Citoyens & Justice, la Fédération nationale Solidarités Femmes (FNSF), et la Fédération nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF) ont rejoint avec enthousiasme la démarche de la fédération France Victimes de solliciter que la revalorisation des métiers du social puisse bénéficier à tous les métiers présents au sein des 464 associations employeurs adhérentes à ces 4 fédérations.
Près de 6 000 salariés participent à l'information, l'aide, l'accompagnement et au suivi de plus de 1 000 000 personnes chaque année.
Dans un pdf courrier commun (310 KB) adressé à la Première ministre, au Garde des Sceaux, et à la ministre en charge de l'égalité Femmes/Hommes, afin d'obtenir la revalorisation des métiers présents au sein de nos associations, il est rappelé que nos secteurs d'activités ne sont pas pris en compte dans le cadre de la revalorisation annoncée lors de la Conférence des métiers du social et du médico-social du 18 février dernier.
Nos 4 fédérations et leurs associations jouent un rôle fondamental dans la mise en oeuvre des politiques publiques : accès au droit et d’aide aux victimes, lutte contre les violences sexuelles et sexistes, soutien à toutes les victimes par des lignes d’écoute, des services d’accueil et d’accompagnement, lutte contre la récidive et la réitération des faits.
Nous demandons à ce que cette revalorisation soit élargie à l'ensemble des métiers présents au sein de nos associations : juristes, intervenants et intervenantes socio-judiciaires, psychologues, assistantes et assistants sociaux, ainsi que tous les salariés indispensables à la tenue de nos missions, sur des fonctions supports, des fonctions logistiques etc.
Les 4 fédérations auront l'occasion d'échanger avec trois conseillers de la Première ministre le 26 septembre, en amont d'une mobilisation interfédérale le 28 septembre dans toute la France où les associations et fondations des trois secteurs médico-social, social et sanitaire défileront le visage avzc un masque blanc, pour symboliser leur sentiment d’abandon et d’impuissance face à l’ignorance des pouvoirs publics. En effet, ces associations font face depuis des mois à d’énormes difficultés de recrutement et de financement, qui menacent l’accompagnement des plus personnes les plus vulnérables, allant parfois jusqu’à la fermeture des accueils. Les associations France Victimes selon les territoires pourront se mobiliser à leurs côtés.