Actualités

Capture décran 2024 03 22 à 21.16.36

  • Photo (de gauche à droite) Coralie Fraga et Fatna Hamlil - © Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino⎮France Victimes

L'Abri est un nouveau lieu d'accueil, d'écoute et d'accompagnement destiné aux victimes de violences sexistes et sexuelles en Île-de-France. Inauguré en mars 2024, cet espace a ouvert ses portes en janvier 2024 au siège de la Région Île-de-France, à Saint-Ouen (93) et a été officiellement inauguré le 7 mars 2024. 

Cette permanence est portée par IDFAV (Île-de-France Aide aux Victimes), très récemment adhérente à France Victimes, et qui réunit l'ensemble des associations d'aide aux victimes franciliennes adhérentes à la fédération France Victimes. Sarah Ben Ayoun et Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino sont allées à la rencontre de Coralie Fraga, juriste au sein de l'Abri et Fatna Hamlil, Présidente de l'association IDFAV, pour bénéficier d'un aperçu privilégié de cette nouvelle initiative d'aide aux victimes d'infractions en Île-de-France. L'entretien a été réalisé le 19 mars dans les locaux de l'Abri, situés au Conseil régional d'Île-de-France, à Saint-Ouen.

 

Noëmie : Pouvez-vous vous présenter ? 

Coralie : Je m'appelle Coralie Fraga, je suis juriste à plein temps au sein de l’Abri. Avant cela, j’ai travaillé 3 ans à l'association MEDIAVIPP 91 qui est l'association départementale du 91 pour le réseau France Victimes. 

J’anime avec ma collègue psychologue, Emma Bressy, une permanence de 9h à 18h du lundi au samedi, à l'Hôtel de Région Île-de-France à Saint-Ouen. 

Fatna : Bonjour, Fatna Hamlil, je suis actuellement Présidente de l’association d’aide aux victimes francilienne qui s’appelle Île-de-France Aide aux Victimes (IDFAV). 

 

Noëmie : Un point sur cette association qui coordonne cet espace :  quand a-t-elle été créée ? 

Fatna : IDFAV regroupe toutes les associations franciliennes agréées par le ministère de la Justice et adhérentes à la Fédération France Victimes. C’est une association qui a initialement été créée sous le nom du CLAVIF en 1999 et la modification concernant la dénomination a été faite en juillet 2023. IDFAV a recruté deux salariées à plein temps pour animer cet espace : l’Abri, au siège de la Région Île-de-France.

 

Noëmie : Pouvez-vous présenter l'Abri ?

Coralie : L'Abri se situe au sein du Conseil régional d'Île-de-France. C'est une structure qui a été ouverte ici et qui a vocation à accueillir toute personne qui s’estimerait victime d'une infraction pénale. C'est une permanence qui est à la fois juridique, ça c'est mon volet, et une permanence psychologique, ce volet étant celui de ma collègue Emma Bressy.
On y accueille d'ailleurs les personnes victimes du lundi au samedi de 9h à 18h avec, ou sans rendez-vous. 

Fatna : C’est un projet que nous avons mis en œuvre à partir du mois de janvier 2024, en réponse à un marché de la Région Ile de France. Un accueil physique est proposé dans le cadre de l’anonymat. Il y a également une permanence téléphonique sur les mêmes créneaux horaires. Il y a aussi des contacts qui se font par courriel pour les personnes qui souhaiteraient communiquer de cette manière.

 

Noëmie : Quand est-ce qu'a ouvert l'Abri ?

Coralie : Le début du marché date du 22 janvier et j’ai pris mes fonctions à ce moment-là. Nous avons eu ensuite deux semaines d’installation. Ne serait-ce que pour préparer les locaux, faire les aménagements, la déco. À ce moment-là, il n'y avait pas trop d'activité, la vraie publicité a commencé à se faire le 7 mars, pour l’inauguration. C'est vraiment très récent cette communication, en interne auprès des agents de la Région, et en externe aussi auprès des médias. 

La communication n'est d'ailleurs pas terminée parce qu'ils sont en partenariat avec Ile de France mobilités (ndlr: établissement public local désigné par le code des transports comme l'autorité organisatrice de la mobilité pour la région Île-de-France), ce pour faire vraiment une communication dans l'environnement des transports. 

Pour l'inauguration, nous avons eu entre 90 et 100 appels reçus pour des prises en charge. 

Fatna : L’inauguration a eu lieu le 7 mars, et donc la communication sur cet espace d’accueil devrait se poursuivre dans les mois à venir, avec une perspective dans l’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. 

Cet espace vise aussi à l’accueil du public usager des transports en commun d’Île-de-France, notamment pour les cas de harcèlement. 

 

Noëmie : Vous avez donc une ligne téléphonique dédiée ? 

Coralie : Oui nous avons un numéro vert, il s’agit du 0800 730 650.

Ce numéro a été renseigné sur le site internet de la Région, dans l’intranet pour les agents, au dos de flyers distribués. Ce flyer renseigne également l’adresse courriel de contact pour les victimes (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) mais également le plan d’accès pour s’y rendre. 

 

Noëmie : Est-ce que cet Abri est exclusivement réservé aux agents du conseil régional d’Île-de-France ?

Coralie : Non, ce point d’accueil est ouvert à tout type de personnes qui souhaiteraient en bénéficier. On sait bien que selon les distances géographiques, il nous faudra réorienter des victimes vers une association qui serait plus proche de leur domicile pour faciliter leur prise en charge. Les personnes qui viennent nous consulter actuellement sont domiciliées à Saint-Ouen ou Paris.

 

Noëmie : Est-ce que l’idée c’est d’accueillir les victimes par IDFAV pour ensuite les réorienter au niveau local ?

Fatna : Ce n’est pas vraiment ça, au niveau de l’idée, ça doit plutôt être complémentaire. L’idée, ce n’est pas de créer une porte d’entrée au Conseil régional pour ensuite réorienter vers des structures départementales. C’est plutôt de permettre qu’il y ait une complémentarité entre les deux. Puisque nous voyons bien, qu’il n’y a pas un public victime averti de l’existence de nos associations locales. On est bien saisis dans les Bureaux d’Aide Victimes (BAV) et autres permanences, ce type de lieu d’accueil permettra je pense de toucher des personnes qui, pour l’instant, ne le sont pas.

 

Sarah : Comment se passe l’accueil des victimes ? 

Coralie : Évidemment, comme c’est avec ou sans rendez-vous, il faut que les victimes à l’accueil puissent être redirigées vers nous. L’immense majorité des victimes prend des rendez-vous avant de venir. 

Lorsqu’une victime se présente à l’accueil avec rendez-vous, nous allons la chercher. Nous comprenons que l’environnement institutionnel, le siège de la Région, puisse être impressionnant dans une démarche de demande d’aide.

Pour des victimes qui arriveraient spontanément, les personnels de l’accueil ont reçu plusieurs formations et ont réalisé des journées de sensibilisation pour la prise en charge immédiate : la plupart du temps, ces agents nous appellent pour venir chercher les victimes et les accompagner jusqu’aux locaux de l’Abri.

Parfois, il y a même des agents à l’accueil qui accompagnent eux-mêmes directement les personnes victimes. 

 

Sarah : Est-ce que vous changez la durée des prises en charge à l’Abri ?  

Coralie : Quand on dit victime, on part du principe que c’est toute personne qui s’estime victime, qu’elle ait porté plainte ou non, qu’il y ait un parcours judiciaire entamé ou pas.
Le suivi va donc s’effectuer selon les besoins de la victime : à court ou long terme. C’est variable et il n’y a pas de règles. 

 

Sarah : La ligne téléphonique fonctionne sur quelle plage horaire ?  

Coralie : La ligne téléphonique fonctionne sur les horaires de permanence de 9h à 18h. Pour toute personne qui appellerait en dehors des horaires, il y a une boîte vocale. Cette dernière rappelle le numéro d’urgence téléphonique le 17 pour la Police, en plus de préciser qu’il est possible de laisser un message et nous la rappellerons aux horaires d’ouverture.

 

Noëmie : Il est mentionné un accueil 24/24 à l’Abri, pouvez-vous nous en dire plus ?

Fatna : Effectivement, cet accueil 24/24 est proposé par les agents d’accueil formés du Conseil régional d’Île-de-France. Il y a donc une possibilité de s’y présenter dans le cadre du “lieu sûr” (ndlr : équivaut au terme Safe Place souvent employé sur les réseaux sociaux) si cette personne a une difficulté quelconque pour se mettre à l’abri.

 

Noëmie : The Sorority est une application mobile qui est partenaire de l’Abri, quel travail fait-elle à vos côtés ?

Coralie : Si IDFAV s’occupe de l’accueil juridique et psychologique, The Sorority participe de la visibilisation de cet espace au travers de son application mobile. 

C’est un partenariat intéressant, notamment pour toucher une population plus jeune dans le cadre de nos activités, puisqu’elle renseigne la localisation de ce dernier, comme étant une safe place.

 

Noëmie : Est-ce que ce dispositif est foncièrement différent de l’activité d’aide aux victimes que vous faites habituellement au niveau départemental ?

Coralie : Pour le moment nous n’avons pas assez de recul pour pouvoir parler de rupture dans la prise en charge. En attendant, on constate bien que ce type de dispositif est complémentaire de l’accompagnement que l’on fait dans nos structures associatives plus classiques. WhatsApp Image 2024 03 22 at 21.17.34

Noëmie : Que se passe-t-il si vous posez des congés avec votre collègue psychologue ? 

Coralie : Dans ce cas là, c’est à la structure IDFAV de trouver des personnes pour le remplacement.

 

Noëmie : Quel était l’intérêt pour IDFAV de postuler à ce marché ?

Fatna :  L’intérêt premier est qu’il concernait toutes les victimes d’infractions pénales : notre corps de métier pour toutes les associations franciliennes. D’autre part, c’est un dispositif qui est finalement assez innovant, pour accueillir, d’une part les agents du Conseil régional, mais aussi toute personne qui s’estime victime. C’est d’ailleurs un niveau d’action que nous n’avions pas, nous associations franciliennes. Cela nous permet de répondre à une demande qui n’était pas couverte en qualité de professionnels de l’aide aux victimes. 

Noëmie : Quelles sont les actions prévues pour l’année 2024 ?

Fatna :  Nous avons un travail d’identification à réaliser en tant que structure IDFAV aux côtés de la Région Île-de-France, pour amener cet espace à être mieux connu. 

En 2024, nous organiserons également des conférences de type webinaires, prévues pour les professionnels mais aussi pour le grand public francilien. Il est prévu que ces sessions se déroulent une fois par mois. 

 

INFORMATIONS UTILES POUR L'ABRI : 

  • PERMANENCES IDFAV du lundi au samedi, de 9h à 18h (permanences gratuites de juristes et de psychologues, avec ou sans rendez-vous).
  • Numéro vert (gratuit) : 0800 730 650
  • Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Adresse : Conseil régional d’Île-de-France - 2, rue Simone Veil - Saint-Ouen (93). 
  • 24h/24 et 7j/7 : accueil des victimes en cas de danger, d’agression ou de harcèlement dans l’espace public.

 


À l'occasion du 8 mars 2024, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, France Victimes publie sa deuxième enquête "Féminicides" sur les prises en charge effectuées par le réseau France Victimes en 2022. Le combat contre les féminicides et les violences conjugales reste une priorité nationale en France. Une récente enquête menée par la Fédération France Victimes met en lumière les difficultés persistantes dans l'accompagnement des victimes et des proches touchés par ces tragédies. Les résultats de cette enquête de la prise en charge dans le réseau France Victimes, sur la base des chiffres 2022, soulignent l'urgence d'actions supplémentaires pour prévenir et soutenir efficacement les victimes de féminicides.

Le Bilan des féminicides 2022

En moyenne, une femme décède tous les 3 jours, victime de son conjoint ou ex-conjoint. Trois ans après la précédente étude, France Victimes tire de nouvelles préconisations pour lutter contre les conséquences des féminicides en France. Malgré des avancées dans la mobilisation des Associations d’Aide aux Victimes (AAV) tant lors des violences n'entraînant pas la mort qu’à la suite du décès des femmes victimes, des efforts demeurent nécessaires pour assurer une prise en charge efficace des victimes et de leurs proches.Un Accompagnement Fragilisé

Malgré les efforts déployés par les Associations d'Aide aux Victimes (AAV) du réseau France Victimes, l'enquête souligne les obstacles persistants dans l'accompagnement des victimes. Seulement 7 % des cas ont bénéficié d'un suivi avant les actes de féminicide, tandis que dans 37,5 % des situations, l'accompagnement des proches a pu être assuré après le drame. Ces résultats mettent en lumière la nécessité d'une intervention plus précoce et d'un soutien continu pour les victimes et leurs familles.

L'Impact sur les Enfants

L'étude révèle également que 19 enfants étaient présents lors des actes de féminicide et que peu d'entre eux ont été correctement accompagnés. Il est crucial d'accorder une attention particulière aux besoins des enfants témoins de ces violences, en assurant une évaluation appropriée et en désignant un administrateur adéquat pour les soutenir dans leur processus de guérison.

Solutions et Recommandations

Face à ces défis persistants, France Victimes formule 24 propositions visant à améliorer la prévention, l'accompagnement et la reconstruction des victimes. Parmi ces recommandations, on retrouve :

  • La réquisition systématique des AAV par les tribunaux ;
  • L'amélioration du repérage des situations de féminicides ;
  • Le renforcement des partenariats pour une meilleure coordination entre les acteurs locaux ;
  • L'augmentation significative du budget alloué aux AAV.

Initiatives de France Victimes

En plus de son enquête, France Victimes s'engage activement dans la lutte contre les féminicides en fournissant des dispositifs de protection tels que les bracelets anti-rapprochement et les téléphones grave danger. De plus, la plateforme numérique Mémo de Vie facilite les démarches judiciaires et sociales des victimes de violences.

La publication des résultats de cette enquête souligne l'urgence d'agir pour prévenir les féminicides et soutenir adéquatement les victimes et leurs familles. En mobilisant l'ensemble de la société, des autorités judiciaires aux organisations de la société civile, nous pouvons œuvrer ensemble pour mettre fin à cette violence insoutenable et offrir un avenir plus sûr aux femmes et aux enfants de France.

   pdf Lire le rapport (1.55 MB)



 
Courant décembre, la première intervention sur le thème "Les violences, on en parle ?" a été menée par Élise Bouncer, psychologue référente et Camille Clausse-Pujo, chargée de projets sport à la fédération France Victimes auprès des espoirs U14 en formation au Centre Technique National du Football de la FFF - Fédération Française de Football à Clairefontaine (78).
 
Les échanges ont été riches et collaboratifs, abordant des sujets cruciaux tels que la notion de personne victime, les diverses formes de violences présentes dans le sport et dans la vie quotidienne, ainsi que les conséquences de ces actes. Elles ont également abordé les ressources disponibles pour obtenir de l’aide.
 
Cette initiative a été l'occasion de rappeler l'existence de la ligne d'écoute et d'accompagnement dédiée aux personnes licenciées du football : 01 73 038 442, accessible 7 jours sur 7 de 9h à 21h. 

Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat national entre France victimes et la Fédération Française de Football (FFF), cette dernière ayant exprimé ses besoins de sensibilisations de certains de ses publics par France Victimes et son Réseau : sportives et sportifs entre 13 et 18 ans, puis les encadrantes et encadrants (direction, présidence, entraînement, arbitrage, etc.). 

Des modules d’intervention ont ainsi été créés pour ces deux publics, à disposition des AAV du Réseau, afin de pouvoir les sensibiliser sur les violences (dans le milieu sportif mais aussi hors sport). Certaines associations ont débuté sur le terrain ces sensibilisations.

Pour votre information, la demande de la FFF a permis à France Victimes d’impulser ce travail, mais tout ce matériel de sensibilisations est à disposition de toutes les associations, et pas seulement dans le cadre d’interventions liées au football. Ce tronc commun de modules sera déclinable à tout type de sport, de violence, et sera donc à disposition du Réseau.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter Camille CLAUSSE-PUJO, Chargée de projets Sport à France Victimes : 01 41 83 42 15 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..


C'est avec une profonde émotion que France Victimes se joint à la Nation pour rendre hommage à un homme dont l'engagement envers la justice et les droits humains a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de notre pays mais aussi dans l'histoire de notre réseau : Robert Badinter. Notre Présidente Maryse Le Men Regnier a adressé aux associations une lettre d'hommage dont nous reprendront quelques éléments dans cet article.

pdf Lisez l'intégralité de la lettre de notre Présidente en hommage à Robert Badinter ici (274 KB)

Qui était Robert Badinter ?

Robert Badinter, avocat, homme politique, président du Conseil constitutionnel (1986 à 1995) et académicien français, restera à jamais dans les annales comme le fervent défenseur de la justice et des droits humains. Né en 1928 à Paris, il a été profondément marqué par les injustices subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière politique, notamment en tant que ministre de la Justice, a été marquée par son engagement pour les droits de l'homme et la dignité humaine. Ses combats acharnés pour l'abolition de la peine de mort ou encore celui pour la dépénalisation de l'homosexualité aux côtés de Gisèle Halimi, ont non seulement marqué un tournant historique dans notre pays, mais a également inspiré des générations entières à lutter pour un monde plus juste et égalitaire.

Quel est son héritage dans l'aide aux victimes ?

L'une des contributions les plus significatives de Robert Badinter à la cause des droits des victimes est la loi qui porte son nom. Connu sous le nom de "Loi Badinter", ce texte législatif - le seul qui porte son nom - en faveur des victimes d'accidents de la route incarne l'engagement indéfectible de Badinter pour la justice et la reconnaissance des souffrances des victimes. Ainsi, nous perpétuons son héritage en offrant un soutien et une assistance aux victimes à travers tout le territoire. Il était convaincu que le corps social associatif était le mieux à même de répondre aux enjeux de l'aide aux victimes, parce qu'il était conscient de la complémentarité de l'action de la société civile par rapport à celle de l'État.

Quels liens entre France Victimes et Robert Badinter ?

Suite à la publication du rapport Milliez qu'il a commandé, c'est sous son impulsion qu'en 1982, le réseau des professionnels de l'aide aux victimes a vu le jour. Un réseau regroupé sous la bannière de l’INAVEM, et aujourd'hui France Victimes. Son sens de la justice et sa conviction en la nécessité d'offrir un soutien aux victimes d'infractions ont été le catalyseur de la création de ce réseau, offrant ainsi un maillage solide pour soutenir et assister les victimes à travers le pays. Nombreux sont les professionnels de notre réseau qui ont été inspiré par sa vision politique et qui ont eu la chance d'échanger avec lui. 

Comment lui rendre hommage ?

En cette période de deuil national, France Victimes se joint à la nation pour rendre hommage à Robert Badinter.

La Présidente Maryse Le Men Regnier et le Directeur général de la Fédération ont adressé un mot dans le recueil de condoléances mis à disposition au Ministère de la Justice.

Notre Président Maryse Le Men Regnier a indiqué que le réseau d'associations France Victimes se joindra à la minute de silence prévue le mercredi 14 février à 12h00 en sa mémoire, dans toutes les juridictions. 

Le Président de la République a également convié Madame la Président de France Victimes à se rendre en tribune pour l'hommage national qui aura lieu place Vendôme le même jour.

Un mouvement humaniste et solidaire de l'aide aux victimes

Grâce à sa vision et son action, les victimes ne sont plus "les grandes oubliées du procès " et peuvent compter sur la solidarité et l'engagement de nos 130 associations.

Nous n'oublierons jamais ce que nous lui devons.

Merci


 

 

1

 

Initiée en 1990, par France Victimes (anciennement l'INAVEM) et Victim Support Europe, la journée européenne de l'aide aux victimes est un rappel annuel de l'importance de reconnaître et de soutenir les personnes victimes dans leur parcours. En prévision des élections européennes de 2024, France Victimes, en collaboration avec Victim Support Europe, lance un appel à l'Union européenne et aux candidat·e·s pour renforcer les droits des victimes et garantir une aide adéquate à travers tous les États membres.

La démarche de France Victimes :

France Victimes en association avec Victim Support Europe présente une série de propositions pour renforcer les droits des victimes, à la fois au niveau national et européen. Ces propositions sont le fruit d'une réflexion approfondie et d'une analyse des lacunes actuelles dans la protection et le soutien des victimes à travers l'Europe.

Au niveau européen, France Victimes appelle à la création d'un cadre juridique solide pour garantir un accompagnement égalitaire et empathique de toutes les victimes à travers l'Union. Cela comprend la mise en place d'un service universel d'aide aux victimes, l'extension du numéro d'urgence 116 006 à l'échelle européenne, et une coordination renforcée pour les victimes transfrontalières.

Au niveau national, France Victimes propose un schéma global d'aide aux victimes en France, avec une orientation immédiate des victimes vers des services d'assistance, une évaluation des besoins et une indemnisation juste et rapide, ainsi qu'une évaluation régulière des politiques publiques pour mieux orienter les actions.

Les élections européennes 2024, un tournant dans l'aide aux victimes ? 

Dans l'hexagone, les élections européennes auront lieu le dimanche 9 juin 2024. En Polynésie française, en Guyane, en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Barthélémy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les ambassades françaises et consulats français sur le continent américain, le vote aura lieu le 8 juin 2024.

En 2024, 81 député·e·s européen·ne·s seront élu·e·s en France, deux de plus que lors des élections de 2019. Au total, le Parlement européen comptera 720 membres, contre 705 actuellement.

Les député·e·s européen·ne·s sont élu·e·s au suffrage universel direct à un tour. La législation de l'UE garantit la représentation proportionnelle : le nombre de sièges obtenus par chaque parti sur le nombre total de sièges de député·e·s dépend du nombre de votes recueillis par leur parti. En France, les listes sont fermées, les électeur·rice·s ne peuvent donc pas changer l’ordre des candidat·e·s sur les listes.

  pdf Découvrez l'intégralité de nos 10 propositions (491 KB)

La journée européenne des victimes marque aussi le 3ème anniversaire de Parcours-victimes.fr

À l'occasion de la journée européenne des Victimes, le 22 février, le Fonds de Garantie des Victimes et la fédération France Victimes rappellent l’existence du site parcours-victimes.fr qui guide toutes les victimes de violences dans les principales étapes de leur parcours, depuis les faits subis jusqu’à leur indemnisation. Il s’agit du premier portail regroupant les informations, liens et numéros utiles à destination des victimes adultes et mineures.

 

 

Le sport, souvent perçu comme un terrain de jeu où règnent la camaraderie et la compétition, peut parfois se transformer en un espace où la violence prend racine. C'est aussi parfoi un espace où l'on se répare et se restaure suite à un parcours de violences. France Victimes 31 et la Fédération co-organisent la 37ème édition des Assises Nationales de l’Aide aux Victimes qui se dérouleront les 27 et 28 juin 2024 au Théâtre de la Cité à Toulouse.


Les Assises de cette année se pencheront sur le thème du sport en tant que lieu de violence, et également comme un espace de réparation et de restauration.  

Plusieurs thématiques seront abordées, notamment :

  • Les violences dans le contexte sportif et répercussions sur la vie des victimes et de leurs proches : Les intervenants examineront de près les diverses formes de violences qui peuvent survenir dans le monde du sport, qu'il s'agisse de violences physiques, psychologiques, verbales, etc. , ainsi que les conséquences engendrées sur les victimes et leurs familles.
  • Le rôle et actions des institutions et des associations France Victimes dans la lutte contre les violences dans le sport : Des représentants des institutions et des organisations engagées dans la protection des victimes partageront leurs expériences, leurs défis et leurs succès dans la prévention et la lutte contre les violences dans le sport.
  • La restauration des personnes victimes par la pratique sportive : Au cœur de cette thématique réside l'idée que le sport peut être un espace sécurisant et de reconstruction pour les victimes. Des témoignages inspirants et des études de cas mettront en lumière le potentiel thérapeutique du sport et les initiatives visant à offrir un soutien.

Pour obtenir davantage d'informations et réserver votre place à cet événement, veuillez contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Les places aux Assises de l'aide aux victimes sont limitées.

Programme des Assises de l'aide aux victimes 2024 (MAJ 25/06)

Lien d'inscription

pdf Communiqué de presse - Assises 2024 (151 KB)

 

Tarification 2024

Veuillez noter que seules les inscriptions accompagnées d'un paiement auprès de France Victimes 31 seront prises en compte.

PASS Complet : 110€ par personne incluant l'entrée aux Assises et tous les repas y compris le dîner de gala (gala réservé au Réseau).

Tarifs dégressifs adhérent·e·s en fonction du nombre de personnes inscrites :
• Première personne inscrite : 50€
• Deuxième personne inscrite: 45€
• La troisième personne inscrite et les personnes suivantes: 40€

Tarifs non adhérent·e·s :
→ Étudiant: 25€/pers
→ Non adhérent: 50€/pers + déjeuner du 27 à inclure si souhaité

Restauration :
▶Déjeuner du jeudi 27/06 : 25 €
▶Dîner de gala jeudi 27/06 (réservé aux adhérent·e·s et dans la limite des places disponibles) : 50€
Lunchbox vendredi 28/06 (réservée aux adhérent·e·s) : 10€

PAIEMENT EN LIGNE AVANT LE 20 JUIN 2024. Le montant des frais d’inscription doit être réglé sur le lien Hello Asso dédié en fin de formulaire. 

PAIEMENT PAR CHÈQUE AVANT LE 15 JUIN 2024 à l’ordre de France Victimes 31 et envoyé avec la preuve d'inscription : France Victimes 31 – ASSISES 2024 – Maison des Associations, 3 place Guy Hersant, 31400 Toulouse. L'inscription ne sera validée qu'à réception du chèque.  

𝐂𝐎𝐍𝐃𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃’𝐀𝐍𝐍𝐔𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍: Seules les annulations adressées à FRANCE VICTIMES 31 par courriel au plus tard le 15 Juin 2024 permettront le remboursement des sommes versées.
Courriel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n'hésitez pas à nous contacter au 06 40 90 74 55. Notre équipe se fera un plaisir de vous assister dans toutes les démarches liées à votre inscription.


En cette fin d'année, The Sorority Foundation et la fédération France Victimes ont signé une convention de partenariat.

The Sorority est une application qui regroupe une communauté d’entraide pour les victimes de violences, selon des process pré-établis ; son objet est la lutte contre les violences conjugales, intrafamiliales, contre le harcèlement, et plus généralement contre toutes formes de violence (actuellement + de 70 000 profils vérifiés, femmes et personnes issues des minorités de genre).

Cette convention vise à renforcer la complémentarité entre les 2 structures pour un meilleur accompagnement des personnes victimes, en facilitant l’orientation des victimes en demande de soutien vers les associations d'aide aux victimes, via un ajout sur la carte de l’application The Sorority des coordonnées des 130 associations du réseau France Victimes. 

Mémo de Vie sera également intégrée dans The Sorority comme outil d’aide à disposition des victimes.


Le 9 décembre 2023 s’est tenue la 1re conférence des présidences organisée conjointement par les fédérations France Victimes et Citoyens et Justice à l’Espace Reuilly, Paris 12.

Près de 120 élus de nos associations adhérentes ont pu échanger tout au long de la journée autour de 3 thèmes : 

  • Contraintes, responsabilités et liberté associative ; comment et pourquoi le contexte actuel pèse sur nos associations ?
  • L’articulation des missions entre les associations d’aide aux victimes et associations socio-judiciaires : comment tisser de nouveaux liens au profit des publics reçus ?
  • Quelle communication pour nos associations afin de mettre en avant leur utilité sociale t les rendre plus visibles ? 

La richesse des échanges et la pertinence des débats ont convaincu les deux Fédérations de renouveler de tels temps communs.


 

Face à la croissance constante des agressions subies par les élus, l’AMF (Association des Maires de France) et France Victimes ont signé une convention de partenariat en novembre 2021. Cette convention prévoit de mieux accompagner les maires victimes, sur le plan psychologique, social ou juridique, et de les guider dans leurs démarches après une agression.

Pour tenter d’endiguer le phénomène qui est en augmentation, le Ministère chargé des Collectivités Territoriales et de la Ruralité a mis en place en mai 2023, via son Plan national de prévention et de lutte contre les violences aux élus, un Centre d’Analyse et de Lutte contre les Atteintes aux Élus (CALAE).
Ce centre poursuit deux objectifs : permettre de mieux connaître le phénomène des violences aux élus, de l’analyser et d’adapter la réponse opérationnelle en temps réel, ainsi que permettre de coordonner l’action des forces de sécurité qui agissent sur le terrain. Par ailleurs, ce Centre pilote le déploiement d’un pack sécurité chargé de renforcer la sécurité des élus.

L’un des axes visant à mieux accompagner les élus concerne la mise en place d’un dispositif d’appui psychologique : c’est dans ce cadre que le Ministère s’est rapproché de France Victimes afin d’être soutenu par une structure spécialisée pour la mise en œuvre de son plan et plus précisément en matière d’accompagnement des victimes. C’est ainsi que le Ministère en charge des Collectivités Territoriales et de la Ruralité et France Victimes ont signé une convention de partenariat en novembre 2023 afin de pouvoir faire monter en puissance l’aide et l’accompagnement, notamment psychologique, de l’ensemble des élus victimes dans le cadre de leur fonction.

Cette convention prévoit, via l’ouverture d’un numéro, la mise en place d’un accompagnement psychologique pour les élus victimes et leurs proches, ainsi que la mise à disposition de Mémo de Vie.

Les victimes et leurs proches, peuvent ainsi joindre le numéro dédié à cette convention en composant le 01 80 52 33 84, tous les jours de 9 heures à 21 heures.


Le 25 novembre a été choisi par l'ONU (Organisation des Nations Unies) en 1999 comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en mémoire aux sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République Dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants.

Les femmes subissent de multiples violences dans le cadre de leur couple, de la famille, de leur travail, à l'école, dans l'espace public comme sur Internet. Il s'agit de violences physiques, sexuelles, économiques, administratives, verbales, psychologiques.

Toutes ces situations sont prises en compte par les 1650 professionnels des associations France Victimes, partout sur le territoire.

Les associations France Victimes proposent des services gratuits d'informations sur les droits, de soutien psychologique et d'accompagnement social dans le cadre d'une prise en charge globale et pluridisciplinaire.

1. Une communication commune

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce samedi 25 novembre 2023, la fédération France Victimes et le Réseau se sont mobilisés autour d’une communication commune concernant les gestes à connaître.

En effet, cette communication montrait les différents signes à reconnaître pour appeler à l’aide, même en présence de l’agresseur :

  • Montrer la paume de sa main,
  • Demander dans un bar où est Angela,
  • Dessiner un point noir dans la main, etc.

2. Une communication locale

Au local, les associations France Victimes ont mené des actions de préventions et de sensibilisation autour de ciné-débats, de colloques, d’interventions d’affiches, etc.

Nous vous proposons un focus :

 

 

Remaid - France Victimes 26 :

L’association a coordonné la pdf campagne Ruban Blanc (6.96 MB)  ayant pour objectif de sensibiliser aux différentes formes de violences dont les femmes sont victimes et d’amener à une mobilisation pour qu’elles disparaissent.

Certaines actions sont encore à venir cette semaine, n’hésitez pas à consultez le programme ici.

Par ailleurs, l’association a également organisé une conférence sur le « parcours d’une victime de violences ».

 

 

 

 

AVNIR 38 :

L’association a présenté ses actions et ses missions afin d'informer des professionnels ainsi que le grand public. Elle était présente à deux stands :

  • Centre Hospitalier Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu (présentes : juristes et psychologue) - le 21 novembre toute la journée,
  • Lycée de L’Oiselet de Bourgoin-Jallieu pour une écoute (présentes : juristes et psychologue) – le 23 novembre le matin

De plus, un ciné-débat a été organisé autour du film « L’amour et les forêts » (thème de l’emprise) au Kinepolis de Bourgoin-Jallieu, avec l’intervention de deux professionnelles du CRIAVS de la délégation de Grenoble et l’association AVNIR 38.

87 personnes étaient présentes lors de cet événement.

 

CADSAV Tourcoing :

L’association avait prévu toute la semaine des actions de sensibilisation par différents ateliers, interventions, etc., notamment :

  • Une initiation de self défense,
  • Un théâtre forum interactif avec l’association les farfadets,
  • Des conférences sur les violences faites aux femmes,
  • Un atelier de gestion de conflit « Face à l’agressivité des usagers comment réagir et agir »,
  • Une rencontre de l’association avec les centres sociaux sur les phénomènes d’emprise, les outils de protection, les aides qui peuvent être mises à disposition des femmes victimes,
  • Des expositions dont Mots et Maux de Femmes, À corps perdu et Violences « elles disent non ». Les trois expositions étaient sous forme de photographies accompagnées de témoignages.

 

 

 

 AVL 45 :

  

Tout comme l’association CADSAV, AVL 45 a également proposé toute la semaine différentes actions à destination du grand public et également des professionnels :

  • Exposition Mots et Maux de Femmes, avec la présence de l’association sur place,
  • Trois stands ont été tenus au CHAm ainsi qu’au Centre social de Pithiviers afin d’informer et de sensibiliser le public et également pour y présenter les services de l’association,
  • Conférence au CHU d’Orléans autour des violences faites aux femmes et leurs enfants,
  • Ciné-débat autour du film « passage en enfer ».

 

Espoir Colmar :

 

 

Le service d’aide aux victimes de l’association Espoir – Colmar a organisé le 25 novembre 2023 au CDRS à Colmar la représentation d’une pièce de théâtre « Alice aux pays des peurs » présentée par l’association OZ’ARTS CITOYENS grâce au partenariat CDAD68, Ville de Colmar et Préfecture, Délégation au Droit des Femmes.

Elle met en scène une femme, victime de violences conjugales et son parcours pour se sortir des violences : l’installation de l’emprise, le soutien de son entourage, la place de la Justice…

OZ’ARTS CITOYENS a monté cette pièce à partir de situations réellement rencontrées par les associations socio judiciaires.

 

 

AVEDEACJE - France Victimes 27 :

L’association est intervenue le vendredi 24 novembre à Gaillon avec la tenue d’un stand en lien avec la Maison de la Santé et elle a également participé au colloque Violences IntraFamiliales (VIF) du CASEVA d’Evreux le 23 novembre avec notamment la présentation d’un projet de RCV VIF en lien avec le SPIP.

 

France Victimes 54 :

L’association a participé à 4 temps forts qui illustrent bien la diversité des différents partenariats : 

  • Jeudi 23 novembre : sensibilisation des personnels des Centres Communaux d’Action Sociale de la Métropole du Grand Nancy,
  • Samedi 25 novembre : participation à l’après-midi organisé par la Ville de Nancy sur le site de la future maison des femmes,
  • Lundi 27 novembre : action de sensibilisation des élèves et étudiants du CHRU de Nancy organisée par le CHRU et la Région Grand Est (participation à une table ronde avec différents acteurs : gendarmerie, UMJ, sage-femme, associations, …).
  • Mardi 28 novembre : le Soroptimist International NANCY a organisé la 10ème opération cinéma le soir à 20 heures au Cinéma Royal à Saint-Max , dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. 

Cette soirée a débuté avec la présentation du Soroptimist International, suivie de la projection du film « L’amour et les Forêts », et s’est clôturée par un temps d'échanges et de débats sur le thème de l'emprise, avec Anne-Sophie Gavriloff, présidente de France Victimes 54.

Les bénéfices de cette soirée ont été reversés à France Victimes 54 qui participe à la lutte contre les violences faites aux femmes, en accompagnant les victimes de violences conjugales.

                                                                      

SCJE :

Le réseau de lutte contre les violences faites aux femmes du douaisis, dont le SCJE-France VICTIMES 59 fait partie en tant qu’association d’aide aux victimes, s’est de nouveau mobilisé ce samedi 25 novembre 2023 au sein du Centre Communal d’Actions Sociales de WAZIERS.

Soutenue par quatre centres sociaux locaux, la journée a été organisée sous forme de représentation du « parcours d’une femme victime de violences », en positionnant les associations et services en fonction de leur moment d’intervention auprès des personnes victimes (prévention, prise en charge, accompagnement, reconstruction…).

Le public était au rendez-vous, des personnes victimes aux jeunes du quartier, les différents ateliers, dynamiques, ont favorisé la prévention contre les formes de violences. L’estime de soi et le parcours de reconstruction ont pu, notamment, être illustrés par la participation d’une coach venue dispenser des cours de boxe.       

  

 

 AVEMA Ain :

L’association a accueilli ses partenaires et usagers pour évoquer le contrôle coercitif et présenter les dispositifs pour prendre soin des femmes victimes.

Madame la procureure de la République et Madame la vice-présidente du conseil départemental étaient présentes.       

 

VIFFILAVI :

Le service d’aide aux victimes VIFFILAVI est intervenu à la Maison des étudiants sur le campus de l’Université Lumière Lyon 2 pour sensibiliser les étudiantes et les étudiants à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

L’association propose une permanence spécifique pour les jeunes de 12 à 25 ans.

Découvrez leur stand ici.

 

France Victimes 02 :

L’association a créé une campagne de communication « Du conte de fée à la réalité, ne laissez pas le prince charmant devenir méchant »

                                                                                           

 

France Victimes 78 :

Afin de mettre en lumière l'aide et le soutien apportés par l'association, Jonathan Portier, le directeur de l'association, a répondu aux questions de TV78.

Retrouvez son intervention à partir de 19 minutes ici.

 

France Victimes 77 - AVIMEj :

L’association à participé à trois actions phares :

 

Une intervention le 24/11 aux assises pour l'élimination des violences faites aux femmes organisées par la CAMVS au sein de EOGN - École des officiers de la gendarmerie nationale auprès de leurs partenaires du territoire soulignant encore l'essentialité d'un maillage interprofessionnel resserré et fort dans ce domaine,

 

 

 

 

 Une participation le 25/11 à la journée dédiée organisée par la mairie de Coulommiers, le matin aux côtés l’association Colosse aux pieds d'argile pour évoquer les violences dans le sport et l'après-midi pour une sensibilisation sur les violences dans la sphère publique avec les forces de l'ordre,

 

 Une invitation de toute l’équipe France Victimes 77 - AVIMEJ à la soirée organisée par la scène musicale "Les Cuizines" et la Ville de Chelles : « Seule la musique peut me toucher », l'occasion d'échanger sur les violences sexistes et sexuelles dans les milieux festifs.