France Victimes se mobilise pour les victimes d’actes racistes et antisémites
En cette 3e semaine de mars, le gouvernement relance une campagne « tous unis contre la haine » et réaffirme une de ses priorités, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme : http://www.gouvernement.fr/tous-unis-contre-la-haine.
La loi interdit et sanctionne le racisme et l'antisémitisme sous toutes leurs formes. Les victimes de ces propos, de ces actes emprunts de haine sont accompagnées au quotidien par des acteurs spécialisés comme la Licra (Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme) et par le réseau d’associations d’aide aux victimes de France Victimes.
Pour compléter l’accompagnement et la qualité de l’accueil offert aux victimes par France Victimes et la Licra, nos deux organismes ont décidé de conventionner pour la 3e année.
L’objectif de l’action est d’améliorer la prise en charge des victimes par une connaissance plus pointue des thématiques liées au racisme, à l’antisémitisme, à la xénophobie et aux discriminations et de travailler ensemble et de façon complémentaire par rapport aux réponses à apporter au public bénéficiaire sur ces problématiques spécifiques.
Nous avons défini ensemble trois axes principaux de collaboration :
- Le renforcement des liens au niveau local entre les associations France Victimes et les sections de la Licra, réparties sur le territoire ;
- La mise en place de saisines réciproques (orientation des victimes entre la Licra et France Victimes) pour améliorer la prise en charge globale des victimes ;
- La mise en place de formations réciproques.
Par ailleurs, France Victimes a participé à une audition à l'occasion d'un projet européen PRINT sur la « Prévention du racisme et de l'intolérance ». Ce projet franco-allemand est managé pour la France par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) et le ministère de la Justice français.
France Victimes a pu présenter son action en général, et son partenariat avec la LICRA, avec notamment la création de binôme FV/Licra pour accueillir les personnes victimes, le traitement expérimental des mains courantes pour offrir aux victimes un service de proximité. France Victimes a également appelé la vigilance des différents acteurs sur le traitement judiciaire de ce type d’infractions parfois « sur-victimisant » et fait part de sa suggestion de compléter la réponse pénale par une proposition de Justice restaurative, en direct ou bien entre des personnes qui ne se connaissent pas, mais qui ont agi et subi des faits similaires.