A eu lieu le 20 décembre la visite du Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de la Première Dame Brigitte Macron et de Charlotte Caubel, Secrétaire d'État chargée de l'Enfance, dans le Tribunal judiciaire d’Orléans pour discuter de l’avenir des chiens d’assistance judiciaire (CAJ) pour aider les victimes mineures. France Victimes était représentée lors de ces échanges par la Présidente de la Fédération, Maryse Le Men Régnier, son porte-parole Jérôme Moreau et évidemment l’association France Victimes locale, AVL-France Victimes 45 déjà dotée d'un chien d'assistance judicaire.
Déjà déployés dans le département et mis en avant lors des procès, particulièrement dans le procès Millas avec Ouchi, a été discutée la signature d’une convention nationale entre le Ministère de la Justice, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la fédération France Victimes, comme hébergeur et interlocuteur naturel des autorités judiciaires dans ce cadre, ainsi que la Société protectrice des animaux (SPA), à laquelle il sera fait appel avec ses bénévoles en cas de difficultés d'hébergement.
L’objectif de cette convention est de doter d'un chien d'assistance judiciaire chaque département, pour qu’il puisse accompagner une victime mineure dès le début de la procédure, au cours de l'instruction et jusqu'à son aboutissement un lors d'un éventuel procès. Ils seront présents dès les Unités d’Accueil Pédiatriques Enfants en Danger (UAPED).
Pour rappel, les CAJ sont des chiens qui ont été formés pour ressentir les émotions des personnes et les soutenir quand elles en ont besoin. Ils peuvent être considérés comme un "outil" supplémentaire pour aider à libérer la parole et rassurer les victimes. Les chiens d'assistance judiciaire pourront s'adresser à toutes les personnes victimes, même des adultes, mais un travail sur les textes devra être effectué en ce sens.
Pour en savoir plus, voici deux articles complémentaires :
- Comme Ouchi à Nevers, les chiens d’assistance judiciaire seront déployés partout en France
- Un chien d'assistance judiciaire dans chaque département pour accompagner les victimes mineures
Par ailleurs, en cette occasion, l'expographie Mots et Maux de Femmes a également été présentée.