ma génération ». 

Voici la citation d'une personne victime qui ouvre le rapport de la Ciivise après deux de travail, d'auditions publiques, de recueil de témoignage (21 288 en tout), de consultations d'experts. 

À chaque rencontre de la Ciivise sur le territoire avec le public, les associations France Victimes étaient présentes pour accompagner les suites des prises de paroles, et proposer une écoute, une aide face aux violences, notamment s’agissant de l'accompagnement judiciaire.

Cette semaine, 23 au 25 janvier, la CIIVISE s'est rendue à Fort de France et l'association ADAVIM-France Victimes Martinique a été associées aux rencontres.

Un an après le lancement de l'appel à témoignages de la CIIVISE, le Gouvernement a annoncé mercredi 21 septembre 2022, la mise en place de premières mesures pour : mieux prévenir les violences sexuelles ; mieux repérer les violences sexuelles ; mieux prendre en charge les enfants victimes. 

Par aileurs, en matière de prévention et de repérage, la Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de Enfance, a annoncé la mise en œuvre d'une grande campagne nationale sur les violences sexuelles faites aux enfants (préconisation 20), ainsi que la création d'une cellule de conseil et de soutien pour les professionnels au contact des enfants (préconisation 3). 

En matière d'accompagnement et de prise en charge des enfants victimes Charlotte Caubel a également évoqué la suspension de l'autorité parentale (préconisation 13), le Garde des sceaux a pour sa part annoncé des réflexions sur le retrait de principe de l'exercice de l'autorité parentale en cas de condamnation d'un parent pour violences sexuelles sur son enfant (préconisation 14), ainsi que l'accompagnement de l'enfant, de façon personnalisée et attentionnée, tout au long du processus pénal. La Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Enfance, a également évoqué la prise en charge des soins pour les enfants victimes (préconisation 15) et la meilleure prise en compte de l'intimité corporelle des enfants par les professionnels (préconisation 17). 

Elle s'est également engagée au déploiement sur l'ensemble du territoire national des unités d'accueil et d'écoute pédiatriques (UAPED, préconisation 7).

Lire le rapport et les chantiers à venir de la Ciivise.


Les autorités judiciaires de Nîmes et notamment Madame la Présidente du Tribunal Judiciaire, Béatrice Almendros, ont sollicité une présentation complète de Mémo de Vie, cette plateforme numérique gratuite, personnelle et sécurisée, qui permet aux personnes victimes et à leurs proches de documenter des faits de violences et d'être accompagnées pour en sortir. Cet outil facilite grandement le travail de tous les professionnels du droit, de la santé et du social. 

Le public invité est diversifié : magistrats, policiers, avocats, chargés de mission spécialisés en violences intrafamiliales, médecins légistes, CIDFF, Réseau Santé Vie Sociale et Réseau Santé Jeunes, associations spécialisées en violences faites aux femmes, CDAD...

Avec une présentation dynamique et interactive, ce type de présentation est un excellent moyen non seulement de faire connaître la plateforme Mémo de Vie et aussi de créer une synergie entre les professionnels qui œuvrent autour des personnes victimes, que celles-ci en aient déjà conscience ou qu'elles soient aidées par Mémo de Vie pour prendre du recul et se rendre compte que les situations vécues sont du harcèlement, des discriminations, des violences...

Gageons que cet exemple fera des émules dans d'autres juridictions !


A eu lieu le 20 décembre la visite du Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de la Première Dame Brigitte Macron et de Charlotte Caubel, Secrétaire d'État chargée de l'Enfance, dans le Tribunal judiciaire d’Orléans pour discuter de l’avenir des chiens d’assistance judiciaire (CAJ) pour aider les victimes mineures. France Victimes était représentée lors de ces échanges par la Présidente de la Fédération, Maryse Le Men Régnier, son porte-parole Jérôme Moreau et évidemment l’association France Victimes locale, AVL-France Victimes 45 déjà dotée d'un chien d'assistance judicaire.

Déjà déployés dans le département et mis en avant lors des procès, particulièrement dans le procès Millas avec Ouchi, a été discutée la signature d’une convention nationale entre le Ministère de la Justice, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la fédération France Victimes, comme hébergeur et interlocuteur naturel des autorités judiciaires dans ce cadre, ainsi que la Société protectrice des animaux (SPA), à laquelle il sera fait appel avec ses bénévoles en cas de difficultés d'hébergement.

L’objectif de cette convention est de doter d'un chien d'assistance judiciaire chaque département, pour qu’il puisse accompagner une victime mineure dès le début de la procédure, au cours de l'instruction et jusqu'à son aboutissement un lors d'un éventuel procès. Ils seront présents dès les Unités d’Accueil Pédiatriques Enfants en Danger (UAPED).

Pour rappel, les CAJ sont des chiens qui ont été formés pour ressentir les émotions des personnes et les soutenir quand elles en ont besoin. Ils peuvent être considérés comme un "outil" supplémentaire pour aider à libérer la parole et rassurer les victimes. Les chiens d'assistance judiciaire pourront s'adresser à toutes les personnes victimes, même des adultes, mais un travail sur les textes devra être effectué en ce sens. 

Pour en savoir plus, voici deux articles complémentaires : 

Par ailleurs, en cette occasion, l'expographie Mots et Maux de Femmes a également été présentée.


Après avoir envoyé une première lettre d’intention en avril 2022, Mémo de Vie a retenu l’attention des partenaires de la Fondation Afnic. L’équipe projet, soutenue par ses mentors de  Make.org Foundation (partenaire depuis la création du projet), a pu s’engager pleinement dans le circuit de sélection dont l’étape finale et l'objectif premier étaient de convaincre le comité exécutif d’allouer au projet Mémo de Vie une subvention pour continuer de diffuser l’outil et de l’améliorer pour aider d’ici 2025, 21 000 victimes de violences. 

S’est alors enchainée la remise d’un dossier complet, présentant le contexte, les objectifs, la stratégie sur 3 ans, l’équipe et les partenaires actuels et potentiels, ainsi que les bilans. Ce dossier était la base du pitch effectué devant le comité de sélection en juin 2022. 

Ces deux étapes validées, l’équipe Mémo de Vie a ensuite été accompagnée par deux interlocuteurs de la Fondation Afnic pour finaliser le dossier. 

C'est en ce début de mois de décembre que le comité exécutif a rendu son verdict désignant Mémo de Vie, lauréat de l’Appel à manifestation d'intérêts de la Fondation Afnic pour la solidarité numérique. 

Qu’est-ce que la Fondation Afnic va apporter au projet ? 

  • Les partenaires du projet vont continuer d’apporter leur expertise sur la stratégie et son développement. Ils seront des interlocuteurs privilégiés, complémentaires aux ressources internes de l’équipe.
  • Un budget total de 150 000€ est alloué au projet et correspondra aux différentes étapes de la stratégie mise en place et des objectifs à atteindre.  

Ainsi, avec ces deux formes de soutien la Fédération s’engage sur 3 axes d’évolutions (développement technique / le pilotage/ la communication) pour atteindre en 3 ans, un total de 21 000 utilisateurs, 94 000 visiteurs, plus de 7 600 comptes dont 2200 comptes actifs par année et pour continuer à former un maximum de professionnels à la prescription de l’outil.

 


La fédération France Victimes a présenté le 14 décembre 2022 son tout nouveau site : infovictimes.fr, en présence de plus de 50 partenaires, dont les associations membres du Réseau, la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes, le ministère de la Justice, le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, et le Fonds de Garantie des victimes.

Créé dans le cadre du projet européen INFOVICTIMS III financé par la Commission européenne et coordonné par l’association portugaise APAV, ce site a pour objectif d’apporter des informations générales à toute victime, en amont ou en complément de sa rencontre avec des professionnels.

Disponible en français mais aussi en anglais, le site infovictimes.fr sera un outil indispensable pour renseigner au mieux les victimes françaises et étrangères, sur le système judiciaire français.

Il est intégré sur la plateforme internationale infovictims.com, qui regroupe les sites internet de 11 pays européens partenaires du projet, permettant ainsi aux victimes et aux professionnels de trouver facilement toute information utile sur les systèmes judiciaires de ces pays.

Chaque site présent sur infovictims.com est disponible dans la langue d’origine du pays ainsi qu’en anglais, et conserve la même structure et identité visuelle afin que les victimes accèdent le plus facilement possible à l’information.

Le contenu du site infovictimes.fr a été élaboré en collaboration avec une quinzaine de partenaires membres du Réseau, et se décline en 4 onglets principaux :

  • Les conséquences psychologiques de l’infraction,
  • Les droits des victimes,
  • La procédure pénale,
  • Les acteurs de la procédure pénale.

Le site infovictimes.fr est ainsi accessible et fonctionnel depuis le 14 décembre 2022 ; il fera encore l'objet de quelques modifications (notamment pour l'ajout de visuels et quelques corrections de phrases traduites par l'association portugaise).

N’hésitez pas à vous familiariser et à vous emparer d’ores-et-déjà de ce nouvel outil !


Le 2 février 2023 la Fédération France Victimes recevait Giuseppina Sapio, maîtresse de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 et chercheuse au CEMTI, spécialiste de la médiatisation des violences conjugales et des féminicides. 

Elle a présenté aux professionnels présents et aux 30 participants en ligne, la restitution critique des expériences de terrain effectuées dans le cadre de la recherche-action menée, depuis 2020, avec la Fédération France Victimes sur l’usage par des femmes en situation de violences conjugales de la plateforme gratuite et en ligne Mémo de Vie. 

Après la présentation de ses travaux précédents et de ses motivations elle a dévoilé les résultats. L'objectif de cette étude a été de mettre en évidence les limites liées l'utilisation et à la prescription de l'outil en situation réelle. Elle a pu constater des éléments de langage mal maitrisés, à souhaité mettre l'accent sur les conditions de travail des associations engagées et apporter des réponses et des solutions pour répondre aux différentes problématiques rencontrées au sein des associations visitées : Bourges, Nice et Strasbourg.

Vous pourrez retrouver l’intégralité de cette recherche ici : https://us06web.zoom.us/rec/share/zwASkry4qODYQW3M6wtFGJf1Wnum2o8K2w22L3Xas-sCbb1XHI0thdz7jcVjjCq_.y3ZRJs4dQaC45Owg?startTime=1675353212000

Code secret: ^&CZ&h0g

Clef de lecture : 

  • Début - 1h18 : Introduction de Giuseppina, son travail, sa méthodologie, sa perception de l’outil Mémo de Vie 
  • 1h18 – 1h32 : Les problématiques de temporalité et solutions 
  • 1h32 - 1h45 : Les problématiques de perception du public pris en charge et solutions 
  • 1h45 - 2h00 : Les réticences du côté des victimes et les solutions 
  • 2h00 – 2h02 : Conclusion de Giuseppina Sapio 
  • 2h02 – 2h05 : Les retours et actions par l’équipe Mémo de Vie suite au travail avec la chercheuse, remerciement 
  • 2h05 – fin : Questions - réponses