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En France, le taux de suicide est l’un des plus élevés des pays européens, et constitue la deuxième cause de mortalité des 10-25 ans après les accidents de la route.

Un numéro national de prévention du suicide gratuit a été mis en place dans le cadre du Ségur de la santé, dans la continuité de la feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018. Cette ligne d’appel nationale constitue une réponse essentielle à l’enjeu de l’accès et du maintien du lien avec le système de soins des personnes en souffrance.

Le 31 14 est entré en fonction le 1er octobre 2021, et fonctionne sur l’ensemble du territoire, 24H/24 et 7J/7. Il est assuré par des professionnels de soins spécifiquement formés pour assurer des missions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’intervention, au sein de centres régionaux répondants situés dans des établissements de santé, et en lien notamment avec le SAMU. Il est également au service des professionnels de santé désirant en savoir plus sur la prévention du suicide ou ayant besoin d’un avis spécialisé.

Ce nouveau service permet la prise en charge sanitaire des personnes ayant des idées suicidaires, depuis les premières idées de mort jusqu’à la crise suicidaire.

La stratégie nationale de prévention du suicide de la France se complète avec ce numéro, et conformément à la préconisation de mise en place d’une stratégie globale de prévention du suicide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la France propose désormais quatre directions complémentaires associant les parties prenantes concernées (associations, experts, chercheurs, professionnels) :

  • Le dispositif VigilanS (http://dispositifvigilans.org) de veille et recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide dans les suites de leur sortie des urgences ou d’une hospitalisation.
  • Des formations à la prévention du suicide de professionnels de santé (évaluation du potentiel suicidaire et intervention de crise suicidaire) et le déploiement de réseaux Sentinelles ; formation des médecins généralistes à la prise en charge de la dépression, incluant le repérage du risque suicidaire.
  • La prévention de la contagion suicidaire (dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les lieux publics ou les institutions (https://papageno-suicide.com)
  • La mise en place du 3114, le numéro national d’appel pour les personnes en détresse psychique.

 

Une campagne nationale de sensibilisation contre les violences sexuelles sur mineurs et notamment l'inceste à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant a été lancée par la Gendarmerie de l'Hérault, soutenue par la Gendarmerie nationale et Face à l'inceste, avec le partenariat en particulier de la fédération France Victimes. 

Afin d’atteindre un large public, trois spots vidéos ont été dévoilés ce 20 novembre 2021 sur les réseaux sociaux de Face à l’inceste, la Gendarmerie Nationale, le 119, France Victimes et la FF-CRIAVS.

Chacune de ses vidéos délivre un message différent :

  • Pour le 119, l’intérêt est d’inviter les témoins et les personnes proches d’un enfant victime présumé à appeler le numéro afin d’alerter sur un enfant en danger.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

  • Pour la fédération France Victimes, la mission est de rappeler que nous sommes là, avec le 116006 numéro d’appel national pour écouter et mettre en lien les victimes avec notamment les associations France Victimes, formées pour mieux accueillir leur parole et les accompagner dans les démarches et procédures judiciaires.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

  • Pour le 0806 23 10 63, l’objectif est d’interpeller les personnes attirées sexuellement par les enfants pour prévenir tout passage à l’acte, en composant le numéro STOP 0806 23 10 63.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

Chacun de ces spots est un rappel : les victimes ne sont plus seules et il existe différents moyens pour sortir de ces situations.

Julien MASDOUA, acteur dans la série quotidienne diffusée sur France 2 Un si grand soleil et parrain de l’association Face à l’inceste, prête son image et sa voix pour ces trois clips réalisés à l’initiative de la Gendarmerie de l’Hérault et tournés à Montpellier en juillet dernier.


 

Suite à la publication du 24 novembre 2021, d’une tribune signée par plus de 6 000 magistrats et greffiers, pour dénoncer les conditions de travail dégradantes et un mal-être de plus en plus présent, un appel à une mobilisation a été lancé dans toute la France mercredi 15 décembre 2021 à l’ensemble des professionnels de la justice afin de faire entendre leurs voix.

La fédération France Victimes et son réseau se sont mobilisés ce 15 décembre 2021 avec les magistrats, greffiers, auditeurs de justice, avocats devant le ministère de l’Économie et des Finances pour montrer sa solidarité auprès du personnel judiciaire, partenaire quotidien essentiel des Associations d’Aides aux Victimes, qui ne peut plus exercer ses missions dans des conditions dignes pour eux-mêmes et surtout pour les justiciables (manque de temps, manque de moyens etc.). 

"Par ricochet, ces difficultés se font également ressentir pour les 130 associations de France Victimes, qui participent à la politique publique d'aide aux victimes depuis plus de 40 ans ", indique la fédération dans une note aux rédactions. 

Le Réseau associatif a répondu aussi à l'appel à cette solidarité de la Fédération en rejoignant le mouvement des magistrats à Lille, Lyon, Tours, Nevers, Saint-Nazaire...


2021 1709 Formation ref eve co ensble

Le vendredi 17 septembre 2021, le SADJAV a accueilli dans l’auditorium du Millénaire les référents « crises majeures » des associations d’aide aux victimes du réseau France Victimes pour une journée de formation et d’échanges sur leurs missions.

Cette journée, co-organisée par le SADJAV et France Victimes, s’est ouverte sur la présentation de la politique publique d’aide aux victimes, puis sur la présentation de la cellule interministérielle d’information du public et d’aide aux victimes (Infopublic) activable depuis le 1er juillet 2020 en cas de crise majeure sur le territoire national, complétée par une présentation par la Délégation interministérielle à l’aide aux victimes représentée par Rémi Favier, du projet SIVAC (Système d’information Interministériel des Victimes d’Attentats et de Catastrophes).

Elle s’est poursuivie par de riches retours d’expériences de magistrats particulièrement concernés par la prise en compte des victimes en situation de crise majeure : Julie Holveck, ancienne vice-procureure et référente « victimes » du Parquet National Anti-Terroriste, notamment en charge de l’enquête des attentats des 7-8 et 9 janvier 2015, et Julien Heuty, ancien Secrétaire général adjoint auprès de la Procureure générale de Paris en charge de l’organisation du procès des attentats de Paris du 13 novembre 2015.

Toutes les étapes de la prise en compte des victimes par l’institution judiciaire, de la crise jusqu’à l’organisation du procès, ont ainsi pu être mises en lumière.

L’après-midi, les associations d’aide aux victimes ont pu échanger sur leurs retours d’expériences de terrain. Ce fut le cas notamment de l’association d’aide aux victimes de Montluçon suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine d’octobre 2020, de l’association REMAID France Victimes 26 suite à l’attentat de Romans-sur-Isère d’avril 2020, et également de l’AVIPP dans le cadre de l’accompagnement des familles des victimes de l’incendie du Cuba Libre à Rouen d’août 2016, et ce jusqu’au procès.

Enfin, cette formation qui a également accueilli comme invitées deux représentantes de Victim Support Europe, a été l’occasion de présenter les outils opérationnels de coopération internationale au bénéfice des victimes, mais aussi les travaux du Centre européen d’expertise pour les victimes de terrorisme, ainsi qu’une mise en perspective des pratiques françaises en matière de terrorisme avec les normes européennes avec Isabelle Sadowski, directrice juridique et de la coordination de l'aide aux victimes de France victimes.

Merci au Sadjav pour ce compte-rendu et son utilisation.


 

 

Dans une capsule vidéo, explication sur la justice réparatrice au service des violences à caractère sexuel, dans le cadre de la campagne « Sans oui, c’est non ! ».

Cette campagne a divers objectifs, notamment celui de sensibiliser et de prévenir la communauté universitaire face aux problématiques des violences à caractère sexuel et de démontrer l’importance de ce qu’est le consentement. Et aussi de permettre aux personnes d’avoir les bons outils en mains afin d’avoir le meilleur comportement lorsqu’elles sont témoins de violences sexuelles et ainsi faire connaître les ressources médicales, légales et psychosociales.

Elle y aborde les bienfaits d’une nouvelle modalité pour accompagner les personnes qui sont dans les situations de violences à caractère sexuel, et explique ce qu’est la justice réparatrice et ce qu’elle peut apporter aux victimes et aux personnes qui les ont agressées.

La justice réparatrice, est une intervention basée sur l’accompagnement, l’écoute et la bienveillance, et, est une option supplémentaire pour aider les personnes aux prises avec des situations d’agressions ou de harcèlements à caractère sexuel.

Catherine Rossi est professeure à l’École de travail social et de criminologie à l'Université Laval à Québec et responsable de l’équipe Violence justice des Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV) dont Olivia Mons porte-parole de la fédération France victimes est membre.  

Pour voir la video, c'est ici !


 

La « victime » est une valeur fondatrice de la culture occidentale. Dans le même temps, la personne victime fait partie de notre quotidien au travers des médias et de nos discussions lorsque l’actualité tragique interpelle et bouleverse nos certitudes. Pourtant son approche scientifique est relativement récente.

L'Université de Liège vous invite à découvrir son nouveau MOOC (Massive Open Online Course) intitulé : VictimeS - Introduction à la victimologie. Ce cours propose, dans un premier temps, d’analyser selon une approche socio-historique les contours du concept de victime qui définissent la perception que nous en avons aujourd’hui. Dans un second temps, ce cours aborde sous l’angle criminologique et psycho-médico-légal les différentes formes de victimisation, la question du traumatisme psychique et les moyens institutionnels et thérapeutiques pour venir en aide aux victimes.

Il propose une analyse fine des concepts et des notions-clés de la victimologie. Il est l’occasion aussi de comprendre les mécanismes d’aide aux victimes qui sont mis en place dans les pays francophones (belge, français, suisse et canadien).

Le MOOC est ouvert à tous et toutes gratuitement.

Informations et inscription : https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/victimes-introduction-la-victimologie/">https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/victimes-introduction-la-victimologie/  

Retrouvez le teaser du MOOC sur Youtube par ici : https://youtu.be/MNjv6_q1Ek0  

Retrouvez le communiqué de presse ici :  pdf Communiqué de presse MOOC Victimologie (1.25 MB)


APHP

L’AP-HP a récemment été une victime d’une attaque informatique qui a porté sur un service sécurisé de partage de fichiers hébergé et utilisé par l’AP-HP. Ce service lui permet d’assurer le stockage et le partage sécurisé de fichiers, en interne et en externe. Des résultats d’examen de dépistage Covid-19 y étaient stockés, à titre exceptionnel.

Cet incident a été notifié à la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), comme prévu par l’article 34 du règlement européen sur la protection des données (RGPD). L’autorité judiciaire a été saisie par l’AP-HP et le ministère des Solidarités et de la Santé.

Les victimes ont par ailleurs reçu un courriel de l’AP-HP pour les informer, et les inviter à aller sur le site : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/ dont la fédération France Victimes est membre. Une enquête préliminaire diligentée sur les instructions du Parquet de Paris, section J3, est ouverte à la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BL2C) de la direction régionale la police judiciaire de Paris, sous le numéro de procédure 2021/160, pour les infractions d’accès et maintien dans un Système de Traitement Automatisé de Données (STAD), extraction frauduleuse de données d’un STAD et collecte frauduleuse de données à caractère personnel.

Les personnes concernées qui seraient victimes d’une approche malveillante, par mail, SMS appel téléphonique, ou autre utilisant les données divulguées, et notamment leur numéro de sécurité sociale, peuvent déposer plainte si elles le souhaitent en utilisant le formulaire de lettre plainte sans avoir besoin de se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie

Retrouvez tous les conseils de Cybermalveillance.gouv.fr pour se prémunir contre les éventuelles conséquences de ce vol de données.  Par ailleurs, si vous avez besoin d'aide dans vos démarches, n'hésitez pas à contacter le 116006, numéro d'aide aux victimes (appel et service gratuit - 7j/7 -  hors métropole 01 80 52 33 76) ou l'association d'aide aux victimes proche de chez vous !


Depuis toujours, les associations France Victimes accueillent des enfants victimes directement ou par le biais de leurs représentants, ou encore via les missions spécifiques d'administrateurs ad hoc que le réseau France Victimes peut mener (près de 1500 nouvelles désignations par an pour représenter des enfants victimes dont les intérêts ne peuvent pas être sauvegardés par leurs représentants légaux). 

De nouveaux outils sur l’accueil et la prise en charge des mineurs victimes au sein des associations France Victimes

En 2021, la Fédération a souhaité travailler plus particulièrement sur la prévention et la protection enfants victimes et aussi donner l'information aux enfants, comme aux professionnel.l.es que les 130 associations du Réseau avaient toutes les compétences pour accueillir ces enfants et les accompagner judiciairement.

C'est la raison pour laquelle, deux dépliants ont été réalisés :

- l'un à destination des enfants/ado directement : pdf télécharger ici (2.66 MB)

- l'autre à destination des intervenant.es dans cet écosystème : pdf télécharger ici (383 KB) .

De plus, les associations France Victimes ont reçu un cahier technique, qui propose un cadre de référence dans la prise en charge des mineur·e·s – qu’ils / elles soient victimes (in)directes ou co-victimes - au sein d’une association FV, permet de mutualiser les connaissances et de valoriser les bonnes pratiques locales.

 

Une Grande Cause citoyenne de Make.org pour "Protéger les enfants de toutes les violences"

Après la consultation citoyenne "Comment protéger les enfants contre toutes les formes de violences ?" à laquelle la Fédération a contribué, le 23 septembre 2021 a été présenté le plan d'actions, issues des propositions des 71 000 citoyen(ne)s ayant participé à la consultation. Ce plan de 9 actions co-construites avec l'ensemble des partenaires de la Grande Cause a été divulgué en présence de Edouard Durand, magistrat et coprésident de la Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE), de l'artiste Mai Lan Chapiron et de nos partenaires porteurs d'actions. Elles seront mises en œuvre durant les deux prochaines années sous le pilotage de Make.org Foundation.

#ProtegerLesEnfants 


 

Voilà 1 an que la plateforme Mémo de Vie est lancée. Nous comptabilisons aujourd’hui plus de 20 000 visiteurs uniques, plus de 2 355 comptes créés, plus de                          7 625 événements renseignés et plus de 11 950 documents et médias sensibles enregistrés. Ces chiffres et les retours des personnes victimes utilisatrices ainsi que des professionnels qui les accompagnent attestent de l’utilité et du soutien apporté par Mémo de Vie, que ce soit aux victimes comme aux professionnels. 

En effet, nous savons parfois combien chacun d'entre nous, professionnels ou non, sommes démunis face à certaines situations, quand des violences sont révélées ou suspectées. C’est pourquoi, Mémo de Vie a également vocation à faciliter le travail des professionnels. Après plusieurs ateliers en collaboration avec nos territoires pilotes nous vous proposons aujourd’hui de vous saisir d’un nouveau support spécialement prévu pour vous : l’Affiche de prescription

Vous y trouverez un parcours de prescription intuitif pour reconnaitre et donc prescrire facilement un besoin exprimé et une solution apportée par les fonctionnalités de Mémo de Vie. En plaçant l’affiche dans les bureaux d’entretiens, face à vous et derrière la personne accueillie, vous pourrez vous remémorer les possibilités en un clin d’œil. 

L’affiche rejoint les autres supports de communication à destination des professionnels

N’hésitez pas à partager les informations et le lien aux ateliers de formation de l’outil à tous les acteurs de l’aide aux victimes.

Nous sommes aujourd’hui plus de 1 200 professionnels formés à la prescription et 60 000 informés sur l’outil, ne nous arrêtons pas là, et venez-vous inscrire aux prochains ateliers juste ici !

De plus nous tenons à vous informer que nous avons ajouté des versions "images" que vous pourrez directement publier sur vos réseaux sociaux ou en éléments de communication pour diffuser et rendre accessible Mémo de Vie à un maximum de personnes victimes dans le futur. 

Les supports de communication à destination de ces dernières restent à votre disposition. 

Et en kit imprimés via le formulaire.


116006 CatherineBertrand 09072021Le ministère de la Justice avait décidé de limiter le temps d’écoute des victimes sur la plateforme gouvernementale 116 006, numéro d’écoute pour toutes les victimes, notamment victimes d’attentats, de violences intrafamiliales (incestes, violences conjugales…), de violences faites aux femmes, alors même que le Président de la République a décrété la lutte contre les violences faites aux femmes « grande cause nationale du quinquennat ».

Le garde des Sceaux a rapidement décidé de supprimer cette notion de limitation du temps d'écoute, indiquant bien que l'objectif était de permettre à un maximum de victimes d'avoir accès au service. La fédération France Victimes a donc déposé une réponse à l'appel d'offre en ce sens.

Des négociations sont maintenant en cours entre la Fédération et le service des marchés du ministère de la Justice. Elles devraient aboutir avant le 31 octobre 2021, date d'échéance du précédent marché public.

Nous avons réuni les membres du Collectif afin de l'interroger sur la continuation de ce Collectif, et la grand majorité a souhaité poursuivre les échanges. La mobilisation autour de l'écoute des victimes, et puis plus largement autour de cette question fondamentale de l'aide aux personnes victimes fera l'objet d'une rencontre entre les membres à Paris pour déterminer les bases communes de réflexion et d'éventuelles futures mobilisations.

 

Les raisons de la mobilisation initiale

Face à cette limitation, qui est en totale contradiction avec le droit des victimes, la fédération France Victimes, en charge actuellement de ce numéro, lance aujourd’hui, avec les 130 associations locales d’aide aux victimes ainsi que des associations de victimes, le "Collectif France Victimes pour l’écoute des victimes" pour demander la suppression de la limitation du temps d’écoute des victimes.

Pour le Collectif, l’écoute des victimes est le cœur de notre humanité et la base de tout accompagnement. Les victimes doivent avoir le droit et le temps de partager et de s’exprimer sur les violences qu’elles subissent afin d’être prises en charge au mieux.

En voulant dans son appel d’offres public limiter le temps d’écoute des victimes, la justice française tourne le dos aux centaines de milliers de victimes. Accidents, viols, attentats, maltraitances, harcèlements.... Pas plus de 6 minutes !

En Europe, la France a été la première à construire un droit des victimes. Aujourd’hui, alors que la France prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne, c’est l’Europe qui donne une leçon à la France.

L’organisation européenne Victim Support Europe, ainsi qu’une quinzaine d’associations européennes d’aide aux victimes, ont écrit au Président de la République Emmanuel Macron afin de l’alerter sur cette limitation, qui va à l’encontre du droit européen des victimes.

* Illustration Catherine Bertrand