Le nouvel appel d’offres émis par le ministère de la justice pour l’exploitation du numéro d’aide aux victimes, le 116 006, ouvert pour toute personne qui s’estime victime d’une infraction prévoit 6 minutes pour écouter, informer et orienter, au risque de pénalités. Cette limitation concerne 80 % des appels et dans les 20 % de cas restants, le temps d’écoute pourra être poussé à 9 minutes, contre 20 minutes dans le marché actuel.
Il n'est pas entendable que l'Administration ne prenne pas en considération les 4 années d'échanges du précédent marché où il a été démontré que le besoin d'écoute était fort, et de plus de 9 mn. Ce besoin est d'autant plus prégnant que les victimes ont le sentiment de ne pas être comprises parfois par leur entourage, de ne pas être entendues par les institutions.
Il n'est pas rare que les personnes victimes ne croient plus en un système qui protège, alors il est fondamental au moins qu'un numéro d'appel national qui s'adresse à toutes les personnes victimes soit ouvert, empathique, professionnel et humain, dans une écoute qui ne soit pas contrainte à 6 minutes réglementaires.
Nous invitons toutes les personnes qui le souhaitent à lire et télécharger ce pdf Manifeste pour l'avenir du 116006 (86 KB) et à le renvoyer à la fédération France Victimes : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 27 avenue Parmentier 75011 Paris.