Soutien psychologique

Le soutien psychologique proposé par une association d'aide aux victimes peut prendre diverses formes: un accueil psychologique auprès des victimes directes et indirectes, des debriefings collectifs et des groupes de parole.

Le psychologue met aussi en place des partenariats et participe activement à la vie institutionnelle de l'association. Il peut animer des formations, effectuer des communications et représenter l'association auprès de partenaires extérieurs.

Un psychologue peut également superviser les équipes.

Dans une volonté de professionnalisation du réseau, l'INAVEM aide et forme les psychologues. Une fiche "fonction salarié psychologue" a ainsi été créée. Cette fiche expose les fonctons, les profils de poste et les éléments de rémunération.  pdf Voir la fiche ... (71.79 KB)

Le psychologue respecte un cadre déontologique, lié à ses fonctions, mais aussi à la structure dans laquelle il travaille.

 

Compte rendu de la journée de regroupement des psychologues INAVEM (mars 2009) : pdf Lire le compte rendu (502.84 KB)

 

L'accueil psychologique des victimes

 

Les psychologues des associations d'aide aux victimes ont pour mission d'intervenir dans le post-immédiat et le moyen terme. Le soutien psychologique apporté aux victimes peut être, en fonction des cas, individuel ou collectif.

 

Les missions des psychologues sont les suivantes :

  • Soutien psychologique des victimes d'infractions pénales et d'accidents collectifs, limité dans le temps (au maximum jusqu'au procès ou durée équivalente). Il s'agit non seulement des victimes directes mais aussi des victimes indirectes ou collatérales (par exemple les parents d'enfants assassinés). Ce soutien psychologique reste seulement centré sur les conséquences directes de l'infraction ou de l'accident.
  • Explicitation et accompagnement des victimes aux différentes étapes de la procédure pénale et notamment au procès d'assises.
  • Accueil et orientation des proches des victimes (parents, conjoints, frères et soeurs..)
  • Rédaction d'attestations à la demande des victimes
  • Orientations thérapeutiques

 

 

Ces missions peuvent être complétées par :

  • des debriefings psychodynamiques collectifs pour des groupes constitués de victimes (salariés d'une entreprise, urgentistes..)
  • des groupes de parole

 

 
 

 

 

Le travail institutionnel

 

Le travail institutionnel fait partie intégrante du travail du psychologue d'une association d'aide aux victimes. Il représente une part importante de son travail.

 

Contacts et partenariats avec :

  • Cellules d'Urgence Médico-Psychologique ( CUMP)
    • Structures de soins psychiques en vue d'orientations thérapeutiques: services de psychiatrie, cmp, cmpp...
    • Services médicaux: dont les Urgences Médico-Judiciaires (UMJ) ...
    • Services enquêteurs: police, gendarmerie, brigades de protection des mineurs
    • Services judiciaires: notamment les parquets
    • Services sociaux
    • Associations spécialisées locales ou nationales : associations de victimes ...
  • Participation aux réunions d'équipe
  • Participation aux développements de projets
  • Participation aux comités de suivi dans le cadre d'événements graves
  • Suivi des stagiaires psychologues
 

Formations et représentations extérieures

 

Le psychologue d'une association peut dispenser des formations sur l'accueil psychologique des victimes auprès de partenaires.

 

Il peut également représenter l'association à l'extérieur : participation à des congrès, colloques, journées scientifiques, journées de travail, regroupement des psychologues des AAV ...

 

 

 

Supervision

 

La mission de supervision de l'équipe d'intervenants (salariés et bénévoles) est confiée à un psychologue différent de celui intervenant dans l'association en direction du public.

 

Cadre et déontologie.

 

Le psychologue se doit de respecter la Charte et le code de déontologie de France Victimes à laquelle adhère l'AAV qui l'emploie. Pour en savoir plus ...

 

Le psychologue se doit de respecter également le code de déontologie des psychologues.

 

Il est soumis au secret professionnel.

 

Il est autonome dans le choix de ses méthodes et de ses outils, à condition qu'ils soient adaptés à sa mission et validés par des travaux scientifiques et universitaires.

 

Le psychologue est responsable du contenu de ses écrits.

 

 

 

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