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La Fédération France Victimes, tous les deux ans, organise son prestigieux Grand Prix à l'occasion des Assises nationales de l'aide aux victimes. L'objectif premier de cet événement est d'encourager et de soutenir les associations locales dans la reconnaissance et la valorisation de leurs actions en faveur des victimes. Les candidatures pour ce prix sont ouvertes à toutes les associations locales du réseau France Victimes engagées dans l'aide aux victimes.

La sélection et le jury du Grand Prix France Victimes

Le jury de sélection, est composé d'une victime ou d'associations de victimes, d'un représentant de l'autorité publique, ainsi que de 4 membres de la Fédération et il œuvre à la sélection des lauréats. Le Grand Prix France Victimes offre une visibilité au sein du réseau et contribue efficacement au partage des connaissances. En moyenne, entre 5 et 6 candidatures sont évaluées chaque année, aboutissant à l'attribution d'un Grand Prix et d'un Prix Coup de Cœur.

Le jury évaluera les dossiers sur 4 critères : leur pertinence, leur inspiration, leur impact, leur mise en place / faisabilité. Le dernier critère repose sur l’idée de voir si le projet est duplicable aisément, et permet ainsi un déploiement auprès de tous les territoires. Pour garantir une évaluation équitable et impartiale de tous les projets candidats, une procédure d'anonymisation des dossiers est mise en place pour l'ensemble des membres du jury. Chaque dossier, contenant les informations sur les candidats, sera préalablement anonymisé avant d'être transmis à chaque membre du jury, qui disposera de 15 jours pour étudier les projets avant une réunion d'échanges dédiée quelques semaines avant les Assises.

Les précédentes éditions du Grand Prix France Victimes

En 2019, le Grand Prix a été décerné au projet d'exposition "Portraits de femmes : Sortir du silence" par l'association CIDFF-France Victimes 55, tandis que le Prix Coup de Cœur a récompensé le projet de médiation canine dans le cadre de procédures judiciaires de l'association ALAVI-France Victimes 46.

En 2021, le Grand Prix a honoré France Victimes 31 pour son protocole "Dispositif Vigilance Violences", assurant une protection des victimes de violences conjugales dans le parcours d'exécution de peine de l'auteur ; tandis que le Prix Coup de Cœur a été attribué à ADAVI Nouvelle-Calédonie pour la création d'un bureau d'aide aux victimes lors des audiences foraines.

Le Grand Prix France Victimes 2024

L'association distinguée bénéficie d'un soutien professionnel sur mesure afin de mettre en lumière son projet. Cet accompagnement englobe une gamme complète de services adaptés aux besoins spécifiques de l'association lauréate. De la création de supports de communication tels que des reportages photo ou vidéo, des flyers et des affiches, à la conception et à la mise en œuvre d'une campagne dynamique sur les réseaux sociaux, en passant par la diffusion d'informations auprès des médias locaux par le biais de dossiers de presse ou de communiqués. L'équipe de communication collabore étroitement avec les équipes porteuses de projet pour examiner chaque possibilité de déploiement, garantissant ainsi un accompagnement sur mesure adapté à leurs besoins spécifiques. L'objectif de cette phase d'accompagnement, programmée pour le second semestre de l'année 2024, est d'accroître la visibilité et l'impact du projet tout au long de l'année. Cette phase d'accompagnement, visant à étendre l'impact du projet, se déroulera au second semestre de l'année 2024.

Le Prix Coup de Cœur

Le Prix Coup de Cœur, décerné par le Jury, se matérialisera par la création d'une affiche spéciale lors des Assises, mettant en avant le thème choisi cette année-là, réalisée par un illustrateur local de la ville accueillant le Grand Prix. L'objectif est de souligner l'aspect local et concret de l'aide aux victimes, en mettant en lumière la contribution exceptionnelle du lauréat.

Les modalités de participation

Pour 2024, l'envoi des candidatures se fait avant le 19 mai par les associations du réseau France Victimes.

Les résultats du Grand Prix France Victimes 2024 seront annoncés lors des Assises nationales de l'aide aux victimes le 27 juin en début de soirée à l'Hôtel de Ville de Toulouse par Catherine Moyon De Baecque, Présidente de la Commission de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations dans le sport du CNOSF, en présence du Maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

document Téléchargez le dossier de candidature et envoyez le à comfv(at)france-victimes.fr avant le 19/05/2024


Sous l'impulsion du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, une collaboration a vu le jour entre France Victimes et des organismes privés d'hébergements de loisirs depuis 2022. 

Forte de cette expérience, une nouvelle convention a été signée avec la Fédération Nationale des Hôtels de Plein Air (FNHPA – qui regroupe les campings), laquelle vise à offrir un hébergement d’urgences, en complément du droit commun, aux (co)victimes de violences conjugales

À ce titre, une première phase expérimentale a été lancée ce début d’année, ciblant trois zones géographiques clés : l'Ardèche, la Charente-Maritime et le Morbihan. Au sein de ces départements, un total de 24 campings se sont engagés à ouvrir leurs portes aux victimes, offrant ainsi un lieu sûr et confidentiel, sur une durée définie. Ce dispositif permet ainsi aux AAV de rechercher une solution d’hébergement plus pérenne et d’entamer plus sereinement les démarches associées aux ouvertures de droits sociaux avec les personnes victimes. 

À la suite de cette étape expérimentale, France Victimes et la FNHPA ont exprimé le souhait de poursuivre cette dynamique et d’étendre ce projet sur le plan national. 

Cette convention témoigne de l'importance de l'action collective dans la lutte contre les violences conjugales, et de la nécessité d'innover pour protéger davantage ces dernières.


La fédération France Victimes vous présente pour cette troisième année consécutive son Essentiel 2023.

Ce support imprimé et numérique permet en seulement 8 pages de synthétiser l'année passée et les échéances 2024.

Vous y retrouverez : 

  • Les chiffres clés,
  • Les temps forts et les focus,
  • Les expertises et auditions,
  • L'actualité sur nos partenariats,
  • Les avancées et les innovations dans l'aide aux victimes,
  • Nos projets européens,
  • Les rendez-vous de 2024.

Pour le lire, c'est par ici :  pdf Essentiel 2023 - France Victimes (2.72 MB)


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Photo (de gauche à droite) Faouzia Sahraoui, Alexandra Roveda et Cédric Balland - © Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino⎮France Victimes

Alors que le procès se déroule dans un climat médiatique intense, le rôle des associations d'aide aux victimes comme SOS France Victimes 67 devient essentiel. Leur présence aux côtés des victimes, leur accompagnement personnalisé et leur soutien constant contribuent à atténuer les souffrances et à faciliter le cheminement des victimes vers la réparation.

Cet entretien a été réalisé le 11 mars 2024 à la Cour d’Appel de Paris avec les membres de SOS France Victimes 67 présents : Faouzia Sahraoui - Directrice, Cédric Balland - Directeur du pôle Aide aux victimes de l'association, accès au droit et médiation et Alexandra Roveda - psychologue. Ces échanges avec Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino - Responsable communication et relations publiques de la fédération France Victimes, offrent une plongée dans la complexité de l'accompagnement des victimes d'actes terroristes. Alors que le procès de l'attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018 est en cours, les acteurs de terrain partagent leurs observations et expériences.

À travers cet entretien, se dessine le portrait d'une prise en charge complexe et multidimensionnelle, façonnée par les spécificités des attaques terroristes et les aspirations des victimes à voir leurs droits respectés.

Noëmie : Pouvez-vous revenir sur la chronologie des événements de votre association SOS France Victimes 67 lors de la survenue de l’attentat du 11 décembre 2018 ? 

Faouzia : En date du 3 mai 2016, SOS France Victimes 67 est désignée association d’aide aux victimes référente départementale pour les victimes d’actes de terrorisme, ainsi que pour leurs familles, par décision de la Cour d’Appel de Colmar. C’est à ce titre que nous avons été activés le soir même de la survenue de l’attentat par la Procureure. Un centre d’accompagnement des impliqués (CAI) provisoire avait d’abord été monté à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), qui a duré jusqu’à quatre heures du matin. 

D’ailleurs, à l’époque, pour la prise en charge des victimes, il nous avait été demandé de dépêcher des psychologues qui parlaient les langues suivantes : le turc, l’anglais, l’arabe ou encore le polonais, et en tout cas à cette époque, notre association était dotée de ces langues. Nous avons également fait une réunion avec les équipes de la Cellule d'Urgence Médico-Psychologique (CUMP) pour faire un point de situation sur les dispositifs. 

Dans la nuit, a été ouvert le Centre d’Accueil des Familles CAF, avec la ville de Strasbourg, que nous avons rejoint à sept heures du matin le 12 décembre. Notre association a mobilisé 15 personnes, dont 6 juristes, 8 psychologues et 1 fonction support des deux associations d’aide aux victimes.

On était sur deux fronts : nos psychologues étaient en binôme avec la CUMP pour les premières évaluations, et les juristes assuraient un rôle d’information au sein du CAF. Durant les cinq jours où s’est tenu le CAF, 1739 personnes ont été reçues en entretien. 

On a pu constituer tout de suite les dossiers avec le Fonds de Garantie en créant un circuit d’accompagnement sur les lieux. 

Cédric : Cette première étape dans le processus d’accompagnement close, le 19 décembre, notre association a participé au comité local d’aide aux victimes (CLAV), présidé par le préfet de département et le procureur de la République, pour ouvrir un Espace d’information et d’accompagnement (EIA), pour une durée de 14 mois. Il faut le voir comme un lieu de centralisation pour les partenaires et les victimes, qui s’inscrit dans la continuité du CAF : un point de repère, où la victime pouvait continuer son accompagnement.

Faouzia : Il est à noter que c’est la première fois qu’un EIA était monté au sein d’un CAF. Dans les partenaires à nos côtés dans cet Espace on citera en particulier  l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre (ONAC-VG), la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), les Impôts, Pôle Emploi, le Barreau de Strasbourg, la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (FENVAC), l’Association française des Victimes du Terrorisme (AFVT), la Cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP), avec la présence notable de psychiatres, la Police Judiciaire, pour prendre les plaintes sur place.

Noëmie : Combien de personnes accompagnez-vous aujourd’hui pour le procès ? 

Cédric : Des 1739 personnes, il va y avoir une liste plus resserrée qui s’appelle la “liste partagée”, tenue par les services du ministère de la Justice, qui regroupe environ 89 personnes qui sont suivies de manière plus resserrée. Cette liste recense les victimes décédées (et leurs ayant droits), les victimes blessées (physiquement, psychiquement) indemnisées par le FGTI. Ces personnes-là sont celles sur lesquelles on a concentré le suivi parce qu’elles sont les plus impactées. 

À l’ouverture du procès, on avait 70 victimes constituées, auxquelles se sont ajoutées 150 nouvelles constitutions de partie civile. Ces personnes là se sont manifestées plus tard, et elles ne seront peut-être pas reconnues, c’est à la Justice de décider. SOS France Victimes 67 s’est concentrée sur la liste partagée. De la fermeture de l'EIA à aujourd’hui, nous avons continué l’accompagnement des victimes au siège de l’association, autant sur le volet juridique et administratif que social. Certaines victimes ont préféré d’ailleurs l’aide ponctuelle que continue, et nous remarquons aussi que beaucoup de suivis ont repris à l’approche du procès. 

Noëmie : Un procès qui aura débuté le 29 février 2024 et qui terminera le 5 avril à la Cour d’Appel de Paris. 

Cédric : Oui. J’ajoute que vers la fin de l’instruction, il y a eu une première réunion faite à destination des parties civiles au tribunal judiciaire de Strasbourg, pour leur donner des informations sur la procédure et le travail d'enquête qui avait été réalisé.
Le 18 décembre 2023, une seconde réunion d'information s'est tenue à notre demande, à destination des victimes, pour les informer du déroulé du procès et des détails organisationnels. Cette dernière réunion d’information a eu lieu en présence notamment du Parquet National Anti-Terroriste (PNAT), de la Directrice des greffes et de la Directrice de Paris Aide aux Victimes (PAV), et de notre association.
En parallèle, ont été organisées des réunions informelles et des moments conviviaux au sein de la mairie de Strasbourg en présence de la Maire et des équipes de la ville. 

Noëmie : Dans la prise en charge des victimes de ce procès de l'attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, quelles ont été les synergies avec PAV pour la préparation ?

Faouzia : Nous avons été réquisitionnés comme l’association Paris Aide aux Victimes (PAV), qui fait également partie du réseau France Victimes. Avec les équipes de Madame Carole Damiani, nous avons organisé trois réunions de travail pour coordonner notre accompagnement à destination des victimes. SOS France Victimes 67 avait effectivement pour intention d’assurer la continuité de la prise en charge, parce que les victimes nous disaient : “vous savez si on va à Paris, on ne connaît pas le personnel, même si ce sont vos collègues, même s’ils sont sympathiques. Est-ce que vous allez nous accompagner ?”. On avait répondu à ces victimes que nous mettrions à disposition, comme PAV, des psychologues. Nous les avons assurés de notre présence lors de leurs témoignages à la barre, surtout qu’elles nous connaissent bien avec Cédric ; et ce même si les victimes sont par ailleurs en contact également avec les équipes de PAV. 

Noëmie : Est-ce que vous venez tous les jours depuis Strasbourg ? 

Faouzia : Nous ne sommes pas là tous les jours, nous étions là les deux premiers jours mais aussi le 8 mars, aujourd’hui le 11 mars et jusqu’à ce que les victimes, qui ont souhaité notre présence, soient passées devant la Cour.

Noëmie : Donc vous restez à la demande des victimes ?

Faouzia : Oui à la demande des victimes. Et justement, après nos collègues de PAV, deux psychologues qui ont engagé aussi des suivis, sont là, eux, du début jusqu’à la fin du procès. 

Cédric : On a vraiment voulu avoir une présence renforcée, j'ai envie de dire même sur mesure, pour certaines victimes. Ce qui implique une présence continue pour assurer une prise en charge soutenue. Nous nous adaptons aux besoins des victimes que l’on accompagne : par exemple vendredi 8 mars, c’était très lourd, à la suite des passages des parties civiles. Du fait de cette présence renforcée de France Victimes, nous avons pu nous répartir pour l’accompagnement de différentes parties civiles. 

Faouzia : Nous tenons d’ailleurs à remercier chaleureusement les collègues de Paris Aide aux Victimes, avec qui cela se passe très bien. Elles sont sympathiques, elles veillent à notre bien-être, elles mettent à notre disposition le Bureau d’Aide aux Victimes (BAV).

Cédric : Nous avons eu un accueil formidable. 

Faouzia : Malgré leur gentillesse, les victimes ne les connaissent pas, donc c’est vrai que certains accompagnements sont difficiles. 

En tout cas, notre Conseil d’administration a décidé de valider ce projet de prise en charge soutenue. Il n’y a pas de prise en charge financière spécifique pour le moment, donc nous avons pris cela sur le temps de l’association, sur notre temps de travail. De mon côté, en tant que psychologue, je ne voulais pas que les victimes, qui nous avaient demandé très directement de venir, se sentent seules. 

Cédric : Il ne fallait pas non plus alimenter un sentiment d’abandon, qui est déjà présent. Il fallait pouvoir être présents dans ce moment, peut-être le plus important… Et c’est ce qu’on vient de faire, avec PAV. 

Noëmie : Est-ce qu’il y a des différences fondamentales dans l’accompagnement d’un procès pour terrorisme avec d’autres types de procès ? 

Cédric : Bonne question. De manière organisationnelle on est sur des faits qui ont eu lieu à Strasbourg, et le procès se passe cinq ans plus tard. Ça peut paraître extrêmement long. Ce procès a lieu dans une grande ville, parfois inconnue pour certains et dans un cadre très très solennel, et puis sur une durée quand même assez longue.
Si on regarde cela d'un point de vue organisationnel et technique il y a quand même des changements importants : c'est un cadre complètement différent. 

On peut se sentir un petit peu perdu, et c'est bien légitime, donc ça change beaucoup sur l’aspect psychologique. Par ailleurs, la thématique des attentats nous touche aussi dans notre individualité : c’est un poids supplémentaire, je trouve que ça a un impact sur l’ambiance générale du procès.

Faouzia : Pour avoir fait sept ou huit ans d’accompagnement des victimes devant la Cour d’Assises, pour des faits de criminalité, je pense que les besoins ne sont pas les mêmes chez les victimes. En tous les cas, le traumatisme ne l’est pas, le stress post-traumatique est très présent. Le contexte fait qu’on ne peut pas considérer, en tant que professionnels, les éléments de la même façon. Le nombre de personnes touchées, le nombre de décès, c’est toutes ces choses là qui font que les éléments en lien avec le terrorisme ont une spécificité. De toutes les façons, les prestations pluridisciplinaires qui sont proposées sont les mêmes pour toutes les victimes : psychologiques, juridiques et sociales.

Cédric : Il y a aussi la composition de la salle qui peut-être impressionnante : des dizaines d’avocats, des gendarmes, des dizaines de parties civiles, il n’y a pas de jurés citoyens, etc …

Faouzia : Même dans l’immédiateté de la mise en place des dispositifs, ce n’est pas quelque chose que l’on va proposer à des victimes de criminalité. Cette présence intensive au départ qui peut durer, avec par exemple l’EIA de cet attentat, qui a duré plus de deux ans. 

C’est important de le souligner, parce que les personnes s’habituent à cette protection : l’EIA devait s’arrêter au bout d’une année, mais nous avons demandé à le prolonger 4 mois supplémentaires parce qu’il a fallu préparer psychologiquement les personnes suivies à basculer dans le "droit commun". Malgré cette préparation, il y a des victimes qui ont mal vécu ce basculement, parce qu’elles se sont habituées à ce cadre de protection, et des professionnels à leur disposition. 

Cédric : Un autre élément majeur dans la continuité de ce que l’on dit concerne la presse. Ce procès est ultra médiatisé, ce qui change aussi la teneur, le contexte, le cadre. Toutes ces différences font quand même qu’on est dans un procès dit "spécial". 

Alexandra : Je trouve aussi qu’il y a beaucoup de soutien entre les parties civiles. Beaucoup de solidarité, alors que dans les procès de droit commun, la victime peut être seule. C’est d’ailleurs parfois très mal vécu par les victimes qui sont aussi confrontées aux propos de l’avocat de la Défense seules. Et les victimes peuvent sortir encore plus éprouvées du procès, ce que je n’ai pas pu encore observer ici. 

Faouzia : D’ailleurs on avait aussi fait la préparation psychologique individuelle des victimes en amont du procès. De plus, à chaque fois qu’une victime sort de la salle pendant le procès, un membre de notre équipe l’accompagne, pour ne pas la laisser seule. 

À noter également par ailleurs que des expertises ont eu lieu chez nous, à l’association, ce qui a permis d’accompagner des victimes qui parfois se sentaient jugées pendant ce processus. 

J’avais l’impression même moi, en tant que professionnelle, que nous étions dans une bulle à l’EIA. Là, tous les professionnels de l’association présents travaillaient sur le même sujet, c’était très prenant pour les équipes. Tous ont travaillé sans compter leurs heures. D’ailleurs les cinq premiers mois on travaillait même les week-ends. 

Noëmie : Pouvez-vous nous décrire les principales doléances exprimées par les victimes de l'attentat de Strasbourg vis-à-vis du déroulement du procès et des dispositifs mis en place pour leur implication ?

Cédric : Les victimes de l’attentat de Strasbourg ont porté à la connaissance de l’association référente un certain nombre de doléances :

  • Les victimes déplorent l’absence de retransmission du procès dans une salle d’audience locale ;
  • Les victimes mettent également en exergue que le dispositif dérogatoire (Nb : de prise en charge directe des frais de justice pour les parties civiles) n’est ouvert qu’à un très petit nombre de personnes et que par conséquent, un grand nombre d’entre elles sont contraintes de renoncer à assister au procès ;
  • Les victimes regrettent l’absence d’informations plus précises sur le planning d’audience permettant de s’organiser davantage.

Pour garder contact avec les victimes, on leur propose aussi tous les soirs un petit compte-rendu : c’est notre manière de garder contact. 

On a enfin pour projet de mettre en place un groupe de parole après le procès pour les victimes qui le souhaitent.

La tenue de précédents procès pour des actes de terrorisme, notamment les attentats de Paris, l'attentat de Nice, ont conduit à de nombreuses réflexions sur la place de la victime dans la procédure pénale. L'association SOS France Victimes 67 reste alerte sur ces questions et assure une veille afin d'informer les victimes, pour un exercice efficace de leurs droits. En qualité de référent départemental, l'association participe à l'ensemble des commémorations et aux réunions de préparation avec la Ville de Strasbourg et la Préfecture du Bas-Rhin. À cette occasion, elle relaye les informations aux victimes, elle recense celles ayant obtenu la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme et se met à leur disposition. Les équipes de SOS France Victimes 67 ont d'ailleurs produit un document qui fait le bilan de cette chronologie, de ces prises en charge et des défis à venir. 

  pdf Télécharger le rapport bilan ici (658 KB)  

 
Précision : L'autre association d'aide aux victimes strasbourgeoise, VIADUQ - France Victimes 67, également adhérente à France Victimes, se rend elle aussi régulièrement au procès, en soutien et aux côtés des parties civiles qu'elle accompagne depuis de nombreuses années. Ce procès se distingue dès lors par l'intervention de 3 associations professionnelles d'aide aux victimes France Victimes, dans le dispositif d'aide aux victimes mis en place. 

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  • Photo (de gauche à droite) Coralie Fraga et Fatna Hamlil - © Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino⎮France Victimes

L'Abri est un nouveau lieu d'accueil, d'écoute et d'accompagnement destiné aux victimes de violences sexistes et sexuelles en Île-de-France. Inauguré en mars 2024, cet espace a ouvert ses portes en janvier 2024 au siège de la Région Île-de-France, à Saint-Ouen (93) et a été officiellement inauguré le 7 mars 2024. 

Cette permanence est portée par IDFAV (Île-de-France Aide aux Victimes), très récemment adhérente à France Victimes, et qui réunit l'ensemble des associations d'aide aux victimes franciliennes adhérentes à la fédération France Victimes. Sarah Ben Ayoun et Noëmie Bertomeu Bianco-Dolino sont allées à la rencontre de Coralie Fraga, juriste au sein de l'Abri et Fatna Hamlil, Présidente de l'association IDFAV, pour bénéficier d'un aperçu privilégié de cette nouvelle initiative d'aide aux victimes d'infractions en Île-de-France. L'entretien a été réalisé le 19 mars dans les locaux de l'Abri, situés au Conseil régional d'Île-de-France, à Saint-Ouen.

 

Noëmie : Pouvez-vous vous présenter ? 

Coralie : Je m'appelle Coralie Fraga, je suis juriste à plein temps au sein de l’Abri. Avant cela, j’ai travaillé 3 ans à l'association MEDIAVIPP 91 qui est l'association départementale du 91 pour le réseau France Victimes. 

J’anime avec ma collègue psychologue, Emma Bressy, une permanence de 9h à 18h du lundi au samedi, à l'Hôtel de Région Île-de-France à Saint-Ouen. 

Fatna : Bonjour, Fatna Hamlil, je suis actuellement Présidente de l’association d’aide aux victimes francilienne qui s’appelle Île-de-France Aide aux Victimes (IDFAV). 

 

Noëmie : Un point sur cette association qui coordonne cet espace :  quand a-t-elle été créée ? 

Fatna : IDFAV regroupe toutes les associations franciliennes agréées par le ministère de la Justice et adhérentes à la Fédération France Victimes. C’est une association qui a initialement été créée sous le nom du CLAVIF en 1999 et la modification concernant la dénomination a été faite en juillet 2023. IDFAV a recruté deux salariées à plein temps pour animer cet espace : l’Abri, au siège de la Région Île-de-France.

 

Noëmie : Pouvez-vous présenter l'Abri ?

Coralie : L'Abri se situe au sein du Conseil régional d'Île-de-France. C'est une structure qui a été ouverte ici et qui a vocation à accueillir toute personne qui s’estimerait victime d'une infraction pénale. C'est une permanence qui est à la fois juridique, ça c'est mon volet, et une permanence psychologique, ce volet étant celui de ma collègue Emma Bressy.
On y accueille d'ailleurs les personnes victimes du lundi au samedi de 9h à 18h avec, ou sans rendez-vous. 

Fatna : C’est un projet que nous avons mis en œuvre à partir du mois de janvier 2024, en réponse à un marché de la Région Ile de France. Un accueil physique est proposé dans le cadre de l’anonymat. Il y a également une permanence téléphonique sur les mêmes créneaux horaires. Il y a aussi des contacts qui se font par courriel pour les personnes qui souhaiteraient communiquer de cette manière.

 

Noëmie : Quand est-ce qu'a ouvert l'Abri ?

Coralie : Le début du marché date du 22 janvier et j’ai pris mes fonctions à ce moment-là. Nous avons eu ensuite deux semaines d’installation. Ne serait-ce que pour préparer les locaux, faire les aménagements, la déco. À ce moment-là, il n'y avait pas trop d'activité, la vraie publicité a commencé à se faire le 7 mars, pour l’inauguration. C'est vraiment très récent cette communication, en interne auprès des agents de la Région, et en externe aussi auprès des médias. 

La communication n'est d'ailleurs pas terminée parce qu'ils sont en partenariat avec Ile de France mobilités (ndlr: établissement public local désigné par le code des transports comme l'autorité organisatrice de la mobilité pour la région Île-de-France), ce pour faire vraiment une communication dans l'environnement des transports. 

Pour l'inauguration, nous avons eu entre 90 et 100 appels reçus pour des prises en charge. 

Fatna : L’inauguration a eu lieu le 7 mars, et donc la communication sur cet espace d’accueil devrait se poursuivre dans les mois à venir, avec une perspective dans l’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. 

Cet espace vise aussi à l’accueil du public usager des transports en commun d’Île-de-France, notamment pour les cas de harcèlement. 

 

Noëmie : Vous avez donc une ligne téléphonique dédiée ? 

Coralie : Oui nous avons un numéro vert, il s’agit du 0800 730 650.

Ce numéro a été renseigné sur le site internet de la Région, dans l’intranet pour les agents, au dos de flyers distribués. Ce flyer renseigne également l’adresse courriel de contact pour les victimes (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) mais également le plan d’accès pour s’y rendre. 

 

Noëmie : Est-ce que cet Abri est exclusivement réservé aux agents du conseil régional d’Île-de-France ?

Coralie : Non, ce point d’accueil est ouvert à tout type de personnes qui souhaiteraient en bénéficier. On sait bien que selon les distances géographiques, il nous faudra réorienter des victimes vers une association qui serait plus proche de leur domicile pour faciliter leur prise en charge. Les personnes qui viennent nous consulter actuellement sont domiciliées à Saint-Ouen ou Paris.

 

Noëmie : Est-ce que l’idée c’est d’accueillir les victimes par IDFAV pour ensuite les réorienter au niveau local ?

Fatna : Ce n’est pas vraiment ça, au niveau de l’idée, ça doit plutôt être complémentaire. L’idée, ce n’est pas de créer une porte d’entrée au Conseil régional pour ensuite réorienter vers des structures départementales. C’est plutôt de permettre qu’il y ait une complémentarité entre les deux. Puisque nous voyons bien, qu’il n’y a pas un public victime averti de l’existence de nos associations locales. On est bien saisis dans les Bureaux d’Aide Victimes (BAV) et autres permanences, ce type de lieu d’accueil permettra je pense de toucher des personnes qui, pour l’instant, ne le sont pas.

 

Sarah : Comment se passe l’accueil des victimes ? 

Coralie : Évidemment, comme c’est avec ou sans rendez-vous, il faut que les victimes à l’accueil puissent être redirigées vers nous. L’immense majorité des victimes prend des rendez-vous avant de venir. 

Lorsqu’une victime se présente à l’accueil avec rendez-vous, nous allons la chercher. Nous comprenons que l’environnement institutionnel, le siège de la Région, puisse être impressionnant dans une démarche de demande d’aide.

Pour des victimes qui arriveraient spontanément, les personnels de l’accueil ont reçu plusieurs formations et ont réalisé des journées de sensibilisation pour la prise en charge immédiate : la plupart du temps, ces agents nous appellent pour venir chercher les victimes et les accompagner jusqu’aux locaux de l’Abri.

Parfois, il y a même des agents à l’accueil qui accompagnent eux-mêmes directement les personnes victimes. 

 

Sarah : Est-ce que vous changez la durée des prises en charge à l’Abri ?  

Coralie : Quand on dit victime, on part du principe que c’est toute personne qui s’estime victime, qu’elle ait porté plainte ou non, qu’il y ait un parcours judiciaire entamé ou pas.
Le suivi va donc s’effectuer selon les besoins de la victime : à court ou long terme. C’est variable et il n’y a pas de règles. 

 

Sarah : La ligne téléphonique fonctionne sur quelle plage horaire ?  

Coralie : La ligne téléphonique fonctionne sur les horaires de permanence de 9h à 18h. Pour toute personne qui appellerait en dehors des horaires, il y a une boîte vocale. Cette dernière rappelle le numéro d’urgence téléphonique le 17 pour la Police, en plus de préciser qu’il est possible de laisser un message et nous la rappellerons aux horaires d’ouverture.

 

Noëmie : Il est mentionné un accueil 24/24 à l’Abri, pouvez-vous nous en dire plus ?

Fatna : Effectivement, cet accueil 24/24 est proposé par les agents d’accueil formés du Conseil régional d’Île-de-France. Il y a donc une possibilité de s’y présenter dans le cadre du “lieu sûr” (ndlr : équivaut au terme Safe Place souvent employé sur les réseaux sociaux) si cette personne a une difficulté quelconque pour se mettre à l’abri.

 

Noëmie : The Sorority est une application mobile qui est partenaire de l’Abri, quel travail fait-elle à vos côtés ?

Coralie : Si IDFAV s’occupe de l’accueil juridique et psychologique, The Sorority participe de la visibilisation de cet espace au travers de son application mobile. 

C’est un partenariat intéressant, notamment pour toucher une population plus jeune dans le cadre de nos activités, puisqu’elle renseigne la localisation de ce dernier, comme étant une safe place.

 

Noëmie : Est-ce que ce dispositif est foncièrement différent de l’activité d’aide aux victimes que vous faites habituellement au niveau départemental ?

Coralie : Pour le moment nous n’avons pas assez de recul pour pouvoir parler de rupture dans la prise en charge. En attendant, on constate bien que ce type de dispositif est complémentaire de l’accompagnement que l’on fait dans nos structures associatives plus classiques. WhatsApp Image 2024 03 22 at 21.17.34

Noëmie : Que se passe-t-il si vous posez des congés avec votre collègue psychologue ? 

Coralie : Dans ce cas là, c’est à la structure IDFAV de trouver des personnes pour le remplacement.

 

Noëmie : Quel était l’intérêt pour IDFAV de postuler à ce marché ?

Fatna :  L’intérêt premier est qu’il concernait toutes les victimes d’infractions pénales : notre corps de métier pour toutes les associations franciliennes. D’autre part, c’est un dispositif qui est finalement assez innovant, pour accueillir, d’une part les agents du Conseil régional, mais aussi toute personne qui s’estime victime. C’est d’ailleurs un niveau d’action que nous n’avions pas, nous associations franciliennes. Cela nous permet de répondre à une demande qui n’était pas couverte en qualité de professionnels de l’aide aux victimes. 

Noëmie : Quelles sont les actions prévues pour l’année 2024 ?

Fatna :  Nous avons un travail d’identification à réaliser en tant que structure IDFAV aux côtés de la Région Île-de-France, pour amener cet espace à être mieux connu. 

En 2024, nous organiserons également des conférences de type webinaires, prévues pour les professionnels mais aussi pour le grand public francilien. Il est prévu que ces sessions se déroulent une fois par mois. 

 

INFORMATIONS UTILES POUR L'ABRI : 

  • PERMANENCES IDFAV du lundi au samedi, de 9h à 18h (permanences gratuites de juristes et de psychologues, avec ou sans rendez-vous).
  • Numéro vert (gratuit) : 0800 730 650
  • Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Adresse : Conseil régional d’Île-de-France - 2, rue Simone Veil - Saint-Ouen (93). 
  • 24h/24 et 7j/7 : accueil des victimes en cas de danger, d’agression ou de harcèlement dans l’espace public.

 


À l'occasion du 8 mars 2024, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, France Victimes publie sa deuxième enquête "Féminicides" sur les prises en charge effectuées par le réseau France Victimes en 2022. Le combat contre les féminicides et les violences conjugales reste une priorité nationale en France. Une récente enquête menée par la Fédération France Victimes met en lumière les difficultés persistantes dans l'accompagnement des victimes et des proches touchés par ces tragédies. Les résultats de cette enquête de la prise en charge dans le réseau France Victimes, sur la base des chiffres 2022, soulignent l'urgence d'actions supplémentaires pour prévenir et soutenir efficacement les victimes de féminicides.

Le Bilan des féminicides 2022

En moyenne, une femme décède tous les 3 jours, victime de son conjoint ou ex-conjoint. Trois ans après la précédente étude, France Victimes tire de nouvelles préconisations pour lutter contre les conséquences des féminicides en France. Malgré des avancées dans la mobilisation des Associations d’Aide aux Victimes (AAV) tant lors des violences n'entraînant pas la mort qu’à la suite du décès des femmes victimes, des efforts demeurent nécessaires pour assurer une prise en charge efficace des victimes et de leurs proches.Un Accompagnement Fragilisé

Malgré les efforts déployés par les Associations d'Aide aux Victimes (AAV) du réseau France Victimes, l'enquête souligne les obstacles persistants dans l'accompagnement des victimes. Seulement 7 % des cas ont bénéficié d'un suivi avant les actes de féminicide, tandis que dans 37,5 % des situations, l'accompagnement des proches a pu être assuré après le drame. Ces résultats mettent en lumière la nécessité d'une intervention plus précoce et d'un soutien continu pour les victimes et leurs familles.

L'Impact sur les Enfants

L'étude révèle également que 19 enfants étaient présents lors des actes de féminicide et que peu d'entre eux ont été correctement accompagnés. Il est crucial d'accorder une attention particulière aux besoins des enfants témoins de ces violences, en assurant une évaluation appropriée et en désignant un administrateur adéquat pour les soutenir dans leur processus de guérison.

Solutions et Recommandations

Face à ces défis persistants, France Victimes formule 24 propositions visant à améliorer la prévention, l'accompagnement et la reconstruction des victimes. Parmi ces recommandations, on retrouve :

  • La réquisition systématique des AAV par les tribunaux ;
  • L'amélioration du repérage des situations de féminicides ;
  • Le renforcement des partenariats pour une meilleure coordination entre les acteurs locaux ;
  • L'augmentation significative du budget alloué aux AAV.

Initiatives de France Victimes

En plus de son enquête, France Victimes s'engage activement dans la lutte contre les féminicides en fournissant des dispositifs de protection tels que les bracelets anti-rapprochement et les téléphones grave danger. De plus, la plateforme numérique Mémo de Vie facilite les démarches judiciaires et sociales des victimes de violences.

La publication des résultats de cette enquête souligne l'urgence d'agir pour prévenir les féminicides et soutenir adéquatement les victimes et leurs familles. En mobilisant l'ensemble de la société, des autorités judiciaires aux organisations de la société civile, nous pouvons œuvrer ensemble pour mettre fin à cette violence insoutenable et offrir un avenir plus sûr aux femmes et aux enfants de France.

   pdf Lire le rapport (1.55 MB)



 
Courant décembre, la première intervention sur le thème "Les violences, on en parle ?" a été menée par Élise Bouncer, psychologue référente et Camille Clausse-Pujo, chargée de projets sport à la fédération France Victimes auprès des espoirs U14 en formation au Centre Technique National du Football de la FFF - Fédération Française de Football à Clairefontaine (78).
 
Les échanges ont été riches et collaboratifs, abordant des sujets cruciaux tels que la notion de personne victime, les diverses formes de violences présentes dans le sport et dans la vie quotidienne, ainsi que les conséquences de ces actes. Elles ont également abordé les ressources disponibles pour obtenir de l’aide.
 
Cette initiative a été l'occasion de rappeler l'existence de la ligne d'écoute et d'accompagnement dédiée aux personnes licenciées du football : 01 73 038 442, accessible 7 jours sur 7 de 9h à 21h. 

Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat national entre France victimes et la Fédération Française de Football (FFF), cette dernière ayant exprimé ses besoins de sensibilisations de certains de ses publics par France Victimes et son Réseau : sportives et sportifs entre 13 et 18 ans, puis les encadrantes et encadrants (direction, présidence, entraînement, arbitrage, etc.). 

Des modules d’intervention ont ainsi été créés pour ces deux publics, à disposition des AAV du Réseau, afin de pouvoir les sensibiliser sur les violences (dans le milieu sportif mais aussi hors sport). Certaines associations ont débuté sur le terrain ces sensibilisations.

Pour votre information, la demande de la FFF a permis à France Victimes d’impulser ce travail, mais tout ce matériel de sensibilisations est à disposition de toutes les associations, et pas seulement dans le cadre d’interventions liées au football. Ce tronc commun de modules sera déclinable à tout type de sport, de violence, et sera donc à disposition du Réseau.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter Camille CLAUSSE-PUJO, Chargée de projets Sport à France Victimes : 01 41 83 42 15 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..


C'est avec une profonde émotion que France Victimes se joint à la Nation pour rendre hommage à un homme dont l'engagement envers la justice et les droits humains a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de notre pays mais aussi dans l'histoire de notre réseau : Robert Badinter. Notre Présidente Maryse Le Men Regnier a adressé aux associations une lettre d'hommage dont nous reprendront quelques éléments dans cet article.

pdf Lisez l'intégralité de la lettre de notre Présidente en hommage à Robert Badinter ici (274 KB)

Qui était Robert Badinter ?

Robert Badinter, avocat, homme politique, président du Conseil constitutionnel (1986 à 1995) et académicien français, restera à jamais dans les annales comme le fervent défenseur de la justice et des droits humains. Né en 1928 à Paris, il a été profondément marqué par les injustices subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière politique, notamment en tant que ministre de la Justice, a été marquée par son engagement pour les droits de l'homme et la dignité humaine. Ses combats acharnés pour l'abolition de la peine de mort ou encore celui pour la dépénalisation de l'homosexualité aux côtés de Gisèle Halimi, ont non seulement marqué un tournant historique dans notre pays, mais a également inspiré des générations entières à lutter pour un monde plus juste et égalitaire.

Quel est son héritage dans l'aide aux victimes ?

L'une des contributions les plus significatives de Robert Badinter à la cause des droits des victimes est la loi qui porte son nom. Connu sous le nom de "Loi Badinter", ce texte législatif - le seul qui porte son nom - en faveur des victimes d'accidents de la route incarne l'engagement indéfectible de Badinter pour la justice et la reconnaissance des souffrances des victimes. Ainsi, nous perpétuons son héritage en offrant un soutien et une assistance aux victimes à travers tout le territoire. Il était convaincu que le corps social associatif était le mieux à même de répondre aux enjeux de l'aide aux victimes, parce qu'il était conscient de la complémentarité de l'action de la société civile par rapport à celle de l'État.

Quels liens entre France Victimes et Robert Badinter ?

Suite à la publication du rapport Milliez qu'il a commandé, c'est sous son impulsion qu'en 1982, le réseau des professionnels de l'aide aux victimes a vu le jour. Un réseau regroupé sous la bannière de l’INAVEM, et aujourd'hui France Victimes. Son sens de la justice et sa conviction en la nécessité d'offrir un soutien aux victimes d'infractions ont été le catalyseur de la création de ce réseau, offrant ainsi un maillage solide pour soutenir et assister les victimes à travers le pays. Nombreux sont les professionnels de notre réseau qui ont été inspiré par sa vision politique et qui ont eu la chance d'échanger avec lui. 

Comment lui rendre hommage ?

En cette période de deuil national, France Victimes se joint à la nation pour rendre hommage à Robert Badinter.

La Présidente Maryse Le Men Regnier et le Directeur général de la Fédération ont adressé un mot dans le recueil de condoléances mis à disposition au Ministère de la Justice.

Notre Président Maryse Le Men Regnier a indiqué que le réseau d'associations France Victimes se joindra à la minute de silence prévue le mercredi 14 février à 12h00 en sa mémoire, dans toutes les juridictions. 

Le Président de la République a également convié Madame la Président de France Victimes à se rendre en tribune pour l'hommage national qui aura lieu place Vendôme le même jour.

Un mouvement humaniste et solidaire de l'aide aux victimes

Grâce à sa vision et son action, les victimes ne sont plus "les grandes oubliées du procès " et peuvent compter sur la solidarité et l'engagement de nos 130 associations.

Nous n'oublierons jamais ce que nous lui devons.

Merci


 

 

1

 

Initiée en 1990, par France Victimes (anciennement l'INAVEM) et Victim Support Europe, la journée européenne de l'aide aux victimes est un rappel annuel de l'importance de reconnaître et de soutenir les personnes victimes dans leur parcours. En prévision des élections européennes de 2024, France Victimes, en collaboration avec Victim Support Europe, lance un appel à l'Union européenne et aux candidat·e·s pour renforcer les droits des victimes et garantir une aide adéquate à travers tous les États membres.

La démarche de France Victimes :

France Victimes en association avec Victim Support Europe présente une série de propositions pour renforcer les droits des victimes, à la fois au niveau national et européen. Ces propositions sont le fruit d'une réflexion approfondie et d'une analyse des lacunes actuelles dans la protection et le soutien des victimes à travers l'Europe.

Au niveau européen, France Victimes appelle à la création d'un cadre juridique solide pour garantir un accompagnement égalitaire et empathique de toutes les victimes à travers l'Union. Cela comprend la mise en place d'un service universel d'aide aux victimes, l'extension du numéro d'urgence 116 006 à l'échelle européenne, et une coordination renforcée pour les victimes transfrontalières.

Au niveau national, France Victimes propose un schéma global d'aide aux victimes en France, avec une orientation immédiate des victimes vers des services d'assistance, une évaluation des besoins et une indemnisation juste et rapide, ainsi qu'une évaluation régulière des politiques publiques pour mieux orienter les actions.

Les élections européennes 2024, un tournant dans l'aide aux victimes ? 

Dans l'hexagone, les élections européennes auront lieu le dimanche 9 juin 2024. En Polynésie française, en Guyane, en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Barthélémy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les ambassades françaises et consulats français sur le continent américain, le vote aura lieu le 8 juin 2024.

En 2024, 81 député·e·s européen·ne·s seront élu·e·s en France, deux de plus que lors des élections de 2019. Au total, le Parlement européen comptera 720 membres, contre 705 actuellement.

Les député·e·s européen·ne·s sont élu·e·s au suffrage universel direct à un tour. La législation de l'UE garantit la représentation proportionnelle : le nombre de sièges obtenus par chaque parti sur le nombre total de sièges de député·e·s dépend du nombre de votes recueillis par leur parti. En France, les listes sont fermées, les électeur·rice·s ne peuvent donc pas changer l’ordre des candidat·e·s sur les listes.

  pdf Découvrez l'intégralité de nos 10 propositions (491 KB)

La journée européenne des victimes marque aussi le 3ème anniversaire de Parcours-victimes.fr

À l'occasion de la journée européenne des Victimes, le 22 février, le Fonds de Garantie des Victimes et la fédération France Victimes rappellent l’existence du site parcours-victimes.fr qui guide toutes les victimes de violences dans les principales étapes de leur parcours, depuis les faits subis jusqu’à leur indemnisation. Il s’agit du premier portail regroupant les informations, liens et numéros utiles à destination des victimes adultes et mineures.

 

 

Le sport, souvent perçu comme un terrain de jeu où règnent la camaraderie et la compétition, peut parfois se transformer en un espace où la violence prend racine. C'est aussi parfoi un espace où l'on se répare et se restaure suite à un parcours de violences. France Victimes 31 et la Fédération co-organisent la 37ème édition des Assises Nationales de l’Aide aux Victimes qui se dérouleront les 27 et 28 juin 2024 au Théâtre de la Cité à Toulouse.


Les Assises de cette année se pencheront sur le thème du sport en tant que lieu de violence, et également comme un espace de réparation et de restauration.  

Plusieurs thématiques seront abordées, notamment :

  • Les violences dans le contexte sportif et répercussions sur la vie des victimes et de leurs proches : Les intervenants examineront de près les diverses formes de violences qui peuvent survenir dans le monde du sport, qu'il s'agisse de violences physiques, psychologiques, verbales, etc. , ainsi que les conséquences engendrées sur les victimes et leurs familles.
  • Le rôle et actions des institutions et des associations France Victimes dans la lutte contre les violences dans le sport : Des représentants des institutions et des organisations engagées dans la protection des victimes partageront leurs expériences, leurs défis et leurs succès dans la prévention et la lutte contre les violences dans le sport.
  • La restauration des personnes victimes par la pratique sportive : Au cœur de cette thématique réside l'idée que le sport peut être un espace sécurisant et de reconstruction pour les victimes. Des témoignages inspirants et des études de cas mettront en lumière le potentiel thérapeutique du sport et les initiatives visant à offrir un soutien.

Pour obtenir davantage d'informations et réserver votre place à cet événement, veuillez contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Les places aux Assises de l'aide aux victimes sont limitées.

Programme des Assises de l'aide aux victimes 2024 (à venir)

Lien d'inscription (à venir)

 

Tarification 2024

Veuillez noter que seules les inscriptions accompagnées d'un paiement auprès de France Victimes 31 seront prises en compte.

PASS Complet : 110€ par personne incluant l'entrée aux Assises et tous les repas y compris le dîner de gala (gala réservé au Réseau).

Tarifs dégressifs adhérent·e·s en fonction du nombre de personnes inscrites :
• Première personne inscrite : 50€
• Deuxième personne inscrite: 45€
• La troisième personne inscrite et les personnes suivantes: 40€

Tarifs non adhérent·e·s :
→ Étudiant: 25€/pers
→ Non adhérent: 50€/pers + déjeuner du 27 à inclure si souhaité

Restauration :
▶Déjeuner du jeudi 27/06 : 25 €
▶Dîner de gala jeudi 27/06 (réservé aux adhérent·e·s et dans la limite des places disponibles) : 50€
Lunchbox vendredi 28/06 (réservée aux adhérent·e·s) : 10€

PAIEMENT EN LIGNE AVANT LE 20 JUIN 2024. Le montant des frais d’inscription doit être réglé sur le lien Hello Asso dédié en fin de formulaire. 

PAIEMENT PAR CHÈQUE AVANT LE 15 JUIN 2024 à l’ordre de France Victimes 31 et envoyé avec la preuve d'inscription : France Victimes 31 – ASSISES 2024 – Maison des Associations, 3 place Guy Hersant, 31400 Toulouse. L'inscription ne sera validée qu'à réception du chèque.  

𝐂𝐎𝐍𝐃𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃’𝐀𝐍𝐍𝐔𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍: Seules les annulations adressées à FRANCE VICTIMES 31 par courriel au plus tard le 15 Juin 2024 permettront le remboursement des sommes versées.
Courriel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n'hésitez pas à nous contacter au 06 40 90 74 55. Notre équipe se fera un plaisir de vous assister dans toutes les démarches liées à votre inscription.


En cette fin d'année, The Sorority Foundation et la fédération France Victimes ont signé une convention de partenariat.

The Sorority est une application qui regroupe une communauté d’entraide pour les victimes de violences, selon des process pré-établis ; son objet est la lutte contre les violences conjugales, intrafamiliales, contre le harcèlement, et plus généralement contre toutes formes de violence (actuellement + de 70 000 profils vérifiés, femmes et personnes issues des minorités de genre).

Cette convention vise à renforcer la complémentarité entre les 2 structures pour un meilleur accompagnement des personnes victimes, en facilitant l’orientation des victimes en demande de soutien vers les associations d'aide aux victimes, via un ajout sur la carte de l’application The Sorority des coordonnées des 130 associations du réseau France Victimes. 

Mémo de Vie sera également intégrée dans The Sorority comme outil d’aide à disposition des victimes.


Le 9 décembre 2023 s’est tenue la 1re conférence des présidences organisée conjointement par les fédérations France Victimes et Citoyens et Justice à l’Espace Reuilly, Paris 12.

Près de 120 élus de nos associations adhérentes ont pu échanger tout au long de la journée autour de 3 thèmes : 

  • Contraintes, responsabilités et liberté associative ; comment et pourquoi le contexte actuel pèse sur nos associations ?
  • L’articulation des missions entre les associations d’aide aux victimes et associations socio-judiciaires : comment tisser de nouveaux liens au profit des publics reçus ?
  • Quelle communication pour nos associations afin de mettre en avant leur utilité sociale t les rendre plus visibles ? 

La richesse des échanges et la pertinence des débats ont convaincu les deux Fédérations de renouveler de tels temps communs.


 

Face à la croissance constante des agressions subies par les élus, l’AMF (Association des Maires de France) et France Victimes ont signé une convention de partenariat en novembre 2021. Cette convention prévoit de mieux accompagner les maires victimes, sur le plan psychologique, social ou juridique, et de les guider dans leurs démarches après une agression.

Pour tenter d’endiguer le phénomène qui est en augmentation, le Ministère chargé des Collectivités Territoriales et de la Ruralité a mis en place en mai 2023, via son Plan national de prévention et de lutte contre les violences aux élus, un Centre d’Analyse et de Lutte contre les Atteintes aux Élus (CALAE).
Ce centre poursuit deux objectifs : permettre de mieux connaître le phénomène des violences aux élus, de l’analyser et d’adapter la réponse opérationnelle en temps réel, ainsi que permettre de coordonner l’action des forces de sécurité qui agissent sur le terrain. Par ailleurs, ce Centre pilote le déploiement d’un pack sécurité chargé de renforcer la sécurité des élus.

L’un des axes visant à mieux accompagner les élus concerne la mise en place d’un dispositif d’appui psychologique : c’est dans ce cadre que le Ministère s’est rapproché de France Victimes afin d’être soutenu par une structure spécialisée pour la mise en œuvre de son plan et plus précisément en matière d’accompagnement des victimes. C’est ainsi que le Ministère en charge des Collectivités Territoriales et de la Ruralité et France Victimes ont signé une convention de partenariat en novembre 2023 afin de pouvoir faire monter en puissance l’aide et l’accompagnement, notamment psychologique, de l’ensemble des élus victimes dans le cadre de leur fonction.

Cette convention prévoit, via l’ouverture d’un numéro, la mise en place d’un accompagnement psychologique pour les élus victimes et leurs proches, ainsi que la mise à disposition de Mémo de Vie.

Les victimes et leurs proches, peuvent ainsi joindre le numéro dédié à cette convention en composant le 01 80 52 33 84, tous les jours de 9 heures à 21 heures.


Le 25 novembre a été choisi par l'ONU (Organisation des Nations Unies) en 1999 comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en mémoire aux sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République Dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants.

Les femmes subissent de multiples violences dans le cadre de leur couple, de la famille, de leur travail, à l'école, dans l'espace public comme sur Internet. Il s'agit de violences physiques, sexuelles, économiques, administratives, verbales, psychologiques.

Toutes ces situations sont prises en compte par les 1650 professionnels des associations France Victimes, partout sur le territoire.

Les associations France Victimes proposent des services gratuits d'informations sur les droits, de soutien psychologique et d'accompagnement social dans le cadre d'une prise en charge globale et pluridisciplinaire.

1. Une communication commune

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce samedi 25 novembre 2023, la fédération France Victimes et le Réseau se sont mobilisés autour d’une communication commune concernant les gestes à connaître.

En effet, cette communication montrait les différents signes à reconnaître pour appeler à l’aide, même en présence de l’agresseur :

  • Montrer la paume de sa main,
  • Demander dans un bar où est Angela,
  • Dessiner un point noir dans la main, etc.

2. Une communication locale

Au local, les associations France Victimes ont mené des actions de préventions et de sensibilisation autour de ciné-débats, de colloques, d’interventions d’affiches, etc.

Nous vous proposons un focus :

 

 

Remaid - France Victimes 26 :

L’association a coordonné la pdf campagne Ruban Blanc (6.96 MB)  ayant pour objectif de sensibiliser aux différentes formes de violences dont les femmes sont victimes et d’amener à une mobilisation pour qu’elles disparaissent.

Certaines actions sont encore à venir cette semaine, n’hésitez pas à consultez le programme ici.

Par ailleurs, l’association a également organisé une conférence sur le « parcours d’une victime de violences ».

 

 

 

 

AVNIR 38 :

L’association a présenté ses actions et ses missions afin d'informer des professionnels ainsi que le grand public. Elle était présente à deux stands :

  • Centre Hospitalier Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu (présentes : juristes et psychologue) - le 21 novembre toute la journée,
  • Lycée de L’Oiselet de Bourgoin-Jallieu pour une écoute (présentes : juristes et psychologue) – le 23 novembre le matin

De plus, un ciné-débat a été organisé autour du film « L’amour et les forêts » (thème de l’emprise) au Kinepolis de Bourgoin-Jallieu, avec l’intervention de deux professionnelles du CRIAVS de la délégation de Grenoble et l’association AVNIR 38.

87 personnes étaient présentes lors de cet événement.

 

CADSAV Tourcoing :

L’association avait prévu toute la semaine des actions de sensibilisation par différents ateliers, interventions, etc., notamment :

  • Une initiation de self défense,
  • Un théâtre forum interactif avec l’association les farfadets,
  • Des conférences sur les violences faites aux femmes,
  • Un atelier de gestion de conflit « Face à l’agressivité des usagers comment réagir et agir »,
  • Une rencontre de l’association avec les centres sociaux sur les phénomènes d’emprise, les outils de protection, les aides qui peuvent être mises à disposition des femmes victimes,
  • Des expositions dont Mots et Maux de Femmes, À corps perdu et Violences « elles disent non ». Les trois expositions étaient sous forme de photographies accompagnées de témoignages.

 

 

 

 AVL 45 :

  

Tout comme l’association CADSAV, AVL 45 a également proposé toute la semaine différentes actions à destination du grand public et également des professionnels :

  • Exposition Mots et Maux de Femmes, avec la présence de l’association sur place,
  • Trois stands ont été tenus au CHAm ainsi qu’au Centre social de Pithiviers afin d’informer et de sensibiliser le public et également pour y présenter les services de l’association,
  • Conférence au CHU d’Orléans autour des violences faites aux femmes et leurs enfants,
  • Ciné-débat autour du film « passage en enfer ».

 

Espoir Colmar :

 

 

Le service d’aide aux victimes de l’association Espoir – Colmar a organisé le 25 novembre 2023 au CDRS à Colmar la représentation d’une pièce de théâtre « Alice aux pays des peurs » présentée par l’association OZ’ARTS CITOYENS grâce au partenariat CDAD68, Ville de Colmar et Préfecture, Délégation au Droit des Femmes.

Elle met en scène une femme, victime de violences conjugales et son parcours pour se sortir des violences : l’installation de l’emprise, le soutien de son entourage, la place de la Justice…

OZ’ARTS CITOYENS a monté cette pièce à partir de situations réellement rencontrées par les associations socio judiciaires.

 

 

AVEDEACJE - France Victimes 27 :

L’association est intervenue le vendredi 24 novembre à Gaillon avec la tenue d’un stand en lien avec la Maison de la Santé et elle a également participé au colloque Violences IntraFamiliales (VIF) du CASEVA d’Evreux le 23 novembre avec notamment la présentation d’un projet de RCV VIF en lien avec le SPIP.

 

France Victimes 54 :

L’association a participé à 4 temps forts qui illustrent bien la diversité des différents partenariats : 

  • Jeudi 23 novembre : sensibilisation des personnels des Centres Communaux d’Action Sociale de la Métropole du Grand Nancy,
  • Samedi 25 novembre : participation à l’après-midi organisé par la Ville de Nancy sur le site de la future maison des femmes,
  • Lundi 27 novembre : action de sensibilisation des élèves et étudiants du CHRU de Nancy organisée par le CHRU et la Région Grand Est (participation à une table ronde avec différents acteurs : gendarmerie, UMJ, sage-femme, associations, …).
  • Mardi 28 novembre : le Soroptimist International NANCY a organisé la 10ème opération cinéma le soir à 20 heures au Cinéma Royal à Saint-Max , dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. 

Cette soirée a débuté avec la présentation du Soroptimist International, suivie de la projection du film « L’amour et les Forêts », et s’est clôturée par un temps d'échanges et de débats sur le thème de l'emprise, avec Anne-Sophie Gavriloff, présidente de France Victimes 54.

Les bénéfices de cette soirée ont été reversés à France Victimes 54 qui participe à la lutte contre les violences faites aux femmes, en accompagnant les victimes de violences conjugales.

                                                                      

SCJE :

Le réseau de lutte contre les violences faites aux femmes du douaisis, dont le SCJE-France VICTIMES 59 fait partie en tant qu’association d’aide aux victimes, s’est de nouveau mobilisé ce samedi 25 novembre 2023 au sein du Centre Communal d’Actions Sociales de WAZIERS.

Soutenue par quatre centres sociaux locaux, la journée a été organisée sous forme de représentation du « parcours d’une femme victime de violences », en positionnant les associations et services en fonction de leur moment d’intervention auprès des personnes victimes (prévention, prise en charge, accompagnement, reconstruction…).

Le public était au rendez-vous, des personnes victimes aux jeunes du quartier, les différents ateliers, dynamiques, ont favorisé la prévention contre les formes de violences. L’estime de soi et le parcours de reconstruction ont pu, notamment, être illustrés par la participation d’une coach venue dispenser des cours de boxe.       

  

 

 AVEMA Ain :

L’association a accueilli ses partenaires et usagers pour évoquer le contrôle coercitif et présenter les dispositifs pour prendre soin des femmes victimes.

Madame la procureure de la République et Madame la vice-présidente du conseil départemental étaient présentes.       

 

VIFFILAVI :

Le service d’aide aux victimes VIFFILAVI est intervenu à la Maison des étudiants sur le campus de l’Université Lumière Lyon 2 pour sensibiliser les étudiantes et les étudiants à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

L’association propose une permanence spécifique pour les jeunes de 12 à 25 ans.

Découvrez leur stand ici.

 

France Victimes 02 :

L’association a créé une campagne de communication « Du conte de fée à la réalité, ne laissez pas le prince charmant devenir méchant »

                                                                                           

 

France Victimes 78 :

Afin de mettre en lumière l'aide et le soutien apportés par l'association, Jonathan Portier, le directeur de l'association, a répondu aux questions de TV78.

Retrouvez son intervention à partir de 19 minutes ici.

 

France Victimes 77 - AVIMEj :

L’association à participé à trois actions phares :

 

Une intervention le 24/11 aux assises pour l'élimination des violences faites aux femmes organisées par la CAMVS au sein de EOGN - École des officiers de la gendarmerie nationale auprès de leurs partenaires du territoire soulignant encore l'essentialité d'un maillage interprofessionnel resserré et fort dans ce domaine,

 

 

 

 

 Une participation le 25/11 à la journée dédiée organisée par la mairie de Coulommiers, le matin aux côtés l’association Colosse aux pieds d'argile pour évoquer les violences dans le sport et l'après-midi pour une sensibilisation sur les violences dans la sphère publique avec les forces de l'ordre,

 

 Une invitation de toute l’équipe France Victimes 77 - AVIMEJ à la soirée organisée par la scène musicale "Les Cuizines" et la Ville de Chelles : « Seule la musique peut me toucher », l'occasion d'échanger sur les violences sexistes et sexuelles dans les milieux festifs.

 


© Cybermalveillance.gouv.fr

 

Le 19 octobre 2023 est annoncé le lancement de la Mallette Cyber, une initiative conjointe de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et de Cybermalveillance.gouv.fr.

Cette mallette de ressources est conçue pour favoriser l'inclusion numérique en offrant des outils de sensibilisation à la cybersécurité aux personnes les plus éloignées du monde numérique.

La Mallette Cyber - Une Solution Pour l'Inclusion Numérique

Le contexte de la création de la Mallette Cyber découle de l'augmentation des menaces numériques, malgré les efforts de sensibilisation. Selon un rapport de l'ANCT, 31,5 % de la population française (soit 16 millions de personnes) demeurent "éloignées du numérique". L'ANCT a donc accordé une priorité à cette question et a rejoint Cybermalveillance.gouv.fr en 2022 pour y remédier. C'est dans ce contexte que les deux entités ont collaboré pour créer la Mallette Cyber, dans le but de protéger ces publics vulnérables et de les rapprocher du monde numérique en toute sécurité.

La mallette cyber : Une ressource éducative clé en main et gratuite

La Mallette Cyber est conçue pour protéger les publics les plus vulnérables et les rapprocher du numérique, en toute confiance. En utilisant cet outil, les acteurs de la médiation numérique peuvent s'acculturer à la cybersécurité et transmettre à leur public des conseils pratiques et accessibles pour appréhender le sujet en toute sérénité, et ainsi évoluer dans un numérique de confiance.

La mallette, ainsi que son contenu, sont disponibles gratuitement en open source (licence Etalab 2.0) et comprennent les éléments suivants :

  • Un guide pédagogique avec des fiches récapitulatives, des fiches pratiques pour sensibiliser à la cybersécurité, ainsi qu'une présentation d'une activité ludique.
  • Un support de médiation détaillant les menaces les plus courantes et les meilleures pratiques à adopter.
  • Un jeu de cartes permettant au public de s'approprier le sujet et de retenir les conseils essentiels.
  • Enfin, une infographie synthétisant les bonnes pratiques pour renforcer la sécurité numérique. 

En outre, la Mallette Cyber est accessible à la fois sur Cybermalveillance.gouv.fr et sur « La Base » de l’ANCT.

Retrouvez le communiqué de presse à cette adresse.


Dans le domaine de l'aide aux victimes, un projet majeur est en cours de développement pour simplifier leur parcours dans les moments difficiles. La DIAV (Délégation Interministérielle à l'Aide aux Victimes) a récemment lancé une initiative ambitieuse : la création d'un "guichet unique des victimes." Découvrez comment vous pouvez contribuer à façonner cet important service et améliorer l'aide aux victimes en France.

Un Guichet Unique pour les victimes :

Le concept de ce guichet unique est simple mais essentiel. Il s'agit d'un lieu centralisé où toutes les victimes, ainsi que leurs proches, peuvent trouver accueil, information et orientation. Ce guichet aura pour vocation de répondre à tous les besoins des personnes touchées par des événements traumatisants, qu'il s'agisse de la prise en charge médicale, de l'indemnisation, du suivi judiciaire, de l'emploi, ou encore du logement.

Généralisation des initiatives existantes :

Il est important de noter que des initiatives sont déjà mises en place par le réseau France Victimes notamment, mais aussi par les administrations et le domaine de la santé, visant à soutenir les victimes. Le guichet unique des victimes ambitionne de généraliser ce type de dispositif sur l'ensemble des territoires français. Ce questionnaire vise à recueillir les attentes auxquelles ce « guichet unique » doit répondre, afin de faciliter les démarches engagées par les personnes victimes.

La Concertation en trois volets :

Le processus de création de ce guichet unique est proposé comme un travail collectif, axé sur la concertation. Il comprend trois volets principaux :

Ateliers et Visites de Terrain : La DIAV organise des ateliers et des visites de terrain en collaboration avec des professionnels, des associations et des victimes. Cette étape vise à recueillir des informations de première main.

Entretiens Spécialisés : Des entretiens sont menés avec divers intervenants, y compris des administrations et des associations, par un groupe de spécialistes du droit, de la santé et des représentants de la société civile. Ils formuleront des recommandations sur différents aspects du guichet unique.

Consultation du Grand Public : Une possibilité est offerte au grand public de contribuer en partageant les observations, attentes et suggestions.

Le questionnaire en ligne est disponible jusqu'au 1er décembre 2023,

ouvert aux victimes, à leurs proches, aux professionnels en contact avec les victimes et aux structures d'aide. 

Participez et Diffusez l'Information :

Vous êtes encouragé.e.s à participer à cette initiative cruciale en partageant vos idées et suggestions pour améliorer l'aide aux victimes. De plus, n'hésitez pas à diffuser cette information.  pdf Une affiche imprimable (261 KB)  est disponible en format A3, incluant un QR Code pour un accès facile au questionnaire en ligne.


Coral Minimalist Make Up Photo Collage 1

 

Quand l'art du maquillage devient un chemin vers la renaissance : Une alliance inattendue entre la psychologie et le monde du maquillage au service des victimes de violences.

Dans un monde où l'image de soi joue un rôle crucial dans la construction de la confiance en soi, France Victimes 31 propose des ateliers de maquillage participatifs avec Anouck Chevalier-Miziniak, maquilleuse freelance depuis trois ans. Depuis avril 2023, il est proposé aux victimes de prendre part à ces ateliers offrant aux personnes victimes un espace pour redéfinir leur image et renforcer leur estime de soi.

Ces ateliers de réappropriation de l'image vont bien au-delà du simple maquillage. Ils sont le reflet d'une synergie entre l'expertise de la maquilleuse et l'accompagnement psychologique des professionnels de France Victimes 31, offrant aux participantes un environnement rassurant pour se redécouvrir. Les retours positifs des participantes témoignent de l'impact profond de cette initiative, révélant comment la confiance en soi peut être restaurée grâce à une alliance inattendue entre la psychologie et la beauté. Nous vous proposons de découvrir les entretiens croisés d'Anouck la maquilleuse, et les psychologues Charlotte Bourlard et Sonia Rusibane qui gèrent le projet à France Victimes 31 (FV31).

Mesdames, pouvez-vous vous présenter ? 

Anouck : J'ai 25 ans et suis maquilleuse freelance depuis maintenant trois ans. Voulant mettre à profit mon expertise de maquilleuse à travers des projets concrets et humains, j’ai alors contacté France Victimes 31. Ainsi, depuis avril 2023 j’organise et anime des ateliers maquillage participatifs.

Charlotte : Je suis diplômée d'un Master 2 en psychocriminologie et victimologie, de Formation EMDR. Je suis psychologue clinicienne, en poste chez FV31 depuis 5 ans.

Sonia : Je suis diplômée d'un Master 2 en psychologie clinique, psychopathologie et psychothérapies, en poste chez FV31 depuis 7 ans.

Comment avez-vous été amenées à proposer ces ateliers ?

Anouck : J’ai proposé spontanément mes prestations à l’association FV31, suite à cela j’ai rencontré la directrice Madame Passuello ainsi que les psychologues à qui j’ai présenté mon projet.

Charlotte et Sonia : Suite à la sollicitation par courriel de la maquilleuse sociale, nous avons étudié avec notre directrice,  Françoise Passuello, la pertinence de monter un atelier maquillage. Notre but est toujours de proposer une prise en charge la plus adaptée possible aux besoins des victimes. Au delà des différentes formes de soutien psychologique proposées à l'association (entretiens psychodynamiques, EMDR…), nous avons vu dans cette proposition d'atelier maquillage, un moyen de plus de répondre aux besoins des victimes. Nous y avons réfléchi, rencontré Anouck, et co-construit le projet ensemble avec la directrice de l'association.

Quelle complémentarité entre le travail de psychologue et ces ateliers de réappropriation de l'image ? 

Charlotte et Sonia : Nous trouvons un réel intérêt à proposer ces ateliers aux victimes car ils viennent répondre à différentes problématiques souvent présentes chez elles. L'atelier en lui-même va permettre un travail sur l'image de soi, l'estime de soi et le rapport au corps. A cela va venir s'ajouter la fonction réparatrice du groupe, qui part la bienveillance collective des personnes qui composent le groupe va souvent rassurer la victime sur ses capacités et ressources, sa vision d'elle-même et des autres, et ses liens sociaux.

De plus, ces ateliers sont un moyen de prendre du temps pour soi, tout en prenant soin de soi, dans tous les sens du terme. Les victimes sont souvent épuisées physiquement et psychologiquement puisqu'en prise avec leurs traumas, les procédures et démarches en cours, le travail et l'intendance du quotidien. Elles nous renvoient souvent le fait qu'elles n'ont pas de temps pour elles. D'une façon générale, dans les entretiens psychologiques, nous sensibilisons beaucoup sur la nécessité de prendre du temps pour soi, de se retrouver. Nous remarquons d'ailleurs régulièrement que chez les victimes de violences conjugales, elles déclarent s'être complètement oubliées et perdues dans la relation. Ces ateliers maquillage sont donc là pour mettre nos conseils en application, en proposant cet espace-temps pour elles. 

Comment se déroulent ces ateliers? 

Charlotte et Sonia : Les ateliers maquillage, sont proposés sur la base du volontariat et s'adressent à toutes les victimes d'infractions pénales qui ont un suivi psychologique en cours au sein de l'association. Nous proposons les ateliers aux victimes en fonction des problématiques abordées en entretiens psychologiques, en respectant leur besoin et leur temporalité. Nous remarquons cependant que les victimes d'atteintes aux personnes (violences conjugales, viols, agressions sexuelles) trouvent une vraie résonance entre leurs problématiques liées aux traumas et la proposition de participer à l'atelier.

Les ateliers sont composés de cette manière : 5 victimes maximum (toutes infractions confondues) + Anouck, la maquilleuse sociale, sur un format de 3h dans nos locaux à Toulouse. 

Les personnes ne participent en principe qu'une fois à l'atelier, sauf si, Anouck estime qu'il y aurait un intérêt à une seconde participation, en concertation avec les psychologues. Cet atelier est ouvert à toutes les victimes d'infractions pénales, et pas uniquement les victimes de violences conjugales.

Anouck : L’atelier se déroule de la manière suivante : 

  • Une présentation de mon parcours et de mon travail ;
  • Un tour de table afin que chacune se présente et m’explique ce qu’elle attend de l’atelier ;
  • Explications étape par étape d’une mise en beauté (soins de la peau, teint, yeux, lèvres, …) ;
  • En parallèle, les femmes se maquillent au fil de mes explications (si elles le souhaitent, je les aide à réaliser certaines étapes) ;
  • Pour clôturer l’atelier, un temps est consacré au ressenti de chacune et aux questions diverses.

En tant que maquilleuse professionnelle, quelle est la différence entre ce travail de groupe et une session individuelle ?

Anouck : La principale différence entre ce travail de groupe et une session individuelle est le fait que je ne maquille pas ou très peu. En effet, avec cet atelier c’est davantage un travail d'accompagnement, de conseil et d’écoute. 

Comment collaborez-vous pour créer un environnement sûr et bienveillant pour les participantes ?

Charlotte et Sonia : Afin d'assurer un cadre et un accompagnement sécurisant pour les victimes, les psychologues prennent bien le temps d'expliquer en amont et individuellement le déroulement des ateliers aux participantes. 

Le jour de l'atelier, une psychologue accueille les personnes et si nécessaire les accompagne jusqu'à la salle, où les attendent la maquilleuse sociale avec une collation pour démarrer l'atelier par un moment convivial. Une fois que le groupe est  au complet, la psychologue quitte la salle. Anouck, la maquilleuse, anime seule l'atelier et est alors garante du cadre. Lorsque l'atelier est terminé, la psychologue revient clôturer l'atelier et échange avec Anouck une fois les participantes parties. Ce débriefing a pour but d'échanger sur ce qui a fonctionné, sur les difficultés ou les remarques afin d'améliorer l'accompagnement des victimes. La présence de la psychologue au début et à la fin de l'atelier permet de rassurer les victimes, en ayant un point de repère connu, avant de commencer l'atelier. Ensuite le lien est rapidement fait avec Anouck, qui est toujours très bienveillante et à l'écoute des victimes. 

Quels sont les bénéfices que vous avez observés chez les victimes qui ont participé à ces ateliers de réappropriation ?

Charlotte et Sonia : Les retours que nous avons sont très positifs ! Les personnes évoquent souvent le fait d'avoir appris à se voir différemment, la prise de conscience de l'importance de prendre du temps pour soi et l'intérêt d'avoir pu échanger avec d'autres participantes, leur revalorisation par le lien social.  

 

Pour contacter France Victimes 31Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.​ ou 05 62 30 09 82

Pour contacter Anouck : Son Instagram ou 06 24 15 34 56


 

 

Lors d'un comité interministériel sur la sécurité routière, la Première ministre Elisabeth Borne a officialisé la mise en place d'un délit d'homicide routier pour les conducteurs conduisant sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants. Cette décision a suscité des débats concernant les implications juridiques et les conséquences pour les victimes et les auteurs de ces infractions.

Que dit le code pénal concernant les homicides ?

Le code pénal établit actuellement une distinction entre deux types d'homicides : involontaires et volontaires. Dans le cas d'un homicide involontaire, la mort est causée sans intention de la donner, résultant d'un comportement dangereux ou négligent. En revanche, un homicide est considéré comme volontaire lorsque la personne agit avec une intention claire. Si l'action n'était pas préméditée, il s'agit d'un meurtre, sinon, d'un assassinat.

Un changement de sémantique pour les homicides routiers

La création du délit d'homicide routier représente principalement un changement sémantique dans le domaine juridique. Bien que les sanctions administratives pour la conduite sous stupéfiants soient renforcées, cette nouvelle qualification ne s'accompagne pas d'un régime de sanctions pénales spécifique ou d'une augmentation des peines déjà prévues pour les homicides involontaires.

Quelles conséquences pour les victimes impliquées dans des accidents de la route ? 

Dans le domaine des infractions involontaires, les victimes expriment le désir de voir les peines alignées sur l'étendue de leur souffrance. Actuellement, les sanctions qualifiées d' "involontaires" sont perçues comme insuffisantes par certaines victimes. La nouvelle sémantique suggère que l'acte n'est pas totalement accidentel lorsque la personne conduisait sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, ce qui soulève des questions sur les peines dans les cas de conducteurs sobres et les différentes natures de drogues prises en compte.

Quelles conséquences pour les auteurs impliquées dans des accidents de la route ? 

Outre les peines principales telles que les amendes et l'emprisonnement, les conducteurs en état d'ivresse ou sous l'emprise de stupéfiants se verront infliger une perte de 8 points sur leur permis et la saisie systématique de leur véhicule. De plus, le Préfet appliquera désormais une suspension obligatoire du permis de conduire, mesure qui était jusqu'à présent facultative.

Un nouvel échelon de qualification qui soulève des interrogations

Ce changement de sémantique représente un changement symbolique, mais soulève des interrogations concernant la peine pour les victimes lorsque le conducteur était sobre, la prise en compte des différentes natures de drogues (comme les traitements médicaux lourds ou le CBD), ainsi que les autres types d'homicides involontaires (incendies, chasse, attaques de chiens, etc.). Cette nouvelle qualification pose de nombreuses questions qui nécessitent une réflexion plus approfondie.


Le 7 juillet dernier, le Président de la République a promulgué la loi n°2023-566 visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne.

Travaux de la CNIL 

Cette loi fait écho aux travaux de la CNIL sur les droits numériques des mineurs, parus en janvier 2021. Elle constatait que :

  • Les pratiques numériques des jeunes sont massives et de plus en plus précoces, (moyenne d'âge d'utilisation des réseaux sociaux 8 ans et demi) 
  • Il y a une volonté des mineurs de gagner en autonomie
  • Il y a une nécessité de renforcer leur protection en ligne.

À qui s'adresse cette loi ?

Au plus jeunes utilisant les réseaux sociaux pour lutter contre les risques primaires (addiction, insatisfaction liée au niveau de vie ou au physique etc.) et secondaire (cyberharcèlement, revenge porn etc.)

Et également aux parents afin qu’il soit plus vigilant sur la durée de connexion de leurs enfants et sur leur utilisation. 

Que faut-il retenir de cette loi ?

La mesure phare de cette loi est l’instauration d’une majorité numérique : le législateur fixe un âge, « seuil de maturité nécessaire à partir duquel un mineur est apte à pouvoir s’inscrire seul, avec un consentement éclairé, sur une plateforme sociale ». Ce seuil, à l’image de l’âge retenu par la Loi Informatique et Libertés en matière de consentement aux traitements de données à caractère personnel, est fixé à quinze ans

Elle implique : 

  • Le refus d’inscription des mineurs de moins de quinze ans, sauf si une autorisation est donnée par l’un des titulaires de l’autorité parentale,
  • Pour les comptes déjà créés les fournisseurs doivent recueillir dans les meilleurs délais l’autorisation de l’un des titulaires ; réciproquement, ce titulaire peut demander la suspension du compte du mineur,
  • L’activation d’un dispositif permettant de contrôler le temps d'utilisation,
  • Informer et prévenir le mineur, ainsi que ses parents sur les risques liés aux usages numériques et les conditions d'utilisation de ses données ainsi que sur ses droits y afférant,
  • Les réseaux sociaux devront être conformes à un référentiel élaboré par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) après consultation de la CNIL.

Par ailleurs, cette loi permet également :

  • Une redéfinition des services de réseaux sociaux en ligne,
  • La lutte contre la haine en ligne*, en imposant aux fournisseurs d’accès et éditeurs de contenus sur internet de permettre le signalement par les utilisateurs, et de communiquer à leurs utilisateurs des messages de prévention contre le harcèlement, et indiquer aux personnes auteurs de signalement les structures d’accompagnement existantes face au harcèlement en ligne. 

*Le 3018 est le numéro gratuit d’assistance pour les victimes de cyberharcèlement, géré par E-Enfance. Il peut, entre autres, faire supprimer comptes et contenus préjudiciables des principaux réseaux sociaux, sites et plateformes, car il a le statut de « signaleur de confiance »

Et les réquisitions judiciaires ?

Concernant les réquisitions judiciaires, la loi instaure un délai de réponse : les opérateurs de plateforme sont tenus de communiquer aux autorités judiciaires les données permettant l’identification de quiconque a contribué à la création d’un contenu dans les dix jours à compter de la réception de la demande, ou dans un délai de huit heures « en cas d’urgence résultant d’un risque imminent d’atteinte grave aux personnes ». 

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Enfin, un rapport sera remis par le Gouvernement au Parlement, dans l’année suivant la promulgation de la loi, sur « les conséquences de l’utilisation des plateformes en ligne, de la surinformation et de l’exposition aux fausses informations sur la santé physique et mentale des jeunes, notamment des mineurs, ainsi que sur leurs capacités d’apprentissage ». 

Cette loi n’est pas effective immédiatement : en effet, elle entrera en vigueur au maximum dans les trois mois suivant la réponse de la Commission européenne sur sa conformité au droit de l’Union européenne. 

  pdf Découvrez dans son intégralité la loi ici. (132 KB)

Découvrez l'enquête de la CNIL sur les droits numériques des mineurs.


Le jeudi 6 avril 2023, la fédération France Victimes a participé aux premières assises internationales de lutte contre les violences sexuelles dans le sport, organisées par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).

Au programme de cette journée : des témoignages forts, ainsi que des tables rondes pour mettre en lumière les dispositifs et initiatives mis en place, en France et à l’international, mais également les manques et pistes à explorer.
 
En outre, le CNOSF affirme son souhait de travailler avec France Victimes aux côtés d’autres structures associatives telles que Fight For Dignity, La Voix de Sarah fondée par Sarah Abitbol, et Colosse aux pieds d'argile, qui s'engagent aussi quotidiennement contre les violences et pour la protection des personnes victimes.
 
Merci à Brigitte Henriques, Catherine Moyon de Baecque et Jean Zougrana, co-président.e.s de la Commission de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations dans le sport du CNOSF, pour la confiance accordée à France Victimes.
 
Forte de ses 130 associations locales agréées, de ses 1650 professionnels qui reçoivent près de 350 000 victimes chaque année, France Victimes souhaite renforcer l’accompagnement des athlètes victimes de tous types de violences, et de leur entourage.


Le mercredi 14 juin 2023, s’est tenue l’Assemblée Générale de la fédération France Victimes. 

Une soixantaine de personnes représentant 50 associations étaient présentes à l’événement à la Mairie de Montpellier. 

Cette Assemblée Générale a permis de partager des réflexions, des préoccupations et ouvrir des débats sur une aide aux victimes plus efficace et pérenne.

Durant la matinée plusieurs échanges sur les différents rapports qui ont été présentés et des votes statuaires. À ce titre le  pdf rapport  (15.06 MB) pdf d’activité 2022 (15.06 MB)  a été dévoilé.

L’après-midi quant à lui été placé sous le signe de la découverte des nouveaux projets, de la présentation de la nouvelle équipe de la Fédération, puis avec un débat autour de l’aide aux victimes de demain, en lien avec les événements climatiques.

Enfin, l’Assemblée Générale s’est terminée par l’annonce des résultats du renouvellement du tiers sortant des membres du Conseil d’administration.

Les 8 associations sortantes ont toutes été réélues :

  • APERS 13,
  • REMAID France Victimes 34,
  • France Victimes APRESS 38,
  • ADAVEM JP 40,
  • LE MARS France Victimes 51,
  • France Victimes 66,
  • AMAV 84,
  • GUADAV France Victimes 97-1.

  pdf Retrouvez le diaporama de l’AG juste ici (15.68 MB)


 

La fédération France Victimes vous présente pour cette deuxième année consécutive son Essentiel 2022.

Ce support imprimé et numérique permet en seulement 8 pages de synthétiser l'année passée et les échéances 2023.
Vous y retrouverez : 

  • Les chiffres clés,
  • Les temps forts et les focus de 2022,
  • Les expertises et auditions,
  • L'actualité sur nos partenariats,
  • Les avancées et les innovations dans l'aide aux victimes,
  • Nos projets européens,
  • Les rendez-vous de 2023.

Pour le lire, c'est par ici :  pdf Essentiel 2022 - fédération France Victimes (2.07 MB)


 

La Fédération a assisté à la 4ème cérémonie d’hommage du 11 mars 2023, qui se déroulait aux Invalides, afin de témoigner son soutien à toutes les victimes d’actes de terrorisme et leurs proches. 

 Au programme de cet événement, et en présence du Président de la République, Emmanuel Macron : 

  • vidéo du Musée Mémorial du Terrorisme, 
  • interprétation de l’hymne européen d’hommage aux victimes de terrorisme, 
  • échanges entre le Président et les victimes, etc.

En amont de cette cérémonie, les associations France Victimes, tout comme les associations de victimes, avaient recensé et inscrit les victimes souhaitant y participer.

 

Par ailleurs, le 13 mars 2023, la fédération France Victimes, représentée par Isabelle Sadowski, Directrice Générale Adjointe, était présente à l'hommage rendu à Françoise Rudetzki, victime d’un attentat en 1983, et qui consacra sa vie à la cause des victimes d’actes de terrorisme.

En présence de Mme Élisabeth Borne et de M. Éric Dupond-Moretti, a été dévoilée une plaque en son honneur au Fonds de Garantie des Victimes, pour lequel elle a été pionnière dans sa création et administratrice durant 35 ans.

À cette occasion, des échanges ont eu lieu entre la Première ministre et le Garde des Sceaux, avec les équipes du Fonds de Garantie, puis avec les associations, sur les enjeux de l'accompagnement et de l'indemnisation des victimes d'attentats.


Le 8 mars 2023, Make.org foundation révélait le plan d'action issu Grande Cause des Inégalités. Quelques jours après, Mémo de Vie a eu l’occasion de pitcher son projet pour cette Grande Cause des Inégalités. Durant cette journée, 8 actions de la société civile ont été dévoilées pour lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes.

Dans les invités, se trouvaient des associations, ainsi que des entreprises futures partenaires à Mémo de Vie (Rothschild & Co, Universal Music France, LVMH, Clear Channel France, Cdiscount) avec le soutien de EY pour mettre en œuvre et être déployés sur l’ensemble du territoire, au cours des deux prochaines années. Isabelle Rome, Ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances était également présente.

Les objectifs de ce projet étant :

  • Sensibiliser à l’égalité et au respect des femmes, en particulier dès le plus jeune âge,
  • Mieux respecter leur liberté de choix,
  • Déconstruire les stéréotypes professionnels et inciter les femmes à investir certains secteurs comme les sciences ou la tech,
  • Lutter contre les inégalités salariales, agir davantage contre le sexisme en milieu professionnel,
  • Garantir une meilleure prise en charge pour les femmes victimes de violences etc....

Ce plan d’actions répond aux priorités citoyennes exprimées par près de 260 000 participants à la consultation menée sur la plateforme Make.org du 07 mars au 18 mai 2022. La webapp Mémo de Vie a quant à elle pour objet d’accompagner chaque année les personnes victimes de violences répétées, en facilitant toutes les étapes de sortie des violences grâce à une plateforme gratuite et sécurisée pour sauvegarder des documents et des témoignages.  

Son objectif, d’ici 2025, est d’arriver à 100 000 visiteurs de la plateforme et 10 000 comptes créés. 


 

Durant le mois de mars, s’est tenue dans les locaux de la fédération France Victimes à Paris, la signature d'une convention entre cette dernière et la fédération Citoyens & Justice.

Au regard des nombreuses associations adhérentes aux deux Fédérations et d’une vision commune de la justice, elles ont décidé de formaliser leurs relations de longue date et d’engager un travail partenarial.  

Ce partenariat permettra de renforcer la complémentarité des champs d’intervention de chacun, ainsi que la volonté commune de développer des échanges et des actions, que ce soit vers les associations adhérentes, ou plus largement en direction des professionnels de justice. 

Maryse Le Men Régnier et Marielle Thuau, respectivement Présidentes de la Fédération France Victimes et de Citoyens & Justice, l'ont rappelé dans leurs interventions : l'accompagnement des victimes et l'accompagnement des auteurs participent d'une même politique au service des justiciables, une politique de pacification des conflits, de sécurité pour les personnes et de lutte contre la récidive. Il était donc tout naturel que les Fédérations fassent le choix de travailler ensemble en direction de leurs réseaux, mais aussi en direction du ministère de la Justice.

Par ailleurs, de nombreuses associations des deux Réseaux ainsi que des représentants du ministère de la Justice ont assisté à ce moment fort, notamment Anne Coquet, Sous-directrice des missions de protection judiciaire de la jeunesse qui représentait Caroline Nisand, directrice de la PJJ, Phillipe Caillol, chef du SADJAV, qui représentait également la Secrétaire générale du ministère Carine Chevrier, Claire-Marie Casanova, Conseillère politique judiciaire de la jeunesse du garde des Sceaux, ainsi que des représentants de la Déléguée Interministérielle à l'Aide aux Victimes, Alexandra Louis.

 



Les 9 et 10 mars 2023, la fédération France Victimes a participé à la 1ère édition des Assises de la Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sur le thème de la « lutte contre les dérives sectaires », présidée par Madame Sonia Backès, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté.

L’objectif général de ces Assises était de redynamiser et de renforcer l’efficacité de la politique publique de lutte contre les dérives sectaires ; pour la Fédération, il s’agissait de contribuer, en lien avec les autres partenaires, à améliorer le parcours de prise en charge des victimes de dérives sectaires.

La première journée a été globalement consacrée à 3 tables rondes, avec des interventions ministérielles, des experts sur le sujet, et des témoignages de victimes. 

La seconde quant à elle était organisée sous forme de différentes commissions, sur 7 thématiques, avec restitution des travaux l’après-midi.

France Victimes a participé à 2 de ces commissions.


 

Le lundi 6 mars 2023, a eu lieu la signature d’une convention avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN), en la personne du Général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie, et Françoise PASSUELLO, Vice-Présidente de France Victimes, en présence de Jérôme BERTIN, Directeur Général.

Pour France Victimes, cette convention permet de réaffirmer l’engagement envers les victimes et vient formaliser le partenariat existant de longue date entre la Fédération et la Gendarmerie en matière d’aide et de protection de tout type de victimes d’infractions pénales, via des axes de coopérations tels que : 

  • Favoriser le développement des permanences d’aide aux victimes en Gendarmerie et des postes d’Intervenants Sociaux Gendarmerie (ISG) par le réseau France Victimes,
  • Travailler en partenariat étroit avec les Maisons de Protection des Familles sur des actions de prévention et de sensibilisation en présentant la webapplication Mémo de Vie,
  • Définir des axes de communication sur le 116 006, le rôle et la mission des associations d’aide aux victimes, etc.

 

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.

Le 8 mars est donc une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Nous comptons sur vous pour soutenir cette journée de sensibilisation consacrée à la reconnaissance des droits des femmes !

Mobilisons-nous et partageons cette culture commune !

Cette année, France Victimes et son Réseau se sont mobilisés à travers différentes actions mises en place pour aider, sensibiliser, informer sur les droits dont les femmes peuvent bénéficier aujourd’hui :

Les numéros existants :

116 006 numéro « d’aide aux victimes », 7j/7 – 9h-20h

39 19 numéro « stop violences conjugales »

112 numéro européen

Les outils existants :

Mémo de vie, plateforme gratuite et sécurisée permettant de proposer, une solution innovante, ancrée dans le temps, pour faciliter la prise de conscience, soutenir la mémoire, sécuriser des données sensibles, s’informer et accéder à des ressources, contacts et informations utiles, via 4 fonctionnalités cœur.

The Sorority, est une application sécuritaire qui fonctionne avec un système de géolocalisation des femmes entre elles. Ainsi, si l'une d'elles est en danger, elle peut alerter les autres via un bouton ad hoc. Une notification est alors envoyée aux femmes alentour, qui pourront géolocaliser la personne subissant l'agression.

 

SAVE YOU est une plateforme téléphonique à destination des femmes françaises victimes de violences conjugales et intra-familiales à l’étranger. Elle met à la disposition des victimes une équipe de professionnels du social, de la santé et du droit, toujours prête à les écouter, les aider, les orienter et enfin les guider dans les démarches d’ordre administratif, judiciaire, médical, etc. pour sortir de ces situations. 

 Accessible gratuitement et partout dans le monde : 

  • Par appel téléphonique : +33 1 88 61 51 51 (numéro gratuit et accessible partout dans le monde)
  • Par discussion Whatsapp : +33 7 45 13 04 44 
  • Par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Par formulaire de contact : https://www.jointhesorority.com/contact 

Mon Shérif, qui est un petit bouton connecté à porter sur soi, permettant de réagir efficacement en cas d'agression. En 1 seul clic, il permet de communiquer la position géographique de la personne, accompagnée du message qu’elle aura rédigé au préalable pour informer ses proches alertés.

 

App'elles, est une application mobile solidaire des femmes victimes de violences. App-Elles® a pour but de répondre aux principaux besoins d'assistance et de soutien des victimes et des témoins confrontés à une situation de violence présente, passée ou potentielle.

 

Le tchat de En avant toute(s) est gratuit, anonyme, sécurisé et bienveillant. Il permet d’être mis en relation avec des professionnelles qui écoutent, conseillent, et redirigent vers les structures souhaitées. Il est ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h et disponible sur ordinateur, tablette et téléphone portable à partir du site commentonsaime.fr, ou en cliquant sur “Je discute avec une professionnelle” sur le site enavanttoutes.fr en haut à droite de l’écran.

Le chat anonyme 24h/24 des forces de l’ordre. Discutez en toute sécurité et confidentialité.

 

Le site internet parcours-victimes.fr informe et vient en aide aux adultes ainsi qu’aux mineurs dans le but de les accompagner dans les 5 étapes clés qui composent leurs parcours, depuis les faits subis jusqu’à l’éventuelle indemnisation. Et ce, pour toutes les formes de violences que la victime subit, qu’elles soient physiques, psychologiques (agression verbale, humiliation, harcèlement) ou sexuelles, actuelles ou passées, uniques ou répétées.

Le site internet infovictimes.fr a pour objectif d’apporter des informations générales à toute victime, en amont ou en complément de sa rencontre avec des professionnels. Il est intégré sur la plateforme internationale infovictims.com, qui regroupe les sites internet de 11 pays européens partenaires du projet, permettant ainsi aux victimes et aux professionnels de trouver facilement toute information utile sur les systèmes judiciaires de ces pays.

Le site internet FNCIDFF  informe sur les droits, accompagne dans une démarche de retour vers l'emploi, lutte contre les violences sexistes ou sexuelles, aide à pallier les difficultés dans l'exercice de la parentalité etc.

Le site internet FNSF propose plusieurs dispositifs pour mettre en sécurité les femmes victimes de violences, et leurs enfants, avec son réseau d'associations spécialisées.

Le site internet droitdirect.fr propose des fiches d'informations gratuites et régulièrement mises à jour par des experts juristes, avocats, assistantes sociales etc. Il y a les informations principales pour comprendre les violences, connaître la loi et les dispositifs juridiques et sociaux pour se protéger, et protéger les enfants.

Les actions de la Fédération et des associations France Victimes :

 

 

 

L’AVEMA France Victimes 01 a proposé diverses activités en direction des Femmes de 10h à 17h :

  • Café-rencontre avec les équipes de l’Avema en charge des victimes, et des auteurs de violences conjugales
  • La découverte de la « rage room » pour permettre à chacune d’extérioriser ses émotions
  • La découverte de la défense personnelle pour apprendre à faire face
  • Un moment en individuel bien être pour clore en douceur ce parcours 

Le tout accompagné par ses professionnels (psychologues, travailleurs sociaux, juristes) pour contenir ces différentes étapes.

Ce temps était gratuit et en toute bienveillance. 

 

 

Le CAD-SAV 59 en lien avec la Ville de Tourcoing a mis en place des « arbres à hommages » dans 13 structures de la Ville. Chaque usager pouvait écrire un mot en hommage à une femme célèbre ou pas, de manière anonyme ou pas, sur un support en bois, ce support était ensuite accroché à une silhouette d’arbre.

L’objectif était d’exposer les arbres, le 8 mars au sein de l’Hôtel de Ville, afin de créer une « Forêt de la Reconnaissance ». 

                                                                               

  

AVL 45 était partenaire de la représentation « Journal d’Assises, elles ont tué pour ne pas mourir » du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran (CPOS). Cette représentation était suivie d’une table ronde en présence de l’association Mouvement du Nid, de Didier CHAVRIER, vice-président délégué "égalité et qualité de vie au travail" à l’université d’Orléans, ainsi que de Maitre Janine BONAGGIUNTA, avocate spécialisée en violences conjugales et auteure de la pièce.

Elle a été finalisée par la signature d’une convention de partenariat entre le CPOS et l’AVL. 

 

 

Le Mas 69, en lien avec la Clinique ORSAC Notre-Dame et le Lien théâtre, proposaient deux représentations au Rize de la pièce “Respirs”, sur et par des femmes victimes de violences. La première représentation était suivie d’une présentation de l’établissement qui accueillait et prenait en charge les femmes victimes de violences.  


Le CIDFF 14 a organisé deux manifestations : 

  • De 14h à 17h à l’espace Victor Hugo de Lisieux : rencontre et témoignages sur les femmes et l’entrepreneuriat « J’Ose entreprendre »
  • À 20 h au cinéma le Majestic de Lisieux en partenariat avec l’APC : diffusion du film « Numéro une »

France Victimes Dordogne a été l'invitée de l'émission "Les Experts" sur la radio France Bleu Périgord le 8 mars à 9h30 pour parler du harcèlement. 
Cette action était organisée par le CDAD de Dordogne.

 

France Victimes 34 fait partie des partenaires engagés du projet “Tous droits dans le mur” porté et développé par Hands on urban art et Françoise from the block.

Il a pour objectif de rassembler une voix unique, collective et solidaire. Le projet a la conviction fondamentale que l'art est un moyen de préserver les droits. Il peut également servir de catalyseur vers un changement positif pour toutes et tous.

Tous Droits Dans Le Mur ® (TDDLM) prend une ampleur internationale et crée un « Musée à Ciel Ouvert » multi-sites, accueillant des oeuvres de plus de 30 pays à Montpellier (France), à New York City (USA) à Bristol (RU), et à Lagos (Portugal).

Découvrez le pdf communiqué de presse ici (1.04 MB) .

 

L’AMAV :

  • Service France Victimes 84 : un atelier self-défense a été organisé au commissariat de police d’Avignon pour les victimes de violences intra-familiales, bénéficiaires du téléphone grave danger et pour l’équipe AMAV.
  • Service France Victimes 07 : a tenu une réunion en présence du maire, du Préfet d’Ardèche et tous les partenaires sur les violences intra-familiales au sein du commissariat de police de Guilherand-Grange.

 

France Victimes 87, en partenariat avec WIFE a participé à son événement “Être femme et prendre soin de soi !", en proposant aux femmes de venir se faire photographier en noir et blanc après avoir participé à un atelier bien-être/maquillage.

 

Justice et partage 43 a présenté l’exposition Mots et Maux de Femmes au sein de l’Espace France Service de Sainte Florine. 

 

France Victimes 66 a organisé et participé à plusieurs activités cette semaine en lien avec la journée internationale des droits des femmes :

 

 

  • Une course de laser run “Le pentathlon leur donne des elles” le samedi 11 mars à 9h, en relais avec le club de pentathlon moderne de Saint-Cyprien, auquel le grand public, France Victimes 66 et des partenaires associatifs y ont participé.

 

 

 

 

  • Différentes interventions dans le cadre du projet du CDAD (conférences, stand etc) sur les thèmes “Violences et Cyberviolences” et “Les violences intrafamiliales".

Retrouvez toutes les informations dans les affiches suivantes :

 

 

 

Présentation de l’exposition REP’ART, issue des ateliers d’art thérapie menées avec des femmes suivies par France Victimes 66, à la commune de Saint Laurent de la Salanque du 6 au 10 mars.

 

 

 

 

 

France Victimes 85 a tenu un stand le samedi 4 mars dernier sur la Place Napoléon de la Ville de La Roche sur Yon en compagnie d'autres associations œuvrant pour le droit des Femmes : SOS femmes Vendée, le CIDFF 85, le RAPAVV (Réflexion et Aide Pour les Auteurs et Victimes de Violences). 

Cette action était menée par la ville et agglomération de La Roche sur Yon, qui a proposé à l'association de tenir ce stand.

 

Victimes et Prévention Pénale 53, membre du collectif “Tout SEXplique 53 !” en collaboration avec la compagnie Caravane, a proposé 2 pièces de théâtre construites sur le thème de la transmission et du regard croisé entre femmes et hommes :  

  • Quand je serai homme, lundi 6 mars 2023 à 20h à Mayenne 

  • Quand je serai grande, tu seras une femme ma fille, mardi 7 mars à 20h à Laval 

Intéressé ? Prenez contact via Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

De plus, l'association a participé à une émission de radio "L'autre Radio" dont l'enregistrement a été eefectué dans les locaux de leur association partenaire L'Iliale à Château-Gontier.

 

Vous pouvez également nous mentionner 

France Victimes : Facebook (@FranceVictimes), Twitter (@FranceVictimes), Instagram (@FranceVictimes), Linkedin (Fédération France Victimes) 

Mémo de Vie : Twitter (@memodevie), Facebook (Mémo de Vie), Instagram (@memodevie), Linkedin (Mémo de Vie)



Depuis octobre 2021, la fédération France Victimes et CentraleSupélec avaient signé une convention de partenariat pour la prise en charge des étudiants et personnels victimes de violences sexuelles et / ou sexistes.

L’ENS Paris-Saclay ainsi que l’école AgroParisTech partagent le même principal campus que CentraleSupélec.

Étant très investies pour l’égalité femme-hommes et plus particulièrement dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, elles se sont rapprochées de la Fédération France Victimes pour pouvoir affirmer leurs engagements et proposer le même accompagnement à leurs étudiants et professionnels.

De cette façon, les trois écoles ont signé une convention commune de partenariat avec la fédération France Victimes le 21 février 2023, qui prévoit, une écoute et un accompagnement juridique, psychologique et social des étudiants et personnels victimes de violences sexuelles et / ou sexistes, ayant lieu au sein ou à l’extérieur des écoles.


Cette année, à l’occasion de la journée européenne des victimes du 22 février, France Victimes a souhaité mettre l’accent sur une communication plurielle, tout au long de la semaine, afin, à la fois, de renforcer la visibilité du réseau des associations France Victimes, mais aussi de valoriser les actions en place et de mettre en avant certaines positions ou projets d’avenir.

Ainsi, 2 Tribunes ont pu être publiées :

Une tribune au « Monde » a été publiée, intitulée « L’aide aux victimes est l’ultime pierre à ajouter pour solidifier une Union européenne unie et indivisible », co-signée par Maryse Le Men, présidente de la fédération France Victimes, et Jérôme Moreau, porte-parole de France Victimes et Vice-Président de Victim Support Europe. 

Sur ce sujet, on constate que les droits des victimes sont encore inégaux en fonction des États, et que seule l’aide aux victimes, reste universelle et accessible à tous. 

Il est impératif que les victimes en Europe soient dotées d’un corpus légal égalitaire.

C’est en ce sens que le concept innovant de « safe justice » voit le jour. 

À l’occasion de la journée européenne des victimes 2023, l’ambition des associations européennes d’aide aux victimes est d’implémenter ce concept destiné à éviter toute victimisation secondaire au cours des procédures pénales, et réaliser du mieux possible, un accompagnement bientraitant des victimes. L’Europe, dans toutes ses dimensions, doit jouer ce rôle de protection des victimes en imposant structurellement et légalement, dans tous les pays, de nouveaux dispositifs.

Ainsi, France Victimes et Victim Support Europe ont déjà mené plusieurs projets dans cette perspective, tels que :

D’autres dispositifs doivent aussi être connus comme la plateforme Mémo de Vie, ou le 116 006.

L’aide aux victimes est l’ultime pierre à ajouter pour solidifier une Union européenne unie et indivisible.

Lire l'article ici.

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Par ailleurs, Jérôme Moreau, Vice-Président de la fédération France Victimes, répondait dans une interview pour l’Humanité sur « Comment prévenir et faire reculer le harcèlement scolaire  ? ». 

Il met en lumière le programme de lutte contre le harcèlement scolaire pHaRe qui doit être amplifié et développé auprès des lycées et des mouvements d’éducation populaire. Il indique aussi que des solutions existent et que pour ce faire, il faut libérer la parole des victimes, être plus vigilant sur les réseaux et renverser le sentiment de culpabilité.

Retrouvez l’article ici.

Enfin, il est important de rappeler que les 130 associations France Victimes en métropole et outre-mer sont là pour accompagner, écouter et orienter toutes les personnes victimes, mineures et majeures. Elles proposent un accompagnement psychologique, juridique et social. 

 

Plusieurs posts ont été diffusés sur les réseaux sociaux de la fédération France Victimes, tout au long de la semaine afin de rappeler les outils, les actions du réseau France Victimes et également les numéros utiles : 

Tout au long de la semaine, plusieurs posts sur les comptes Linkedin, Instagram, Facebook et Twitter de la fédération France Victimes ont été publiés afin de rappeler les outils, les actions du réseau France Victimes et également les numéros utiles. Ainsi 9 posts ont été publiés : 

- [Supports de communication France Victimes] 

[Actions du Réseau France Victimes pour la Journée Européenne des Victimes]

[France Victimes, c’est quoi ?]

[Victime : Comment être aidé.e ? - Les associations France Victimes]

[Extension du Partenariat Paris-Saclay], pour en savoir plus, vous pouvez lire l'article dédié ici.

- [Mémo de Vie et ses nouveautés] 

[Parcours Victimes : 2 ans de lancement]

[Journée Européenne des Victimes]

[InfoVictimes.fr]

N'hésitez pas à vous abonner afin de suivre l'actualité de France Victimes ! 

 

Retrouvez également toutes les actions du Réseau, ainsi que les outils, numéros utiles et autres dans notre article dédié à la journée européenne des victimes 2023 ici !

 

France Victimes et les associations PAV et AVIMEJ FV 77 ont participé au lancement du dispositif PAMIVI

Lire notre article dédié ici.


 

À l’occasion de la journée européenne des victimes, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti s’est rendu à la Cour d’Appel de Paris, afin de sensibiliser aux enjeux de la prise en charge mineurs victimes et de faire connaître les dispositifs d’aide mis en place par le ministère de la Justice.

À cette fin, le ministre a lancé l’expérimentation d’un Programme d’Accompagnement des MIneurs VIctimes (dit PAMIVI), avec 10 juridictions pilotes ayant déjà mis en place l’essentiel de ce programme, en particulier la découverte de la salle avant audience : il s’agit d’Alençon, Bourg en Bresse, Caen, Grenoble, Montauban, Orléans, Paris, Pau, Rodez et Strasbourg. 

Le PAMIVI sera élargi à une juridiction par cour d’appel en 2023, avant d’envisager en 2024 une généralisation sur tout le territoire national.

Ce dispositif permet d’assurer que les victimes mineures bénéficient d’un accompagnement adapté à leurs vulnérabilités tout au long du processus pénal, en se déclinant en trois temps : avant, pendant et après l’audience, en lien direct avec les associations d’aide aux victimes.

France Victimes se réjouit du lancement de ce PAMIVI qui implique le Réseau des associations d’aide aux victimes sur l’ensemble du territoire. 

Dans ce cadre, la Fédération met notamment à disposition des mineurs, dès avant l’audience, le livret « Mon parcours de Justice », pour les aider à trouver leur chemin dans les méandres de la justice et à s'approprier au mieux leur histoire. Le mineur va apprendre à reconnaître qui sont les professionnels qu’il rencontre sur son parcours, et également, par des jeux et des illustrations, il pourra mieux comprendre qui fait quoi, acteurs du monde judiciaire, professionnels du soin, associations d'aide aux victimes, et le fonctionnement de la justice.

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur le communiqué de presse ici. 


 

La Fédération France Victimes a été invitée à l’avant-première du film “Je verrai toujours vos visages” réalisé par Jeanne Herry, réalisatrice du film “Pupille”, avec en casting Adèle Exarchopoulos, Dali Benssalah, Leila Bekhti, Gilles Lelouche etc.

Partenaire du film, il met en lumière le fonctionnement de la Justice Restaurative à travers deux histoires, la rencontre entre des personnes victimes et auteurs encadrés par des professionnels, et l’histoire plus personnelle d’une victime de viol incestueux.

Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation.

Il sort au cinéma le 29 mars 2023, n'attendez plus et découvrez la bande-annonce ici.

Des avant-premières ont lieu les 26 et 28 mars prochains ; vous trouverez les lieux ci-dessous : n’hésitez pas à vous y rendre et à diffuser l’information !

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Découvrez enfin le  pdf dossier spécial (4.75 MB) qui apporte un éclairage précieux sur le film, sur la justice restaurative et sur la contribution de France Victimes.

Pour rappel, afin d’aider les personnes qui s’estiment victimes de violences, les associations France Victimes informent sur les droits, soutiennent psychologiquement et accompagnent socialement. Tous ces services pour les victimes sont gratuits, confidentiels et dans la durée. D’autres formes d’aides peuvent exister, comme les groupes de paroles entre victimes, l’art-thérapie, la socio-esthétique… France Victimes considère la justice restaurative comme une modalité à part entière d’aide aux personnes victimes, en marge de la procédure, et même quand il n’y en a pas.


 

Inscrivez-vous !

Le SolNum Tour de la Fondation : la Fondation Afnic se déplace en Région

Les appels à projets de la Fondation Afnic 2023 vont ouvrir prochainement. 

La Fondation Afnic pour la solidarité numérique organise le SOLNUM TOUR pour rencontrer des structures et des porteurs de projets du territoire, échanger sur leurs projets numériques au service des publics vulnérables et présenter les appels à projets 2023.

Vous êtes une structure d'intérêt général à but non lucratif et vous avez un projet pour une société numérique plus équitable ?

Venez nous rejoindre de 13h30 à 16h30 à :

  • DIJON : le 20 février dans les locaux de la Coursive - inscription ici
  • TOURS : le 28 février dans les locaux de WAZA Coworking Tours -  inscription ici
  • PARIS : le 7 mars dans les locaux de Les Amarres - inscription ici
  • CAEN : le 21 mars dans les locaux du Dôme - inscription ici
  • TOULOUSE : le 28 mars dans les locaux de La Mêlée - inscription ici

Déroulé de la rencontre :

13h30- 14h00 : Accueil café

14h00-16h00 :  Découverte de la Fondation et du territoire d'accueil

  • Présentation de la Fondation Afnic et ses appels à projets 2023
  • Rencontres de projets de votre territoire lauréats de la Fondation Afnic
  • Échange sur vos projets et les dynamiques locales

16h00-16h30 : Temps convivial pour poursuivre la rencontre autour d'un café

Pour rappel : date des prochains appels à projets de la Fondation Afnic

  • Appel à projets “Le numérique au service d'une société plus équitable” : du 1er mars au 12 mai 2023
  • Appel à projets pour des ateliers numériques : du 14 février au 25 septembre 2023(deux vagues de sélection : les 17 avril et 25 septembre 2023)

Si vous ne pouvez pas les rejoindre… ou si vous avez encore quelques interrogations quant à l'éligibilité de votre projet, n'hésitez pas à participer aux diverses visioconférences proposées (dates et liens sur le site de la Fondation, sur les réseaux sociaux ou sur demande à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).


Le 10 février 2023, a eu lieu au ministère de la Justice la signature d’une convention nationale relative au déploiement du chien d’assistance judiciaire entre le ministère de la Justice Eric Dupont Moretti, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la fédération France Victimes avec Maryse LE MEN, Présidente, ainsi que la Société Protectrice des Animaux (SPA). La signature s’est faite également en présence de Sabrina BELLUCCI, Directrice de l’Association VIADUQ – France Victimes 67, accompagnée de Orphée, Chien d’assistance judiciaire de Strasbourg, pour lequel l’association est référente.

Depuis 2019 - à Cahors pour commencer -, 10 chiens d’assistance judiciaire accompagnent déjà des victimes mineures dès le début de la procédure, au cours de l'instruction et jusqu'à son aboutissement lors d'un éventuel procès.

4 chiens d’assistance judiciaire ont pour référente une association d’aide aux victimes France Victimes, laquelle l’accompagne au quotidien pour aider les victimes, notamment les enfants, à passer des caps difficiles dans une procédure où libérer la parole, témoigner peut s’avérer compliqué.

L’objectif du ministère de la Justice, formalisé via cette convention-cadre qui s’accompagnera systématiquement de protocoles locaux organisant concrètement l’activité du chien d’assistance judiciaire, est de généraliser son recours, avec 1 chien d’assistance judiciaire par département d’ici 2 ans.


 

La Française des Jeux (FDJ) exploite et commercialise en France les jeux de loterie et de paris sportifs. Elle dispose de 30 000 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire, outre-mer compris. 

Déjà impliquée dans l’accompagnement de ses détaillants et salariés victimes avec la mise en place d’aide financière et disposant aussi d’une cellule d’accompagnement pour ceux se trouvant en difficulté en raison de la crise du Covid, la FDJ souhaite compléter son dispositif d’aide. 

Dans ce cadre, la Française des Jeux s’est rapprochée de France Victimes afin d’être accompagnée par une structure spécialisée pour la prise en charge de ses détaillants et salariés. C’est ainsi que la FDJ et France Victimes ont signé une convention de partenariat en janvier 2023. 

Cette convention prévoit une écoute et un accompagnement juridique, psychologique et social des détaillants et salariés de la Française des Jeux, victimes durant leur travail, d’agressions, de cambriolages, d’attaques à main armée et de catastrophes naturelles type incendie. 


Les victimes disposent ainsi d’une ligne téléphonique dédiée à la FDJ, joignable 7j/7 de 9h à 21h.


« Je souhaiterais vous rapporter mon expérience douloureuse, évidemment singulière, afin d’accroître la connaissance, de me nourrir de cette vague d’indignation publique qui me répare peu à peu et d’apporter ma pierre à votre mission afin que les enfants de demain soient mieux protégés que ceux de ma génération ». 

Voici la citation d'une personne victime qui ouvre le rapport de la Ciivise après deux de travail, d'auditions publiques, de recueil de témoignage (21 288 en tout), de consultations d'experts. 

À chaque rencontre de la Ciivise sur le territoire avec le public, les associations France Victimes étaient présentes pour accompagner les suites des prises de paroles, et proposer une écoute, une aide face aux violences, notamment s’agissant de l'accompagnement judiciaire.

Cette semaine, 23 au 25 janvier, la CIIVISE s'est rendue à Fort de France et l'association ADAVIM-France Victimes Martinique a été associées aux rencontres.

Un an après le lancement de l'appel à témoignages de la CIIVISE, le Gouvernement a annoncé mercredi 21 septembre 2022, la mise en place de premières mesures pour : mieux prévenir les violences sexuelles ; mieux repérer les violences sexuelles ; mieux prendre en charge les enfants victimes. 

Par aileurs, en matière de prévention et de repérage, la Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de Enfance, a annoncé la mise en œuvre d'une grande campagne nationale sur les violences sexuelles faites aux enfants (préconisation 20), ainsi que la création d'une cellule de conseil et de soutien pour les professionnels au contact des enfants (préconisation 3). 

En matière d'accompagnement et de prise en charge des enfants victimes Charlotte Caubel a également évoqué la suspension de l'autorité parentale (préconisation 13), le Garde des sceaux a pour sa part annoncé des réflexions sur le retrait de principe de l'exercice de l'autorité parentale en cas de condamnation d'un parent pour violences sexuelles sur son enfant (préconisation 14), ainsi que l'accompagnement de l'enfant, de façon personnalisée et attentionnée, tout au long du processus pénal. La Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Enfance, a également évoqué la prise en charge des soins pour les enfants victimes (préconisation 15) et la meilleure prise en compte de l'intimité corporelle des enfants par les professionnels (préconisation 17). 

Elle s'est également engagée au déploiement sur l'ensemble du territoire national des unités d'accueil et d'écoute pédiatriques (UAPED, préconisation 7).

Lire le rapport et les chantiers à venir de la Ciivise.


Les autorités judiciaires de Nîmes et notamment Madame la Présidente du Tribunal Judiciaire, Béatrice Almendros, ont sollicité une présentation complète de Mémo de Vie, cette plateforme numérique gratuite, personnelle et sécurisée, qui permet aux personnes victimes et à leurs proches de documenter des faits de violences et d'être accompagnées pour en sortir. Cet outil facilite grandement le travail de tous les professionnels du droit, de la santé et du social. 

Le public invité est diversifié : magistrats, policiers, avocats, chargés de mission spécialisés en violences intrafamiliales, médecins légistes, CIDFF, Réseau Santé Vie Sociale et Réseau Santé Jeunes, associations spécialisées en violences faites aux femmes, CDAD...

Avec une présentation dynamique et interactive, ce type de présentation est un excellent moyen non seulement de faire connaître la plateforme Mémo de Vie et aussi de créer une synergie entre les professionnels qui œuvrent autour des personnes victimes, que celles-ci en aient déjà conscience ou qu'elles soient aidées par Mémo de Vie pour prendre du recul et se rendre compte que les situations vécues sont du harcèlement, des discriminations, des violences...

Gageons que cet exemple fera des émules dans d'autres juridictions !


A eu lieu le 20 décembre la visite du Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de la Première Dame Brigitte Macron et de Charlotte Caubel, Secrétaire d'État chargée de l'Enfance, dans le Tribunal judiciaire d’Orléans pour discuter de l’avenir des chiens d’assistance judiciaire (CAJ) pour aider les victimes mineures. France Victimes était représentée lors de ces échanges par la Présidente de la Fédération, Maryse Le Men Régnier, son porte-parole Jérôme Moreau et évidemment l’association France Victimes locale, AVL-France Victimes 45 déjà dotée d'un chien d'assistance judicaire.

Déjà déployés dans le département et mis en avant lors des procès, particulièrement dans le procès Millas avec Ouchi, a été discutée la signature d’une convention nationale entre le Ministère de la Justice, l'association Handi'Chiens, qui forme ces animaux, la fédération France Victimes, comme hébergeur et interlocuteur naturel des autorités judiciaires dans ce cadre, ainsi que la Société protectrice des animaux (SPA), à laquelle il sera fait appel avec ses bénévoles en cas de difficultés d'hébergement.

L’objectif de cette convention est de doter d'un chien d'assistance judiciaire chaque département, pour qu’il puisse accompagner une victime mineure dès le début de la procédure, au cours de l'instruction et jusqu'à son aboutissement un lors d'un éventuel procès. Ils seront présents dès les Unités d’Accueil Pédiatriques Enfants en Danger (UAPED).

Pour rappel, les CAJ sont des chiens qui ont été formés pour ressentir les émotions des personnes et les soutenir quand elles en ont besoin. Ils peuvent être considérés comme un "outil" supplémentaire pour aider à libérer la parole et rassurer les victimes. Les chiens d'assistance judiciaire pourront s'adresser à toutes les personnes victimes, même des adultes, mais un travail sur les textes devra être effectué en ce sens. 

Pour en savoir plus, voici deux articles complémentaires : 

Par ailleurs, en cette occasion, l'expographie Mots et Maux de Femmes a également été présentée.


Après avoir envoyé une première lettre d’intention en avril 2022, Mémo de Vie a retenu l’attention des partenaires de la Fondation Afnic. L’équipe projet, soutenue par ses mentors de  Make.org Foundation (partenaire depuis la création du projet), a pu s’engager pleinement dans le circuit de sélection dont l’étape finale et l'objectif premier étaient de convaincre le comité exécutif d’allouer au projet Mémo de Vie une subvention pour continuer de diffuser l’outil et de l’améliorer pour aider d’ici 2025, 21 000 victimes de violences. 

S’est alors enchainée la remise d’un dossier complet, présentant le contexte, les objectifs, la stratégie sur 3 ans, l’équipe et les partenaires actuels et potentiels, ainsi que les bilans. Ce dossier était la base du pitch effectué devant le comité de sélection en juin 2022. 

Ces deux étapes validées, l’équipe Mémo de Vie a ensuite été accompagnée par deux interlocuteurs de la Fondation Afnic pour finaliser le dossier. 

C'est en ce début de mois de décembre que le comité exécutif a rendu son verdict désignant Mémo de Vie, lauréat de l’Appel à manifestation d'intérêts de la Fondation Afnic pour la solidarité numérique. 

Qu’est-ce que la Fondation Afnic va apporter au projet ? 

  • Les partenaires du projet vont continuer d’apporter leur expertise sur la stratégie et son développement. Ils seront des interlocuteurs privilégiés, complémentaires aux ressources internes de l’équipe.
  • Un budget total de 150 000€ est alloué au projet et correspondra aux différentes étapes de la stratégie mise en place et des objectifs à atteindre.  

Ainsi, avec ces deux formes de soutien la Fédération s’engage sur 3 axes d’évolutions (développement technique / le pilotage/ la communication) pour atteindre en 3 ans, un total de 21 000 utilisateurs, 94 000 visiteurs, plus de 7 600 comptes dont 2200 comptes actifs par année et pour continuer à former un maximum de professionnels à la prescription de l’outil.

 


La fédération France Victimes a présenté le 14 décembre 2022 son tout nouveau site : infovictimes.fr, en présence de plus de 50 partenaires, dont les associations membres du Réseau, la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes, le ministère de la Justice, le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, et le Fonds de Garantie des victimes.

Créé dans le cadre du projet européen INFOVICTIMS III financé par la Commission européenne et coordonné par l’association portugaise APAV, ce site a pour objectif d’apporter des informations générales à toute victime, en amont ou en complément de sa rencontre avec des professionnels.

Disponible en français mais aussi en anglais, le site infovictimes.fr sera un outil indispensable pour renseigner au mieux les victimes françaises et étrangères, sur le système judiciaire français.

Il est intégré sur la plateforme internationale infovictims.com, qui regroupe les sites internet de 11 pays européens partenaires du projet, permettant ainsi aux victimes et aux professionnels de trouver facilement toute information utile sur les systèmes judiciaires de ces pays.

Chaque site présent sur infovictims.com est disponible dans la langue d’origine du pays ainsi qu’en anglais, et conserve la même structure et identité visuelle afin que les victimes accèdent le plus facilement possible à l’information.

Le contenu du site infovictimes.fr a été élaboré en collaboration avec une quinzaine de partenaires membres du Réseau, et se décline en 4 onglets principaux :

  • Les conséquences psychologiques de l’infraction,
  • Les droits des victimes,
  • La procédure pénale,
  • Les acteurs de la procédure pénale.

Le site infovictimes.fr est ainsi accessible et fonctionnel depuis le 14 décembre 2022 ; il fera encore l'objet de quelques modifications (notamment pour l'ajout de visuels et quelques corrections de phrases traduites par l'association portugaise).

N’hésitez pas à vous familiariser et à vous emparer d’ores-et-déjà de ce nouvel outil !


Le 2 février 2023 la Fédération France Victimes recevait Giuseppina Sapio, maîtresse de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 et chercheuse au CEMTI, spécialiste de la médiatisation des violences conjugales et des féminicides. 

Elle a présenté aux professionnels présents et aux 30 participants en ligne, la restitution critique des expériences de terrain effectuées dans le cadre de la recherche-action menée, depuis 2020, avec la Fédération France Victimes sur l’usage par des femmes en situation de violences conjugales de la plateforme gratuite et en ligne Mémo de Vie. 

Après la présentation de ses travaux précédents et de ses motivations elle a dévoilé les résultats. L'objectif de cette étude a été de mettre en évidence les limites liées l'utilisation et à la prescription de l'outil en situation réelle. Elle a pu constater des éléments de langage mal maitrisés, à souhaité mettre l'accent sur les conditions de travail des associations engagées et apporter des réponses et des solutions pour répondre aux différentes problématiques rencontrées au sein des associations visitées : Bourges, Nice et Strasbourg.

Vous pourrez retrouver l’intégralité de cette recherche ici : https://us06web.zoom.us/rec/share/zwASkry4qODYQW3M6wtFGJf1Wnum2o8K2w22L3Xas-sCbb1XHI0thdz7jcVjjCq_.y3ZRJs4dQaC45Owg?startTime=1675353212000

Code secret: ^&CZ&h0g

Clef de lecture : 

  • Début - 1h18 : Introduction de Giuseppina, son travail, sa méthodologie, sa perception de l’outil Mémo de Vie 
  • 1h18 – 1h32 : Les problématiques de temporalité et solutions 
  • 1h32 - 1h45 : Les problématiques de perception du public pris en charge et solutions 
  • 1h45 - 2h00 : Les réticences du côté des victimes et les solutions 
  • 2h00 – 2h02 : Conclusion de Giuseppina Sapio 
  • 2h02 – 2h05 : Les retours et actions par l’équipe Mémo de Vie suite au travail avec la chercheuse, remerciement 
  • 2h05 – fin : Questions - réponses

L’association pour le sourire d'un enfant, initiée par Nelly Robin a introduit l'escrime comme sport en prison et programme de reconstruction individuel et collectif. Plus de 500 jeunes filles et jeunes garçons en ont bénéficié. Des enfants placés par la justice pratiquent aussi ce sport dans un centre d'accueil. Après 10 ans de cette modalité de réinsertion, appelée "justice réparatrice", aucun mineur détenu n'a récidivé.

Ce documentaire réalisé par Niels Tavernier a été diffusé sur la chaîne LCP le 29 novembre 2022 dans la case DébatDoc. Le débat qui s’en est suivi entre la députée et ancienne magistrate Laurence Vichnievsky, le juriste Stéphane JACQUOT et la porte-parole de la fédération France Victimes, Olivia Mons a permis d'en apprendre plus sur ce qu’est la Justice Restaurative en France, comment elle fonctionne, et quelles sont les perspectives d’avenir.

Vous pouvez retrouver ce débat gratuitement, disponible jusqu’au 5 novembre 2025 sur le site de LCP : https://lcp.fr/programmes/debatdoc/justice-restaurative-contre-recidive-145917


Partenaire du projet [102], France Victimes figurera dans le calendrier 2023. En effet, une photo a été prise avec plusieurs personnes travaillant dans les associations France Victimes, et celle-ci a été intégrée pour le mois de Février.

La photo est accompagnée du texte suivant :

« Ne jamais laisser les personnes victimes seules : telle est l’ambition des 130 associations France Victimes intervenant au plus près d’un accident et dans la durée, pour les victimes, blessées physiquement et psychologiquement, et leurs familles. À la suite d’un accident de la route, il y a un « Après », souvent complexe, douloureux, parfois inintelligible.

Les 1 650 professionnels juristes, psychologues et travailleurs sociaux accompagnent ces victimes sur le chemin de la reconstruction, quel que soit l’objectif : judiciaire, indemnitaire, restauratif… 

Le 22 février est la Journée européenne des Victimes. »

Pour rappel, le projet [102] est composé de 102 œuvres d’artistes. Chaque œuvre est accompagnée de témoignages de victimes d’un accident de la route, de leurs familles, de soignants, de représentants d’associations etc.

Les 102 artistes abordent, l’enfance, les dangers de la route, le handicap, la colère, mais aussi la résilience, la reconstruction, la vie…

1 témoignage accompagne chacune de ces créations : street-art, peinture, sculpture, photographie, œuvres sur papier, et un catalogue sera édité pour l’occasion.

Pour ce projet, la Fédération promeut l'aide aux victimes car son cœur de métier, avec les 130 associations adhérentes, est d’accompagner les victimes, et elle parle d'une voie complémentaire : la justice restaurative.

Pour en savoir plus sur le projet, c’est par ici :  https://projet102.fr/


Le Centre National de Ressources et de Résilience (CN2R), en concertation avec la DIAV, et en y associant France Victimes, a réalisé deux fiches mémo sur l’annonce du décès : « L’annonce de décès dans un contexte judiciaire » (302 KB)  -  mémo (363 KB), à destination des professionnels.

Cette nouvelle ressource fait écho au colloque organisé le 2 décembre par la DIAV sur l'annonce de décès par les professionnels en contexte judiciaire.

Elles sont divisées en plusieurs parties : 

  • Avant : se préparer 
  • Pendant : l’annonce
  • Après : le bilan

De plus, dans le prolongement du colloque de la DIAV, retrouvez ici la  pdf circulaire interministérielle relative à l'annonce du décès et au traitement respectueux du défunt et de ses proches (16.91 MB) , ainsi que son pdf annexe (2.76 MB) .

Retrouvez ici le  pdf communiqué de presse (501 KB) ainsi que le discours de pdf Éric Dupond Moretti ici (1.29 MB) .


Le 25 novembre 2022 se tenait la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. À cette occasion, la fédération France Victimes a été invitée à participer à différents colloques pour parler des services des associations France Victimes et de la plateforme Mémo de Vie.

Le 24 novembre 2022, Victoire Deveau, chargée de projet Mémo de Vie intervenait à Lyon sur la table ronde « Accueillir et soutenir » - Autour de l’Action sociale, portée par Madame la Vice-Présidente Sandrine CHAIX : « Quels leviers concrets ? » pour présenter l’outil Mémo de Vie. Elisabeth LIOTARD, Directrice de l’Association VIFFILAVI- France Victimes 69 était également présente à cette table ronde, tout comme Jean-Pascal THOMASSET, directeur général de Avema-France Victimes 01. 

Le 25 novembre 2022, c’est Olivia Mons, porte-parole de la fédération France Victimes qui intervenait sur le thème « Des associations à la Justice : Travailler une posture d’écoute professionnelle des victimes de violences », lors des Assises nationales contre les violences sexistes et sexuelles portées par la Ville et Métropole de Nantes.

Vous pouvez retrouver son intervention juste ici : 

à partir de 3 heures 54 minutes et 20 secondes.

Camille Dormegnies, directrice de France Victimes 44 Nantes, était également présente et est intervenue lors de la table ronde sur « Accueillir, écouter et accompagner les victimes ».

Retrouvez toutes les informations sur le site : https://www.assises-violences-sexistes.fr/ .

Enfin, une dernière intervention a eu lieu à Colmar pour le colloque sur les évolutions dans les prises en charge locales des femmes victimes de violences conjugales, organisé par la direction départementale de l'emploi du travail, des solidarités et de la protection des populations du Haut-Rhin : DDETSPP et le cidff du Haut Rhin. Mémo de Vie y a été présentée.

Retrouvez les actions du Réseau dans notre article dédié sur le 25 novembre 2022.


La fédération France Victimes présente son nouveau support de communication qui a pour objectif de mieux comprendre, et connaître ce qu'est la violence conjugale.

Dans ce triptyque, vous retrouverez le cycle de la violence divisé en 4 phases, à la fois du côté de la victime, et également du côté de l'auteur, mentionnant en outre des chiffres clés, des solutions et une définition sur l'emprise.

Ce support permet d'approfondir cette culture commune de l'aide aux victimes, et également de mieux comprendre et entrevoir des signaux de danger peut-être "faibles", mais qui doivent alerter, appelés aussi "Red Flag".

N'hésitez pas à le  pdf télécharger ici (329 KB) et à le partager tout autour de vous !


 

Le 25 novembre a été choisi par l'ONU (Organisation des Nations Unies) en 1999 comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en mémoire des sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants.

Nous comptons sur vous pour soutenir cette journée de sensibilisation. Mobilisons-nous et partageons cette culture commune de l'aide aux femmes victimes !

Cette année, France Victimes et son Réseau se sont mobilisés à travers différentes actions mises en place pour aider, sensibiliser, informer face aux violences que peuvent subir les femmes aujourd’hui.

En 2021, ce sont 82 000 situations de femmes victimes de violences conjugales (couple et séparation) qui ont été prises en charge par les associations France Victimes.

Quelques autres chiffres de 2021, issus de IPG, le logiciel de gestion de l'activité des associations France Victimes (environ 85 % des 130 asso y ont recours). Il s'agit des femmes victimes directes reçues par France Victimes en France :

87 137 violences volontaires
14 203 viols
12 942 menaces ou injures 
11 698 autres agressions sexuelles, dont le harcèlement sexuel
11 546 harcèlements
5 559 autres atteintes aux personnes
1 663 homicides volontaires
   589 homicides involontaires (hors accidents de la circulation)

NB. les tentatives sont intégrées aux infractions car le logiciel ne fait pas de différence.

Au 21 novembre 2022, ce sont déjà plus de 83 000 femmes victimes de violences conjugales accompagnées par France Victimes.

Les femmes subissent de multiples violences dans le cadre de leur couple, de la famille, de leur travail, à l'école, dans l'espace public comme sur Internet. Il s'agit de violences physiques, sexuelles, économiques, administratives, verbales, psychologiques. Toutes ces situations sont prises en compte par les 1650 professionnels des associations France Victimes, partout sur le territoire. Les associations proposent des services gratuits d'informations sur les droits, de soutien psychologique et d'accompagnement social dans le cadre d'une prise en charge globale et pluridisciplinaire.

 

Les numéros existants :

116 006 numéro « d’aide aux victimes », 7j/7 – 9h-20h
À l'étranger : + 00 33 1 80 52 33 76

39 19 pour les femmes victimes de violences

17 pour l'urgence

114
pour l'urgence des personnes sourdes,
malentendantes et ne pouvant pas parler

112 numéro d'urgence européen 

Les outils existants :

Mémo de vie, plateforme gratuite et sécurisée permettant de proposer, une solution innovante, ancrée dans le temps, pour faciliter la prise de conscience, soutenir la mémoire, sécuriser des données sensibles, s’informer et accéder à des ressources, contacts et informations utiles, via 4 fonctionnalités cœur.

Découvrez en 1mn la nouvelle vidéo Qu'est ce que Mémo de Vie ? 

The Sorority, est une application sécuritaire qui fonctionne avec un système de géolocalisation des femmes entre elles. Ainsi, si l'une d'elles est en danger, elle peut alerter les autres via un bouton ad hoc. Une notification est alors envoyée aux femmes alentour, qui pourront géolocaliser la personne subissant l'agression.

Mon Shérif, qui est un petit bouton connecté à porter sur soi qui permet de réagir efficacement en cas d'agression. En 1 seul clic, il permet de communiquer la position géographique de la personne accompagnée du message qu’elle aura rédigé au préalable pour informer un tiers.

 

 

App'elles, est une application mobile solidaire des femmes victimes de violences. App-Elles® a pour but de répondre aux principaux besoins d'assistance et de soutien des victimes et des témoins confrontés à une situation de violence présente, passée ou potentielle. Elle permet d'accéder aux ressources de proximité.

 

Le tchat de En avant toute(s) est gratuit, anonyme, sécurisé et bienveillant. Il permet d’être mis en relation avec des professionnelles qui écoutent, conseillent, et redirigent vers les structures souhaitées. Il est ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h et disponible sur ordinateur, tablette et téléphone portable à partir du site commentonsaime.fr ou en cliquant sur “Je discute avec une professionnelle” sur le site enavanttoutes.fr en haut à droite de l’écran.

 

Le site internet droitdirect.fr propose des fiches d'informations gratuites et régulièrement mises à jour par des experts juristes, avocats, assistantes sociales etc. Il y a les informations principales pour comprendre les violences, connaitre la loi et les dispositifs juridiques et sociaux pour se protéger, et protéger les enfants.

 

Le site internet parcours-victimes.fr vient en aide aux adultes ainsi qu’aux mineurs dans le but de les accompagner dans les 5 étapes clés qui composent leurs parcours, depuis les faits subis jusqu’à l’éventuelle indemnisation. Et ce, pour toutes les formes de violences que la victime subit, qu’elles soient physiques, psychologiques (agression verbale, humiliation, harcèlement) ou sexuelles, actuelles ou passées, uniques ou répétées.

 

Le site internet womenfowomenfrance.org est un portail des ressources multilingues répondant au besoin premier des personnes non-françaises et/ou immigrées confrontées aux violences conjugales d'accéder à des informations pratiques qui répondent à leurs préoccupations et à leurs besoins concrets, dans une langue qu’elles comprennent.
En collaboration avec les expertes françaises à la pointe de leur domaine, le site apporte des informations fiables et actualisées allant de comment trouver une sécurité immédiate à retrouver une indépendance économique et sociale.

Le site s’adresse à tous, sans distinction de genre ou de nationalité.

pdf Dépliant 3 volets sur la violence au sein du couple (329 KB) pour mieux connaître et comprendre ce qu'est la violence conjugale. 
Dans ce support, vous retrouverez le cycle de la violence divisé en 4 phases à la fois du côté de la victime, et également du côté de l'auteur. Des chiffres clés, des solutions et une définition sur l'emprise sont aussi à retrouver.

À télécharger et diffuser sans modération.

  pdf Affiche de plusieurs violentomètres (2.80 MB)  afin de mieux repérer si "je suis une victime ?", si "je suis violent·e", si "je suis témoin ?" ou si "ma relation est saine".

La Haute Autorité de Santé diffuse pour les médecins généralistes notamment un outil au niveau national en vue de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, avec l’appui de l’Assurance Maladie. Outre la meilleure diffusion de cette recommandation qui complète celle de la HAS (Haute autorité de santé) réalisée en 2019 notamment avec la participation de France Victimes, les enjeux sont bien de normaliser le sujet chez les professionnels de premier recours, au bénéfice d’une prise en charge plus précoce, et d’encourager toute femme victime de violences à en parler avec son médecin généraliste ou à prendre contact avec les nombreuses associations implantées sur le territoire.

pdf Femmes violence - Comment agir ? (198 KB)

pdf Femmes violence - Comment repérer, évaluer (204 KB)

pdf Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple - Argumentaire (2.34 MB)

pdf Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple texte - Recommandations (1.09 MB)

Retrouvez une vidéo "La minute RECO : violences conjugales, comment les repérer ?".

 

Les actions de la Fédération et des associations du Réseau

  • La Fédération sera présente : 

- Aux 1res Assises contre les violences sexistes et sexuelles à Nantes pour la tenue d'un stand et une intervention pour présenter le travail des associations du Réseau et la plateforme Mémo de Vie. France Victimes 44 Nantes participe également à cette journée du 25/11 réservée aux professionnels. Le lendemain 26 novembre, le grand public est le bienvenu pour s'informer et se sensibiliser à ces thématiques. 

Pour en savoir plus : https://www.assises-violences-sexistes.fr/

- Aux Assises régionales de lutte contre les violences faites aux femmes organisées par la région Auvergne Rhône-Alpes qui auront lieu à le 24 novembre 2022 à l'Hôtel de Région à Lyon pour présenter les missions de la fédération France Victimes et Mémo de Vie lors de la table ronde sur les leviers concrets pour accueillir et soutenir les femmes victimes de violences.
L'Avema-France Victimes 01 et VIFFIL SOS Femmes présenteront des actions pertinentes pour aider les victimes.

En savoir plus : https://www.auvergnerhonealpes.fr/actualites/premieres-assises-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes

 

  • France Victimes 21 est associée au déplacement du Président de la République, des ministres de la Justice, de l'Intérieur et à l'Égalité Femmes/Hommes le vendredi 25 novembre, et sera aux côtés du Procureur de la République pour parler de la prise en charge judiciaire des femmes victimes de violences. 
  • AMAV 84 :

Dans le cadre de la semaine internationale de la justice restaurative et de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’AMAV, le SPIP 84 et la DTPJJ Alpes Vaucluse, avec le soutien de l’IFJR, organisent un ciné-débat sur la thématique des violences conjugales et de la justice restaurative.

La projection du documentaire « Un homme meilleur » aura lieu le mardi 22 novembre à 19 heures au cinéma Pathé Cap Sud , sis 175 rue Pierre Seghers à Avignon.

Ce documentaire est réalisé par Attiya KHAN et Lawrence JACKMAN : «  Il y a de cela 22 ans, Attiya Khan, 18 ans, court à toutes jambes dans les rues de la ville. Craignant pour sa vie, elle fuit son ex petit-copain, Steve. Aujourd’hui, Attiya a demandé à Steve de la rencontrer. Elle souhaite savoir quels souvenirs il garde de leur relation et s’il accepte d’assumer la responsabilité de ses actes violents. Filmée par Attiya avec le consentement de Steve, cette rencontre est le point de départ du film. ».

La projection sera suivie d’un échange avec la salle et les professionnel.les de la justice restaurative de l’AMAV, du SPIP et de la PJJ. L’entrée est gratuite dans la limite des places disponibles (environ 200). 

  • Initiatives France Victimes Guadeloupe :

 

 

 

Une marche est organisée pour la journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette marche est organisée par l AFPED en collaboration avec Initiatives France Victimes Guadeloupe ainsi que de nombreuses associations de lutte contre les violences.

Pour vous inscrire cliquez ici sur le lien  

 

 

 

 

 

 

  • ADAVIM France Victimes Martinique :

L'association exposera dans le centre commercial Rond Point les photographies de l’exposition Mots et Maux de Femmes pendant plusieurs jours.

L’objet de cette expographie est de montrer les violences faites aux femmes au travers de textes et photographies car qui mieux que les femmes elles-mêmes peuvent mettre leurs maux en mots. 

L’objectif est de donner à voir, de faire connaître à toutes et tous que ce mal existe et qu’il s’accroit depuis plusieurs années. Cela permet aussi de mieux comprendre les victimes ou témoins au travers des 4 phases des violences conjugales et également en apprenant ce que signifie le mot emprise.

Retrouvez les informations sur l'expographie ici : http://mots-et-maux-de-femmes.com/

 

  • AVL France Victimes 45 

 

Pour la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'Unité Médico-Judiciaire (UMJ) du CHAM et l'Aide aux Victimes du Loiret (AVL) tiendront un stand de conseils et d'informations, le vendredi 25 novembre, de 9h30 à 16h, dans le hall d'accueil du CHAM.

Ces violences sont multiples : les violences sexuelles, le mariage forcé, la prostitution, les mutilations sexuelles et les violences conjugales. Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération. Quand les violences sont évoquées, il n’est pas seulement question des violences physiques, mais aussi des violences morales, psychologiques, sexuelles et économiques.

Quoi faire ? Comment agir ? Comment signaler ?

L'UMJ et l'AVL seront là pour répondre à toutes vos questions.

 

 

  • AVIJ des Savoie :

L’AVIJ des Savoie, Ostara et La Déléguée Départementale aux Droits des Femmes, organisent un colloque intitulé « la Force des femmes » le 25 novembre 2022 à l’Auditorium Seynod, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Elle interviendra lors de la table ronde des associations de terrains.

L’objectif de cette journée est de comprendre le cheminement institutionnel et surtout personnel de ces femmes victimes de violences au travers de conférences tenues par des professionnels de la police, de la justice, de la santé, du social, mais également de saluer leur courage au travers d’échanges avec des militantes, d’exposition et, de courts métrages. 

 

  •  Justice et Partage 43 : 

 

  •  France Victimes 49 : 

"Les violences faites aux femmes ? Je ne veux pas de cet héritage !" est l'exposition réalisée par France Victimes 49. Elle témoigne par des chiffres-clés et des citations de la réalité et des conséquences des violences pour les victimes.

Elle se déroule du 21 novembre au 3 décembre 2022 dans le hall du Centre Jean-Vilar à Angers, un lieu propice aux échanges humains et aux discussions.

  • France Victimes 77 - Avimej : 

France Victimes 77 - Avimej se mobilise autour de divers évènements au sein du département de Seine-et-Marne sur différents lieux :


- Montereau : Conférence-débat avec une juriste de l'association et d'autres partenaires à la Salle Sémisoroff de Montereau.

- Melun : aux 2ème assises pour l'élimination de la violence faites aux femmes à l'école des officiers de la Gendarmerie Nationale avec la participation d'une psychologue.

- Fontainebleau : présence d'une psychologue au sein l'Unité Médico Judiciaire sur la thématique.

- Champs-sur-Marne : mise en place de stand d'information avec présentation des missions de l'association avec des membres de l'équipe et possibilité de consultation avec une juriste sur place.

- Saint-Fargeau-Ponthierry : ciné-débat avec présence sur place d'une psychologue de l'association pour échanger sur la thématique. 

 

 

 

 

 ADAVEM-JP40 dans les Landes :

France Victimes 40 participe à la journée de lutte contre les violences faites aux femmes organisée par le Département pour promouvoir une société sans violences sur les femmes. 

  pdf Retrouvez le programme ici. (907 KB)

 

 Les communiqués de presse : 

 

  pdf Lutte contre les violences faites aux femmes CP Ministère Egalité femmes hommes X L'Oréal Paris 24 11 22 (1.17 MB)

  pdf GDF FV ministère de l'égalité 24 11 2022 (267 KB)

pdf FNHPA FV MÉFH 24 11 2022 (245 KB)

pdf Airbnb s'engage à venir en aide aux femmes victimes de violences et leurs enfants VDef (732 KB)

 

 


 

À l’initiative de THE SORORITY FOUNDATION, la plateforme SAVE YOU répond aux besoins de Françaises résidant à l'étranger qui peuvent vivre des situations de violences.

Qu’est ce que SAVE YOU ?

SAVE YOU est une plateforme téléphonique à destination des femmes françaises victimes de violences conjugales et intra-familiales à l’étranger. Elle met à la disposition des victimes une équipe de professionnels du social, de la santé et du droit, toujours prête à les écouter, les aider, les orienter et enfin les guider dans les démarches d’ordre administratif, judiciaire, médical, etc. pour sortir de ces situations. 

 Accessible gratuitement et partout dans le monde : 

  • Par appel téléphonique : +33 1 88 61 51 51 (numéro gratuit et accessible partout dans le monde)
  • Par discussion Whatsapp : +33 7 45 13 04 44 
  • Par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Par formulaire de contact : https://www.jointhesorority.com/contact 

 
Quels sont les objectifs de la plateforme ?

  • Renforcer la protection des personnes victimes de violences grâce à un.e interlocuteur.ice unique, professionnel.le et indépendant.e et à des entretiens confidentiels, gratuits et de qualité et à distance.
  • Rappeler aux personnes victimes de violences leurs droits à la considération et à la reconnaissance de leur état de victime
  • Les accompagner via une réelle prise en charge de leur situation et vers une amélioration de leurs conditions (localement et à distance).
  • Faire en sorte qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules. Trouver à tout moment des contacts, du soutien, une écoute attentive et un lieu sûr pour fuir au plus vite en cas de besoin.


Comment France Victimes apporte son soutien ?

La fédération France Victimes via sa plateforme en ligne gratuite et sécurisée Mémo de vie met à disposition un véritable espace de stockage numérique pour mettre en sécurité des documents, données, contacts et preuves utiles, et également un journal où les personnes peuvent écrire leur vécu au quotidien. En cas de retour en France, le réseau France Victimes pourra également assurer la prise en charge sur l’ensemble du territoire via les associations en métropole et outre-mer. 

Cette plateforme SAVE YOU (Sorority Alliance Victims Expatriates) a été lancée le 12 octobre 2022 et s'appuie sur la collaboration de l’ASFE - Alliance Solidaire des Français de l’Etranger, de l'Association Coeurs de Guerrières, de France Victimes et du collectif Mots et Maux de Femmes.


 

À partir du 19 octobre 2022, sont apparues sur plus de 35 millions de produits Sodebo ("Salade & Compagnie", "La Dolce Pizza", "La Pizz") des étiquettes afin de sensibiliser le grand public à connaître les numéros pour être aidé en cas de violences familiales (116 006) et numériques (3018).

Suite à une première opération avec la gendarmerie de Vendée en 2020 lors de la pandémie, la Gendarmerie Nationale et Sodebo s'inscrivent dans un partenariat plus durable à travers ces deux causes. Ainsi, des messages de préventions sont visibles et s'adressent à tous : 

- Pour les violences familiales, le numéro à composer est le 116 006, s'adressant à toute personne qui s’estime victime de violences physiques, psychologiques et sexuelles, sans distinction d’âge, de genre ou autre. Gratuit et ouvert 7 jours sur 7, ce numéro permet d’accueillir et diriger toutes les victimes vers le réseau associatif d’aide aux victimes et tous les services spécialisés complémentaires, tout en protégeant leur anonymat. Le 116006 est le numéro du ministère de la Justice animé par la fédération France Victimes.

- Pour les violences numériques, le numéro à composer est le 30 18, qui est le numéro national gratuit et confidentiel qui s’adresse aux jeunes, victimes ou témoins de violences virtuelles, comme le cyber-harcèlement ou tout autre traumatisme vécu en ligne.
Le service accompagne aussi les parents et les professionnels pour les aider dans leur rôle d’éducation, les informer sur les dangers potentiels et les conséquences du numérique sur la santé. Le 3018 est disponible par téléphone, Tchat en direct sur 3018.fr, Messenger, WhatsApp et via l’application 3018 (app.3018.fr).

Pour en savoir plus sur cette opération,  pdf le communiqué de presse c'est ici (3.99 MB) pour le lire.


                                                    

Les 10 et 11 octobre s'est tenu le séminaire des Directions du réseau France Victimes. Philippe Caillol, chef du Service de l'Accès au Droit, à la Justice et à l'Aide aux Victimes du ministère de la Justice est venu clôturer la 1re matinée et a pu entendre les retours et parfois les inquiétudes des associations agréées du Ministère.

La Fédération et le Réseau (près de 90 associations étaient présentes) se sont ainsi retrouvés sur 2 jours, intenses et riches de partages et d'échanges sur les pratiques de chacun, de réflexion sur l'aide aux victimes et le management en associations d'aide aux victimes.

La question principale de ce séminaire était "Quelle aide aux victimes de demain ?". Pour y répondre, différents ateliers ont été réalisés centrés sur les "missions", les "professionnels", les "financements" et "la mutualisation". Des interventions extérieures ont abordé le management associatif, les obligations légales associatives actuelles etc. 

La Fédération remercie les quelque 100 collègues présents pour cette co-construction de nos actions et ces moments forts et stimulants pour la Solidarité, l'Unité et la Cohérence du réseau France Victimes au bénéfice des personnes victimes que nous accompagnons.

Elle remercie également Carole LOGIEZ, Stéphane Picard PICARD AVOCATS, Chloé ANNE pour leurs interventions constructives et inspirantes.



Sur la base du travail de la Courthouse Dogs Foundation aux États-Unis, Victim Support Europe dirige le premier projet européen visant à former et à déployer au moins 5 chiens en Belgique, en Italie et en France pour soutenir les victimes vulnérables pendant les procédures pénales : FYDO – Facility Dogs en Europe. Les Facility Dogs (FYDO) sont soigneusement sélectionnés et hautement entraînés par une organisation spécialisée et placés pour soutenir les victimes vulnérables dans leur rétablissement.

Le Vice-Président de la fédération France Victimes et de Victim Support Europe, Jérôme Moreau, a introduit la conférence ; Michel de Sousa, chargé de mission Animation Réseau à la Fédération a partagé l'histoire de l'introduction des chiens d'assistance judiciaire en France et le déploiement sur le territoire, et la directrice de l'association Viaduq - France Victimes 67 Sabrina Bellucci, a partagé son expérience d'un chien d'assistance judiciaire au sein d'une association France Victimes, ce mardi 18 octobre à la conférence FYDO en Belgique à Bruxelles.

Cette conférence, traduite en français, a rassemblé plusieurs experts de FYDO sous 5 thématiques : 

  • Les origines de FYDO ; 
  • Travailler avec un chien FYDO pour soutenir les victimes de la criminalité ; 
  • Que signifie former un chien FYDO et son référent ? ; 
  • L’importance de FYDO : recherche, résultats et témoignages ;
  • L’avenir de FYDO.

Les objectifs de cette journée étaient de : 

  • Développer et introduire un nouveau programme de formation pour les chiens FYDO et les référents ;
  • Former 5 chiens FYDO et jusqu’à 10 référents ;
  • Soutenir au moins 200 victimes vulnérables ;
  • Sensibiliser et diffuser les résultats pour informer les parties prenantes et le grand public ;
  • Plaider pour l’intégration du service dans les systèmes judiciaires et l’extension du service dans les pays du projet et dans le reste de l’UE.

Pour en savoir, vous pouvez consulter le site de Victim Support Europe (VSE) ici.


 

Déterminée à lutter contre toute forme de violence et actes répréhensibles et à oeuvrer pour que le football reste porteur de valeurs universelles, la Fédération Française de Football (FFF) a adopté un plan de prévention et d’actions pour la protection de l'ensemble de ses licenciés et acteurs (dirigeants, arbitres, éducateurs/éducatrices, encadrants salariés, bénévoles et environnants).

Dans ce cadre, la FFF s’est rapprochée de France Victimes afin de bénéficier d'une structure spécialisée dans l'écoute, l'aide et l'accompagnement des personnes victimes de tout type de violences pour la mise en oeuvre de son plan de prévention et plus précisément en matière de soutien aux victimes.

C’est ainsi qu’une nouvelle convention entre la FFF et France Victimes a été signée. Elle prévoit une écoute et un accompagnement juridique, psychologique et social des licencié(e)s et acteurs victimes dans le cadre de leur pratique du football. Les victimes, proches de victimes et témoins peuvent ainsi joindre, un numéro dédié à cette convention tous les jours de 9 heures à 21 heures. Une intervention de sensibilisation a également été faite auprès des " référents intégrité " de la FFF. 

 

Découvrez la vidéo de sensibilisation à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre, de la Fédération Française de Football, de la Ligue de Football des Hauts-de-France, ses Districts et l’ensemble des clubs de football réitérant leur engagement en faveur de la protection de leurs jeunes licenciés.


                                                            

Ce mercredi 19 octobre 2022, s'est déroulée au sein des locaux de la fédération France Victimes, la remise de 1000 téléphones reconditionnés offerts par ecosystem grâce aux dons des citoyens lors de la grande collecte solidaire des téléphones depuis le mois de juin, notamment dans le cadre du Tour de France, dont ecosystem est partenaire.

En effet, un partenariat avait été validé entre la Fédération et ecosystem, entreprise d'intérêt général agréée pour la collecte et le recyclage. 

Ce sont plus de 23 000 téléphones qui ont été collectés et reconditionnés afin qu'ils soient prêts à une utilisation immédiate. Un millier a été confié à la fédération France Victimes pour doter les 130 associations d'aide aux victimes, et ainsi qu'elles puissent en proximité faire bénéficier des personnes victimes d'un téléphone fiable, garanti 6 mois et connecté à Internet. 

 

 

Parce que la solidarité et la protection sont des valeurs communes à nos 2 organisations, nous avons su trouver ensemble et grâce aux collectivités engagées dans ces collectes solidaires, une action efficace et utile pour les victimes.

Comme a pu l'expliquer l'association Le Mars-France VIctimes 51, les associations ont d'ores déjà pu procurer à des personnes victimes un moyen de communication, pour combattre l'isolement, notamment dû à des violences conjugales, et ainsi être joignables par tous les porfessionnels oeuvrant dans le parcours de reconstruction (services d'hébergement, associatifs, pôle emploi...). 

Pour en savoir plus, le pdf communiqué de presse se trouve ici (243 KB) .


Le 16 août dernier, la Fédération a eu l'opportunité de participer à un take-over. Le concept est simple, donner la parole à travers le compte twitter de la porte-parole du Ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Plusieurs de leurs partenaires, associatifs et institutionnels ont eu le droit à la parole durant une journée.

La fédération France Victimes a donc saisi l'occasion pour rappeler qui étaient la Fédération et son Réseau, leurs missions et également mettre en avant la webapp Mémo de Vie.

Pour retrouver le take-over, c'est ici.

 


La fédération France Victimes a été invitée à intervenir lors du Symposium annuel d’INVICTM, réseau international d’experts sur les victimes de terrorisme, dont la Fédération fait partie.

Pour 2022, l’événement était conjoint au 21ème Symposium annuel de Voices – Center for resilience, également coorganisé par Linct-AA - Leadership in Counter Terrorism Alumni Association.

Le Symposium a eu lieu les 9 et 10 septembre à New York, sur le thème « Les voies vers la résilience ».

France Victimes est intervenue dans une table ronde portant sur l’intégration d’une approche centrée sur les victimes.

La Fédération a également été invitée à assister au Congrès des Nations Unies sur les victimes de terrorisme le 8 septembre, ainsi qu’aux commémorations en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001.

Par ailleurs, le 19 septembre 2022 s’est tenue à Lisbonne la Conférence finale du projet Infovictims III, sur le thème « Innover pour humaniser le système judiciaire pour les victimes ».

Cette Conférence était organisée par APAV (association d’aide aux victimes portugaise), organisation coordinatrice du projet.

À cette occasion et en tant que partenaire du projet, la Fédération a été sollicitée pour participer à une table ronde relative à l’information et au soutien des victimes au procès, plus particulièrement pour présenter les dispositifs d’accompagnement des victimes de terrorisme.


Le 15 septembre 2022, la fédération France Victimes était invitée à l’Assemblée Générale de la MASFIP (Mutuelle d'Action Sociale des Finances Publiques) à La Baule afin de signer une convention de partenariat dans le but de développer des actions conjointes pour lutter contre les violences au sein de la famille notamment sexistes et sexuelles.

La Fédération s’engage donc à compléter le plan global d’accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales :

  • en accueillant les personnes victimes identifiées pour une mise en relation avec le réseau France Victimes,
  • en mettant en place des sessions de sensibilisation et de formation,
  • et en diffusant et développant "un sac à dos d'aide au départ ".

Chaque jour, partout en France des procès ont lieu, des personnes victimes, parties civiles sont présentes ou pas, selon leur volonté, lors de l'audience.

Pour que ces victimes puissent décider en connaissance de cause, encore faut-il qu'elles aient toutes les informations et de l'accompagnement pour bien les comprendre. C'est la raison pour laquelle les associations France Victimes accompagnent au quotidien les personnes victimes dans leur parcours judiciaire depuis la commission des faits jusqu'au moment où les personnes n'en auront plus besoin.

Il y a parfois des procès plus sensibles, des procès avec plus de victimes, des procès qui mobilisent plusieurs associations qui doivent coordonner leurs actions, afin que chaque personne, où qu'elle se trouve sur le territoire, ait la même qualité d'information et d'accompagnement. C'est aussi le rôle de la Fédération que faciliter ce parcours et cette aide.

Attentat de Nice - 14 juillet 2016, le procès a débuté le 5 septembre 2022 à Paris

Depuis plusieurs mois, la fédération France Victimes et les 2 associations d’aide aux victimes à Nice – Montjoye (lieu de l’attentat et de résidence de nombreuses parties civiles) et à Paris – Paris Aide aux Victimes (lieu du procès centralisé avec la Cour d’assises spécialement composée), sont mobilisées par les autorités judiciaires pour mettre en œuvre un dispositif d’accompagnement des parties civiles.

La fédération France Victimes a participé en visioconférence à une réunion organisée par la Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes début juillet, réunissant également les associations de victimes pour faire un point en amont du procès et présenter les dispositifs d’accompagnement.

Pour ce procès d’ampleur, les victimes sont accueillies et accompagnées chaque jour par les professionnels de l’association à Paris comme à Nice. Il y a une retransmission du procès sans interaction à l’espace Méditerranée du palais des Congrès Acropolis de Nice.
Pour toutes les parties civiles qui ne souhaitent ou ne peuvent pas se rendre dans ces 2 lieux, il y a une webradio qui est disponible pour suivre le procès à distance.

  

 

 

Accident de bus scolaire à Millas - 14 décembre 2017, le procès a débuté le 19 septembre 2022 à Marseille


Concernant le procès de l’accident de Millas, 2 associations d’aide aux victimes sont mobilisées depuis de nombreux mois sur le dispositif d’accompagnement des parties civiles et interviennent conjointement : AVAD 13 (lieu du procès) et France Victimes 66 (département des faits et de résidence des victimes et également, à Perpignan, lieu de retransmission sans interaction du procès).
 
La fédération France Victimes a été en lien avec ces 2 associations pour les accompagner dans la préparation du procès, et également dans le temps du procès.
Un chien d’assistance judiciaire (Ouchi dont les référents sont à France Victimes 58) est mis à disposition à Marseille lors des auditions des victimes mineures. Sa présence permet également aux parties civiles, familles endeuillées notamment d'en bénéficier.
 

Le 23 Juillet 2022, la fédération France Victimes, l’équipe de Mémo de Vie aidée par la directrice du CIDFF - France Victimes 94 étaient à la Cité Fertile, le tiers-lieu éco-responsable et inspirateur d’innovations de Pantin, pour promouvoir l’Entraide Humaine et sensibiliser, à côté de dizaines d'associations ! 

Au programme : Découvertes des stands associatifs, des projets humains et engagés, des conférences, des groupes de paroles, et des ateliers bien-être, et surtout beaucoup d'échanges bienveillants et enrichissants ! 

Après le discours d’ouverture stimulant de Priscillia Routier-Trillard, la fondatrice de l’application the Sorority, et du discours encourageant de Madame la Ministre Isabelle Lonvis-Rome, ce fut au tour de la présentation du Collectif Mots et Maux de femmes, puis l’occasion de présenter les actions menées par le réseau France Victimes et la présentation de l’outil Mémo de Vie ! Une belle occasion de partager notre savoir-faire, nos objectifs et de mettre en lumière les mesures d’accompagnement que nous proposons.

Isabelle Rome, Ministre chargée de l’Égalité Femmes - Hommes, a souligné la qualité du réseau France Victimes dans sa participation à la politique publique d'aide aux victimes notamment dans les dispositifs étatiques de Téléphones grave danger et Bracelet Anti-rapprochement et a confirmé qu'une de ses principales préoccupations, avec la sacralisation du droit à l'avortement, est la lutte contre les violences faites aux femmes.

L’équipe a ensuite pu creuser, redécouvrir ou découvrir les actions menées par d’autres acteurs engagés avec notamment :

Et des conférences sur les initiatives engagées avec : 

  • Own Your Cash : Quels chemins pour lancer et financer son projet engagé ? 
  • Make.org : Présentation des résultats de la Grande Cause citoyenne : “Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ?”

Une très belle expérience qui promet de belles collaborations à venir notamment pour Mémo de Vie et la diffusion d’une culture commune de l’aide aux victimes !


Citoyens & Justice, la Fédération nationale Solidarités Femmes (FNSF), et la Fédération nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF) ont rejoint avec enthousiasme la démarche de la fédération France Victimes de solliciter que la revalorisation des métiers du social puisse bénéficier à tous les métiers présents au sein des 464 associations employeurs adhérentes à ces 4 fédérations.

Près de 6 000 salariés participent à l'information, l'aide,  l'accompagnement et au suivi de plus de 1 000 000 personnes chaque année.  

Dans un pdf courrier commun  (310 KB) adressé à la Première ministre, au Garde des Sceaux, et à la ministre en charge de l'égalité Femmes/Hommes, afin d'obtenir la revalorisation des métiers présents au sein de nos associations, il est rappelé que nos secteurs d'activités ne sont pas pris en compte dans le cadre de la revalorisation annoncée lors de la Conférence des métiers du social et du médico-social du 18 février dernier.

Nos 4 fédérations et leurs associations jouent un rôle fondamental dans la mise en oeuvre des politiques publiques : accès au droit et d’aide aux victimes, lutte contre les violences sexuelles et sexistes, soutien à  toutes les victimes par des lignes d’écoute, des services d’accueil et d’accompagnement, lutte contre la récidive et la réitération des faits. 

Nous demandons à ce que cette revalorisation soit élargie à l'ensemble des métiers présents au sein de nos associations : juristes, intervenants et intervenantes socio-judiciaires, psychologues, assistantes et assistants sociaux, ainsi que tous les salariés indispensables à la tenue de nos missions, sur des fonctions supports, des fonctions logistiques etc. 

Les 4 fédérations auront l'occasion d'échanger avec trois conseillers de la Première ministre le 26 septembre, en amont d'une mobilisation interfédérale le 28 septembre dans toute la France où les associations et fondations des trois secteurs médico-social, social et sanitaire défileront le visage avzc un masque blanc, pour symboliser leur sentiment d’abandon et d’impuissance face à l’ignorance des pouvoirs publics. En effet, ces associations font face depuis des mois à d’énormes difficultés de recrutement et de financement, qui menacent l’accompagnement des plus personnes les plus vulnérables, allant parfois jusqu’à la fermeture des accueils. Les associations France Victimes selon les territoires pourront se mobiliser à leurs côtés. 



Au début du mois de juin 2022, un partenariat a été validé entre la Fédération et ecosystem, entreprise d'intérêt général agréée pour la collecte et le recyclage.

Cette année, ecosystem organise une grande collecte solidaire d’anciens téléphones portables auprès des Français, jusqu’à fin juillet 2022. 

Plus de 600 points de collecte éphémères sont installés dans 40 départements pour l’occasion, et tous les Français peuvent également participer à cet appel au don, sans se déplacer avec le service gratuit www.jedonnemontelephone.fr disponible sur tout le territoire. 

Les dons serviront à la fédération France Victimes pour une redistribution des téléphones récoltés et reconditionnés au Réseau associatif afin d'aider les professionnels ainsi que les victimes. Les associations pourront procurer à des personnes victimes un moyen de communication, fiable, garanti 6 mois, connecté à Internet. 

Cette collecte exceptionnelle, solidaire et environnementale, est organisée à l’occasion du Tour de France (hommes et femmes). Ecosystem veut en effet profiter de ce grand événement populaire pour sensibiliser les habitants à la seconde vie, qu’il est possible de donner à ses anciens portables, et plus largement à tous les équipements électriques et électroniques.

Donnons des téléphones pour que nous puissions aider les victimes !

Pour en savoir plus, voici le pdf communiqué de presse (111 KB) .


 

Sur une idée originale de Marie-Paule Carrey Le Bas, le Fonds de Garantie des Victimes et la fédération France Victimes ont créé Mon Parcours de Justice pour aider l'enfant victime de violences à trouver son chemin dans les méandres de la justice et s'approprier son histoire. Il va apprendre à reconnaître qui sont les professionnels qu’ils rencontrent sur son chemin de victime. 

Les professionnels aussi à chaque rendez-vous pourront savoir qui sont les autres protagonistes en contact avec l'enfant.

Grâce à  la création par Bérengère Mariette (découvrez son site internet ici) d'une mascotte "Crayon" qui va prendre par la main le mineur victime, et par des jeux et des illustrations, celui-ci va comprendre qui fait quoi, acteurs du monde judiciaire, professionnels du soin, associations d'aide aux victimes, et le fonctionnement de la justice.  

Dans un 1er temps, ce document est mis à la disposition des associations France Victimes pour les enfants victimes à partir de 8 ans, accompagnés par l'association dans un cadre général ou avec un mandat d'administrateur ad hoc. 

Des remerciements appuyés à France Victimes 37,  Apress - France Victimes 38, et aux équipes du Fonds de Garantie des Victimes et de la Fédération sous la direction de Isabelle Sadowski, directrice juridique et de la Coordination de l'aide aux victimes et Olivia Mons, directrice communication et développement.  


Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), est un EPST (Établissement Public à caractère Scientifique et Technologique) regroupant 32 000 personnes au service de la recherche et dispose de plus de 1 100 laboratoires de recherche en France et à l’Étranger.

Déterminé à lutter contre toutes formes de violences, le CNRS a mis en place en interne, une cellule de signalements ayant pour objet : de recueillir les signalements des agents qui s'estiment victimes, ou des témoins, d'un acte de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d'agissements sexistes ou des témoins ; de les orienter vers les autorités compétentes en matière d'accompagnement, de soutien et de protection des victimes et enfin de traiter des faits signalés. 

En complément de cette procédure, le CNRS a souhaité pouvoir proposer un dispositif externalisé d’accueil, d’écoute et d’accompagnement à ses agents victimes. 

C’est dans ce cadre, que le CNRS et la fédération France Victimes ont signé une convention en juin 2022, afin d’être accompagné par une structure spécialisée pour la mise en œuvre de son plan de prévention des violences, et plus précisément en matière d’accompagnement des victimes.

Cette convention prévoit une écoute et un accompagnement juridique, psychologique et social des agents du CNRS s’estimant victimes d’un acte de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d’agissements sexistes, ainsi que les témoins de tels actes, ayant lieu au sein ou à l’extérieur du CNRS, et aussi tout agent public s’estimant victime ou témoin de tels actes commis par un agent CNRS. Un mail dédié a également été créé pour favoriser la prise de contact par l'écrit. 


Cette semaine s’est déroulée la 35e édition des Assises Nationales de l’Aide aux Victimes de France Victimes, co-organisée par France Victimes 58 - ANDAVI et la Fédération à Nevers.

320 congressistes ont participé à cet événement de sensibilisation dans une ambiance conviviale sur le thème « Justice et Santé, une nouvelle ambition au service des victimes ? ». Des associations, des professionnels de l'aide aux victimes, des policiers, des gendarmes, des médecins, avocats, travailleurs sociaux, se sont mobilisés pour participer à ces Assises Nationales, et grâce aux partages et posts sur les réseaux sociaux, l’événement a pu être relayé à plus grande échelle encore.

Plusieurs occurrences presse ont parlé de l'événement dans Le Journal du Centre : 

https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/decouvrez-le-programme-des-assises-nationales-de-l-aide-aux-victimes-qui-ont-lieu-les-28-et-29-juin-a-nevers_14150999/  - https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/il-ny-a-pas-de-phenomene-plus-massif-plus-de-1-200-nivernais-recus-par-france-victimes-58-en-2021_14151475/
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 https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/eric-dupond-moretti-a-nevers-nievre-mardi-28-juin-pour-les-assises-nationales-de-l-aide-aux-victimes-la-justice-merite-davantage-de-moyens_14151432/
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 https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/victimes-des-villes-victimes-des-champs-linegalite-de-traitement-sinvite-au-congres-national-de-laide-aux-victimes-a-nevers_14152107/

ainsi qu'une dépêche AFP sur le sujet qui a donné quelques retombées presse, telle que : https://www.macommune.info/aide-aux-victimes-le-quoi-quil-en-coute-subsistera-promet-dupond-moretti/ 

Radio Morvan s'est également fait l'écho de ces Assises nationales. 

 

Jérôme Moreau, président de France Victimes 58 Andavi et Vice-Président de Victim Support Europe, a accueilli l'ensemble des congressistes avec  pdf un discours. (294 KB)

Nous remercions les élus locaux de la ville de Nevers, le Conseil départemental et régional pour leur accueil et soutien pour l'organisation de ces assises.

Durant l’événement, le Garde des Sceaux, Monsieur Éric Dupond-Moretti a renoué avec la tradition de la présence in situ du ministre de la Justice, et nous a fait l’honneur d'introduire nos Assises nationales en répondant au  pdf discours de la présidente (323 KB) de la fédération France Victimes, Madame Maryse Le Men Régnier.

Vous pouvez retrouver l’intervention du Garde des Sceaux sur le Facebook de France Victimes juste ici. 

 

La Procureur Général de la Cour d'appel de Bourges, Marie-Chrisitne Tarrare, nous a fait le plaisir de prononcer une allocution d'une intensité exceptionnelle sur le lien entre Justice et Santé. 

Nous tenions à remercier tous les intervenants pour leurs questionnements, leurs réflexes ainsi que leurs réponses sur le sujet. 

Pour rappel, 4 tables rondes étaient organisées sur les deux jours : 

  • Mardi 28 juin : 

 Table Ronde 1 : Détection et signalement Santé-Justice

Sous la présidence d'Axel Schneider, Vice-procureur du Tribunal judicaire de Nevers, avec les interventions de Sonia Fibleuil, Police Nationale, Anne Matthews-Gaulon, pédiatre, Pauline Saint Martin médecine légale et Pierre Pribille, ARS.

 

Table Ronde 2 : L’expertise, élément clef de la reconnaissance du préjudice

Sous la présidence de Marie-Pierre Viret, avec les interventions de Aurélie Cappello, universitaire ; Julie Dechery, médecin expert ; Pauline Saint Martin, médecin légiste ; Sami Ben Hadj Yahia, magistrat et Eugène Bangoura, avocat.

 Vous pouvez retrouver l’intervention de Pauline Saint Martin sur « Le difficile accompagnement des victimes lors de l’expertise » sur le Facebook de la Fédération, juste ici.

 

Table Ronde 3 : Les dispositifs inspirants

Sous la présidence de Françoise Passuello, France Victimes, avec les interventions de Bastien Brul, psychologue référent à la fédération France Victimes, Ghada Hatem, gynécologue ; Stéphanie et Audrey Montel, médecin et psychologue ; Faouzia Sahraoui, directrice association SOS France Victimes 67 et psychologue ; Frédéric Almendros magistrat, et Léa Meindre-Chautrand, Victim Support Europe.

Vous pouvez retrouvez les interventions de :

Ghada Hatem sur « La maison des Femmes : modèle et déclinaison », ici

Frédéric Almendros et Léa Meindre-Chautrand sur « Les chiens d’assistance judiciaire et les facility dogs », sur le Facebook de France Victimes, juste ici.

  • Mercredi 29 juin : 

 Table Ronde 4 : Reconstruire la Victime autrement

Sous la présidence de Agnès Bonnet, présidente du TJ de Nevers, avec les interventions de Wissam El Hage, psychiatre ; Guillaume Vaiva,CN2R ; Sébastien Leloup, ONIAM ; Pascales Ribes, APF France Handicap.

Vous pouvez retrouver l’intervention de Pascales Ribes sur « Prestation en nature… Accompagnement matériel » sur le Facebook de la Fédération, juste ici.

Les Assises Nationales de 2022, se sont terminé en ouvrant le thème hors de nos frontières :  « Justice et Santé : les perspectives internationales ». Pour ce dernier sujet, deux intervenantes sont venues de leurs pays, Catherine Rossi, Université LAVAL au Québec et Aleksandra Ivankovic de Victim Support Europe. 

Nous tenons à remercier également, Aurore Bourcereau, directrice de France Victimes 58, Jérôme Moreau , le président ainsi que l'équipe de salariés et bénévoles pour toute l’organisation. 

Merci également à vous sans qui, ces Assises n’auraient pas été possibles. Nous espérons vous revoir pour les prochaines qui se préparent les 15 et 16 juin 2023 à Montpellier en co-organisation avec France Victimes 34, Joséphine Cesbron, la directrice et son équipe, sous la houlette de Roselyne Leplant Duplouy, la présidente 

N'hésitez pas à vous rendre sur notre chaîne Youtube d'ici quelques semaines pour revoir les différentes tables rondes.


La Fédération participe depuis 2020 au projet européen WithYou, relatif à l’accompagnement des victimes et témoins. Ce projet est coordonné par l’association portugaise d’aide aux victimes APAV, et a pour but de développer des pratiques générales permettant aux victimes d'être accompagnées par les services d'aide aux victimes durant la procédure pénale, et ce afin de faciliter leur accès aux droits, leur permettre de bien les comprendre et éviter la victimisation secondaire.

With You vise à : 

  • Promouvoir un soutien effectif aux victimes lors de la procédure pénale, 
  • Contribuer à réduire l'anxiété de la victime en vue de sa participation à la procédure, 
  • Améliorer l'exercice effectif des droits des victimes dans le système judiciaire.

Un des résultats de ce projet relatif à l'accompagnement des victimes et témoins dans le système judiciaire, est une vidéo pédagogique présentant les missions des intervenants en association d'aide aux victimes s'agissant de l'accompagnement des victimes dans le système judiciaire.

Pour la visionner, c’est par ici : WithYou les services d'accompagnement des Victimes en France (6’30) 

 

 


Photo VSE Conference2022

 

Photo VSE AG2022

Le 10 mai 2022 s’est tenue l’Assemblée Générale de Victim Support Europe à Malte, organisée par l’organisation Victim Support Agency de Malte au Mediterranean Conference Centre et aussi en visioconférence pour les personnes ne pouvant être présentes à Malte.

 

Levent Altan, le Directeur général de Victim Support Europe, a abordé les progrès réalisés par VSE dans la mise en œuvre de son programme stratégique pour l’année 2022 et présenté les priorités de VSE pour les mois à venir.

Les 11 et 12 mai, la fédération France Victimes a participé à la Conférence Annuelle de Victim Support Europe intitulée « The Age of Resilience » au Notch Conference Centre de Malte. Le mode hybride mis en place pour l’Assemblée Générale (présentiel/visioconférence) a été conservé pour la durée de la Conférence.

 L'objectif principal de cette conférence était de réunir les leaders mondiaux de l'aide aux victimes ainsi que les partenaires de Victim Support Europe du monde entier pour discuter ensemble des questions relatives au renforcement de la résilience, et développer des stratégies sur les façons dont les communautés peuvent prendre conscience et s'engager davantage dans les initiatives développées par l'aide aux victimes.

Photo JM VSE2022

Un groupe de conférenciers et panélistes divers et dynamiques est intervenu, présentant notamment des outils pratiques pour renforcer la résilience, mais aussi des méthodes et des mécanismes ayant fonctionné à cette fin dans d'autres pays. 

Notamment, Jérôme Moreau (Président de l’association France Victimes58-Andavi, Vice-Président de France Victimes et de Victim Support Europe) est intervenu sur le sujet « Resilience-in-action during a large-scale disaster : organisational resilience and emergency management ». À cette occasion, ont été abordés le déploiement des Centres d’Accueil des Familles lors de crises majeures, de la cellule Info Public mais aussi la mise en place des Centres de psychotrauma, les victimes devant être prises en charge immédiatement après l’événement pour atteindre au mieux la résilience.

 


 

Depuis 2019, la fédération France Victimes et HANDI'CHIENS avec le soutien de la Fondation Adrienne et Pierre Sommer, développent l’utilisation de chiens d’assistance judiciaire (CAJ) auprès des personnes victimes – bien souvent des enfants – afin de les accompagner durant les procédures pénales en les soutenant moralement. Actuellement, 4 chiens d’assistance judiciaire sont actifs sur le territoire français. 

Créée en décembre 2020, la Fondation Royal Canin est une organisation à but non lucratif qui a pour vocation de mettre en avant le rôle bénéfique des chiens et des chats pour la société en investissant dans des projets par lesquels ils contribuent à améliorer la santé et le bien-être des enfants et des adultes. 

C’est dans le cadre de cette mission que la Fondation Royal Canin a décidé de soutenir le projet de France Victimes et qu’elle a signé avec elle une convention le vendredi 13 mai 2022 afin de financer le déploiement de 3 nouveaux chiens d’assistance judiciaire par an d’ici 2025. 

Le chien d’assistance judiciaire accompagne et soutient psychologiquement les personnes qui s’estiment victimes d’infractions pénales aux différents moments de la procédure, de l’audition initiale au jugement. Le chien est spécifiquement formé pour cet objectif par Handi'chiens, dans le cadre de programmes développés à l’étranger et pilotes en France. 

" Avec la Fondation Royal Canin, nous souhaitons promouvoir l’impact positif des chiens et des chats sur la santé et le bien-être de tous. Le projet des chiens d’assistance judiciaire que nous finançons a été sélectionné dans le cadre d’un processus de vote ouvert aux 8 000 collaborateurs Royal Canin à travers le monde." souligne Anne-Sophie Thomas, représentante de la Fondation Royal Canin 

HANDI'CHIENS, avec le soutien de la Fondation Adrienne et Pierre Sommer s’est inspirée d’initiatives pionnières mises en place notamment aux Etats-Unis et au Québec et a décidé de les promouvoir en développant un programme français. 

Une première expérimentation française du chien d’assistance judiciaire a été lancée dans le Lot en mars 2019 avec l’appui du procureur de la République de Cahors et l’association locale France Victimes 46. L’association gère l’accompagnement des victimes de manière globale (accompagnement psychologique, juridique, administratif et social), et est présente lors de la remise du chien à la victime lorsqu’un chien est proposé. Le programme, qui a montré son succès, a été dupliqué dans d’autres départements comme la Nièvre ou le Bas-Rhin, avec le concours d’autres associations du réseau France Victimes.
Un 5e chien, Rancho, labrador noir de deux ans formé intégralement par HANDI'CHIENS, a été également remis au tribunal judiciaire de Nîmes le 14 mai, lendemain de la signature de la convention. Dès à présent 2 chiens supplémentaires vont pouvoir intervenir à Angers et Nîmes.

Dans le cadre de ce partenariat, la Fondation Royal Canin convient avec la fédération France Victimes de prendre en charge l’intégralité des frais de vie des chiens pour les années 2022 à 2025 incluant l’alimentation, les frais de vétérinaires, l’hébergement et le transport au sein du tribunal.

Cette somme en plus d’assurer la continuité des activités des chiens d’assistance judiciaire permettra le déploiement de 14 chiens ou plus en France à l’horizon 2025. Cette action se mènera en collaboration avec une Commission dédiée à l’évaluation, l’attribution et l’accompagnement des chiens auprès des victimes.

Pour en savoir plus, voici le communiqué de presse :  pdf CP 2022 Mai - FV RoyalCanin - Convention (304 KB)


 

La fédération France Victimes vous présente pour cette deuxième année consécutive son Essentiel 2021.

Ce support imprimé et numérique permet en seulement 8 pages de synthétiser l'année passée et les échéances 2022.
Vous y retrouverez : 

  • Les chiffres clés,
  • Les temps forts et les focus de 2021,
  • Les expertises et auditions,
  • L'actualité sur nos partenariats,
  • Les avancées et les innovations dans l'aide aux victimes,
  • Nos projets européens,
  • Les rendez-vous de 2022.

Pour le lire, c'est par ici :  pdf Essentiel 2021 - fédération France Victimes (2.32 MB)


La CIIVISE a publié ses conclusions intermédiaires, étape importante de son action qui se déroule à un rythme particulièrement soutenu depuis le lancement de son appel à témoignage le 21 septembre 2021.

Pour lire les conclusions intermédiaires, c'est ici :  pdf Conclusions intermédiaires - CIIVISE (1.37 MB)

Instance de réflexion et de proposition mais également de recueil de la parole des victimes au nom de la société, elle est en relation directe avec celles-ci à l’occasion des témoignages écrits, des auditions et des réunions publiques mensuelles.

Ces réunions publiques se font dans les grandes métropoles régionales à la rencontre des victimes, de leurs proches, mais aussi des acteurs de terrain. Le Réseau France Victimes prend part à ses réunions afin de se faire connaître auprès des victimes et de leurs proches pour les accompagner et les accueillir au plus près de chez elles.

Le 6 avril dernier à Marseille, l’AVAD 13 était bien présente et a pu répondre aux sollicitations de victimes à la fin de la manifestation.

Les prochaines réunions publiques se tiendront : 

  • Le 11 mai 2022 à Nancy de 16h30 à 18h30 avec l’association France Victimes 54
  • Le 16 mai 2022 à Paris de 18h30 à 20h30 au Palais de la femme, 94 rue de Charonne 75011 avec la présence de Paris Aide aux Victimes (PAV) (à confirmer).

Nos associations pourront répondre aux questions et accompagner les personnes qui le souhaitent.

Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à vous inscrire juste ici.


Dans la perspective des Présidentielles, la fédération France Victimes a adressé une lettre ouverte à chacun des candidats.

Dans le cadre d'un vrai pilotage interministériel de la politique publique d'aide aux victimes, 5 propositions ont été faites :

  • Le 116006, numéro réflexe pour toutes les victimes,
  • Un meilleur accès à l'information via un Code des Victimes,
  • Une garantie d'effectivité des droits,
  • 400 millions d'euros pour l'aide aux victimes,
  • Une adaptation de la politique publique aux personnes les plus vulnérables.

Il est important de rappeler que l’aide aux victimes doit constituer une ambition forte du futur quinquennat, une aide porteuse de valeurs humanistes et universelles à l’attention de toutes les personnes victimes quelle que soit l’origine de l’événement et l’infraction subie.

Par ailleurs, le Bureau de la fédération France Victimes réaffirme et défend à travers un communiqué de presse, ses valeurs républicaines et universelles dans l'aide aux victimes.

Pour lire l'intégralité de la Lettre Ouverte, c'est juste ici :  pdf Lettre Ouverte Candidats Présidentielle 2022 (653 KB)

Pour lire le communiqué de presse, c'est ici :  pdf CP 2022 Avril - Positionnement du Bureau de la Fédération Valeurs AV (107 KB)


Les associations du réseau France Victimes, fortes de leur implantation sur tout le territoire et de leurs 1500 professionnels, se mobilisent et se sont mises à disposition des pouvoirs publics pour venir en aide aux Ukrainiens qui arrivent en France. 
 
Ainsi, dans le Var, sur mobilisation du Préfet, l'association AAVIV a mis en place et coordonne un guichet unique d'accueil des familles, tout d'abord dans ses locaux puis au Gymnase des Lices, mis à disposition par la Ville de Toulon. 
 
À travers l'organisation d'un parcours d'accueil, et après s'être vues délivrer une autorisation provisoire de séjour, les familles, selon leurs besoins, peuvent accéder à un logement, se voir ouvrir des droits aux soins, à l'éducation ou à l'emploi, mais aussi bénéficier de soutien d'apprentissage de la langue, de dons et d'aides financières. 
Depuis l'ouverture de ce guichet le 5 mars, se sont près de 700 réfugiés qui ont ainsi bénéficié de cet accompagnement.
 
Lors du Conseil d'administration qui s'est tenu samedi 12 mars, le Conseil d'Administration a souhaité voter une motion à ce titre, de la teneur suivante :  
 
"Au titre de la solidarité et de l'aide due à chaque personne victime, et des valeurs humanistes et universelles portées par les associations d'aide aux victimes, le Conseil d'administration de la fédération France Victimes se mobilise. En complémentarité avec d'autres dispositifs, il rappelle la compétence des professionnels du réseau France Victimes pour accueillir, aider et accompagner les familles ukrainiennes et françaises expatriées touchées par la guerre qui sont ou seront accueillies en France". 
 
Enfin, lors d'une visite sur place, le mercredi 23 mars, la fédération France Victimes a organisé une réunion en visio avec l'ensemble de ses associations adhérentes et a rappelé qu'il était de notre devoir de solidarité, et de notre compétence, de pouvoir aider ces populations victimes de la guerre en Ukraine, en complémentarité avec les autres organismes. 
 
Ressources :
 
pdf Un livret d'accueil (492 KB) est mis à disposition des personnes déplacées d'Ukraine. Ce guide a pour objectif de donner les informations indispensables pour leur séjour sur le territoire français.
 
- Le Cn2r à rédigé des recommandations d'accueil des réfugiés, pour le lire c'est ici.

À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes,  le MARS France Victimes 51 et le CHU de Reims ont inauguré la Maison des femmes de Reims. 

Des représentants de la Fédération (Jérôme Moreau, Vice-Président et Michel De Sousa, Chargé d’animation réseau), s’y sont rendus également et ont pu féliciter l’engagement de l’association locale France Victimes pour ce lieu dédié à la prise en charge des femmes victimes.

Qu’est-ce que la maison des femmes ?

C'est une structure unique, identifiée, sécurisante, multipartenariale, qui accueille toutes les femmes victimes d’infractions pénales (violences intrafamiliales, sexuelles, sexistes, harcèlement au travail etc.) ainsi que leurs enfants.

Co-portée par le MARS France Victimes 51 et le CHU de Reims, la Maison des Femmes présente un triple objectif :

  • Proposer un guichet unique de prise en charge des femmes et des enfants victimes ;
  • Proposer et assurer un parcours individualisé aux femmes et aux enfants victimes ;
  • Réaliser ce parcours individualisé à la fois socio-judiciaire et médical, sur un même site, par un développement de l’échange pluridisciplinaire.

Elles seront accueillies par des personnes expertes dans la prise en charge des victimes.

De plus, l’association travaille en étroite collaboration avec la police, la gendarmerie et la justice et assure quotidiennement un accompagnement global et personnalisé des victimes dans les domaines psychologique, juridique et social.

 
 

 

La plaquette institutionnelle a été remise au goût du jour avec un nouveau graphisme et des éléments actualisés. Elle permet de présenter la Fédération, ses valeurs, les services du Réseau associatif et professionnel, ainsi que l'actualité des implications et des partenaires.

N'hésitez pas à vous en saisir juste ici :  pdf Plaquette Institutionnelle 2022 (3.08 MB)

Par ailleurs, de nouveaux flyers France Victimes sont également à disposition :  pdf FlyerFV 2023 (245 KB)


 

Le nouveau pôle judiciaire dédié aux affaires non élucidées et aux crimes en série a vu le jour le 1er mars 2022. Une création inédite attendue depuis de longues années par les familles de victimes et leurs avocats, et portée par le garde des Sceaux dans le cadre de la loi pour la confiance dans l'institution judiciaire promulguée en décembre 2021.

« Pour les victimes, pour les familles, ces vieux dossiers, ce sont des souffrances toujours vives et, à mesure que le temps passe, elles peuvent avoir le sentiment, au fond, qu’on n’y arrivera plus. Le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l’élucidation d’une affaire. Ce pôle doit permettre à ces dossiers de rester vivants judiciairement et d’offrir une réponse aux victimes. » a déclaré le garde des Sceaux.

UN PÔLE NATIONAL UNIQUE À NANTERRE

On dénombre aujourd’hui en France 173 crimes non élucidés pour lesquels la justice est saisie et 68 procédures susceptibles de viser des crimes sériels soit au total 241 dossiers. Afin de répondre à la spécificité des crimes sériels ou non élucidés, la loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire a ainsi créé un pôle national unique afin que ces faits ne restent pas impunis et que leurs victimes ne tombent pas dans l’oubli.

Installé au tribunal judiciaire de Nanterre, dans le ressort de la cour d’appel de Versailles, ce pôle donne la possibilité, selon le ministre de la Justice « de concentrer les efforts, de les centraliser et de les coordonner » autour de ce qu'on appelle plus communément les « cold cases », les cas jamais résolus. Il permet notamment de faire des liens entre les procédures complexes ou non élucidées disséminées sur le territoire national, de créer un point de contact unique pour l'entraide judiciaire européenne et internationale concernant ces crimes. 

Ce pôle est composé de trois magistrats instructeurs spécialisés, coordonnés par la magistrate Sabine Kheris qui l'a rejoint en qualité de première vice-présidente. Un vice-procureur vient renforcer le parquet. Trois greffiers, un assistant spécialisé, un juriste assistant et deux officiers de police judiciaire mis à disposition par le ministère de l’intérieur complètent cette équipe détachée à 100 % sur ces dossiers, « pour éviter que jusqu'à quatre magistrats ne puissent se succéder sur un même dossier » explique le ministre, qui souhaite que les magistrats aient « toute la liberté de poursuivre avec les enquêteurs initiaux ou de saisir un service spécialisé dans ces crimes non élucidés, comme la division Diane à Pontoise par exemple ». Une co-saisine des enquêteurs initiaux et des services spécialisés est aussi tout à fait possible. 

Par ailleurs, une réflexion partenariale est en cours avec la fédération France Victimes afin d’accompagner les victimes et les familles dans ce processus et de pouvoir leur expliquer au mieux le fonctionnement de ce pôle crimes sériels et non élucidés.

Ce pôle inédit traite les affaires non élucidées après dix-huit mois d’investigations infructueuses. Les victimes peuvent solliciter l’avis du parquet pour que leur affaire – ou leurs affaires s’il y a plusieurs familles concernées – soient transmises à ce pôle.

Les empreintes génétiques des victimes de ces crimes non élucidés, ou, avec leur accord, des membres de leurs familles, pourront être inscrites au FNAEG (Fichier national des empreintes génétiques), afin qu’elles y soient conservées aux fins de comparaisons ultérieures notamment dans le cadre de faits sériels. 

Concernant la conservation des scellés, le garde des Sceaux indique qu'une « attention bien particulière sera apportée à la fois à la conservation de ces pièces mais aussi à leur utilisation et à leur exploitation ». 

Pour télécharger le communiqué de presse, c'est ici :  pdf CP Pôle affaires non résolues 28 02 2022VF (405 KB)


 

L’expographie a débuté en novembre 2021 et a l'ambition de toucher 500 villes, avec le soutien déjà, de près de 400 marraines venant des mondes politique, artistique, culinaire, sportif ou médiatique.

L’objet de cette exposition itinérante est de marquer les esprits via des textes et des photographies afin de sensibiliser sur les violences conjugales et le phénomène de l’emprise, en proposant des outils.

Jérôme Moreau, vice-président de la Fédération et de Victim Support Europe et Olivia Mons, porte-parole ont été reçus par le ministère des Outre-Mer afin de parler du déploiement de l’expographie Mots et Maux de Femmes, lors de la journée européenne des victimes le 22 février 2022.

Depuis cette journée, l’expographie est arrivée dans les territoires ultramarins, en débutant par la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, puis Mayotte et la Nouvelle Calédonie. Elle ira par la suite en Martinique, à La Réunion et en Polynésie.

Le 9 mars 2022 a eu lieu l'inauguration de l'exposition, soutenue par le Rotary Club, accueillie dans les locaux de la Communauté du Pacifique à Nouméa en présence de 4 marraines et de Justine Molinier, directrice de l'ADAVI France Victimes Nouvelle Calédonie, et puis au Centre Culturel Tjibaou à partir du 24 mars, à l’occasion de la journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l'homme et pour la dignité des victimes.

Par ailleurs, le Collectif diffusera également l'exposition dans certains consulats de France à l'étranger.

Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver un récapitulatif d’articles de presse Outre-Mer et métropole juste ici.


 

Cette année, et à l’occasion de la journée nationale des victimes de terrorisme l’œuvre nationale du Bleuet de France fait appel aux dons du grand public pour venir en aide, avec l’ONACVG, aux victimes de guerre et des actes de terrorisme.

Cet appel au don est spécifiquement en faveur des enfants victimes du terrorisme.

La France connaît une hausse des traumatismes de masse liés au terrorisme. Encore peu étudiés, surtout chez les moins de 3 ans, les traumatismes pédiatriques représentent pourtant une part importante.

Pour ce faire, une cagnotte en ligne a été créée à l’adresse suivante : https://www.onac-vg.fr/nos-projets/soutenons-les-enfants-victimes-du-terrorisme


À l’aube de l’élection présidentielle de 2022, et alors que l’égalité femmes-hommes a été définie comme Grande cause de l’actuel quinquennat, le chemin à parcourir est encore long puisque :

  • Plus de 25 % des femmes perçoivent en moyenne une rémunération inférieure à celle des hommes,
  • 70 % des bénéficiaires de l’aide alimentaire sont des femmes,
  • Près de 75 % des femmes estiment s’impliquer davantage dans les tâches domestiques que leur conjoint…

C’est pour cela que cette année, Make.org organise une grande consultation citoyenne du 7 mars au 9 mai 2022 sur la plateforme https://make.org/FR/consultation/inegalitesfemmes/selection  

L’objectif est simple, les citoyens sont invités à répondre à la question « Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ? » en proposant une ou des solutions, ou alors à voter pour les propositions qui ont déjà été formulées.

À l’issue de cette consultation, Make.org invitera toutes celles et ceux ayant participé à la consultation et l’ensemble de ses partenaires (associations, entreprises, institutions, experts, médias…) à des journées d’ateliers de réflexion et de co-construction pour transformer les idées prioritaires issues de la consultation en pistes d’actions concrètes. Jusqu’en mars 2023, ces pistes seront qualifiées et enrichies pour aboutir à un plan national de 5 à 10 actions.

La fédération France Victimes est partenaire de cette grande cause et nous vous invitons a y participer, en cliquant juste ici.


Santé - Justice : une nouvelle ambition au service des victimes

La politique publique de l’aide aux victimes a fortement évolué ces dernières années et force est de remarquer, que les nouvelles questions et problématiques qui s’imposent, interrogent nos accompagnements. De nouveaux partenariats doivent naître, de nouvelles pratiques se font jour et un lien de plus en plus étroit se tisse entre la justice, les associations et les structures sanitaires pour assurer l’effectivité des droits des victimes et impulser les conditions idoines de leur juste réparation ou restauration. Les différents événements collectifs, la lutte contre les violences faites aux femmes, la découverte de l’ampleur du phénomène d’inceste, les conséquences des accidents sur la voie publique pour ne citer que ces exemples, démontrent la nécessité de posséder une vision clairvoyante et objective de la prise en charge des personnes touchées par une infraction ou un événement traumatique. 

D’ailleurs, les dernières circulaires du Ministère de la Justice font bien état de ce travail indispensable entre les structures publiques et associatives. Par ailleurs, le cloisonnement des interventions ou des intervenants ne concourt pas à considérer la globalité des accompagnements des personnes, loin s’en faut. Nous le savons, le travail de coordination et de maillage est souvent générateur d’efficacité et de fluidité, il est aussi bienveillant à l’égard des victimes et vecteur de protection et de garanties. 
Pour pallier ces constats, il faut donc déployer une nouvelle approche et examiner les pratiques ou dispositifs qui peuvent être mis en place pour assurer une pluridisciplinarité des équipes et une interministérialité des actions. C’est ainsi que les questions d’expertise, le renouveau des unités médico-judiciaires, la création des unités d’accueil pédiatrique Enfance en Danger, l’expertise, les questions de résilience sont autant de thèmes qui doivent conduire à redéfinir les contours de l’aide aux victimes.

Thématiques  abordées : Dispositif de détection de la dangerosité par les forces de l’ordre ; Coordination des signalements des médecins pour l’enfance et les violences intrafamiliales ; L'expertise, l'élément clef de la reconnaissance du préjudice ; Les chiens d’assistance judiciaire ; La maison des femmes : modèle et bébé ; Reconstruire la victime autrement ; L’indemnisation des victimes : le cas des victimes d’accidents médicaux ; Justice et Santé : une nouvelle ambition dans l’espace européen ? ...
 

28 et 29 juin 2022
La Maison - 58000 Nevers

Formulaire d'inscription en ligne 

pdf Pré programme Assises Nationales 2022 (1.69 MB)  (sous réserve de modification)

Listing des hôtels, gîtes et chambres d'hôtes (rayon de 20/25min de la Maison de Nevers)

Renseignements auprès de ANDAVI - France Victimes 58 : 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 03 86 36 67 83


 

 

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.

Le 8 mars est donc une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Nous comptons sur vous pour soutenir cette journée de sensibilisation consacrée à la reconnaissance des droits des femmes !

Mobilisons-nous et partageons cette culture commune !

Cette année, France Victimes et son Réseau se sont mobilisés à travers différentes actions mises en place pour aider, sensibiliser, informer aux droits que les femmes peuvent avoir aujourd’hui :

Les numéros existants :

116 006 numéro « d’aide aux victimes », 7j/7 – 9h-20h

39 19 numéro « stop violences conjugales »

112 numéro européen

Les outils existants :

Mémo de vie, plateforme gratuite et sécurisée permettant de proposer, une solution innovante, ancrée dans le temps, pour faciliter la prise de conscience, soutenir la mémoire, sécuriser des données sensibles, s’informer et accéder à des ressources, contacts et informations utiles, via 4 fonctionnalités cœur.

The Sorority, est une application sécuritaire qui fonctionne avec un système de géolocalisation des femmes entre elles. Ainsi, si l'une d'elles est en danger, elle peut alerter les autres via un bouton ad hoc. Une notification est alors envoyée aux femmes alentour, qui pourront géolocaliser la personne subissant l'agression.

Mon Shérif, qui est un petit bouton connecté à porter sur soi qui permet de réagir efficacement en cas d'agression. En 1 seul clic, il permet de communiquer la position géographique de la personne accompagnée du message qu’elle aura rédigé au préalable pour les informer.

App'elles, est une application mobile solidaire des femmes victimes de violences. App-Elles® a pour but de répondre aux principaux besoins d'assistance et de soutien des victimes et des témoins confrontés à une situation de violence présente, passée ou potentielle.

 

Le tchat de En avant toute(s) est gratuit, anonyme, sécurisé et bienveillant. Il permet d’être mis en relation avec des professionnelles qui écoutent, conseillent, et redirigent vers les structures souhaitées. Il est ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h et disponible sur ordinateur, tablette et téléphone portable à partir du site commentonsaime.fr ou en cliquant sur “Je discute avec une professionnelle” sur le site enavanttoutes.fr en haut à droite de l’écran.

Le site internet droitdirect.fr propose des fiches d'informations gratuites et régulièrement mises à jour par des experts juristes, avocats, assistantes sociales etc. Il y a les informations principales pour comprendre les violences, connaitre la loi et les dispositifs juridiques et sociaux pour se protéger, et protéger les enfants.

Le site internet parcours-victimes.fr vient en aide aux adultes ainsi qu’aux mineurs dans le but de les accompagner dans les 5 étapes clés qui composent leurs parcours, depuis les faits subis jusqu’à l’éventuelle indemnisation. Et ce, pour toutes les formes de violences que la victime subit, qu’elles soient physiques, psychologiques (agression verbale, humiliation, harcèlement) ou sexuelles, actuelles ou passées, uniques ou répétées.

Les actions de la Fédération et de nos associations :

Cidff 14 FranceVictimes a proposé un ciné débat sur le film « Les Invisibles » de Louis-Julien Petit à 20h au cinéma Le Majestic à Lisieux. L’entrée est gratuite pour les femmes.

Pour en savoir plus sur le film, c’est ici : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261561.html

 

La MARS France Victimes 51 et le CHU de Reims ont inauguré officiellement la Maison des Femmes avec un triple objectif :

  • Proposer un guichet unique de prise en charge des femmes et des enfants victimes ;
  • Proposer et assurer un parcours individualisé aux femmes et aux enfants victimes ;
  • Réaliser ce parcours individualisé à la fois socio-judiciaire et médical, sur un même site, par un développement de l’échange pluridisciplinaire.

La fédération France Victimes s'est rendue aux États Généraux du droit de la famille et du patrimoine. Ce grand rassemblement du Barreau de la famille permet aux praticiens de se former et d'échanger sur les pratiques et offre également une tribune reconnue de notre profession permettant d'interpeller les pouvoirs publics sur la justice familiale. 

L’objectif était d’y présenter notre plateforme gratuite et digitale Mémo de Vie.

 

France Victimes 71 a communiqué sur l’accompagnement et les moyens de protection que l'association et la justice mettent à leur disposition afin qu’elles puissent rompre le silence et le secret qui entoure ce type de violences.

Pour en savoir plus, veuillez lire l'article juste ici.

ACFAV FranceVictimes Mayotte a proposé un concours d’écriture qui s’adresse aux femmes de 6 ans et 25 ans : « Quelle place j’aimerais avoir, en tant que femme, dans la société mahoraise d’aujourd’hui et de demain ? ».

Le 8 mars, l’association s'est rendue à la Place de la République à Mamoudzou afin d’y mettre en avant les 3 textes primés par les auteurs et une remise de prix, mais également pour y présenter l’expographie Mots et Maux de Femmes

 

 

Pour rappel, l’expographie Mots et Maux de Femmes est itinérante et a pour objectif principal de marquer les esprits via des textes et des images afin de pouvoir sensibiliser sur les violences conjugales et le phénomène de l’emprise, en proposant des outils.

Depuis la Journée Européenne des Victimes du 22 février 2022, l’expographie est arrivée dans les territoires ultramarins, en débutant par la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, puis Mayotte et la Nouvelle Calédonie. Elle ira par la suite en Martinique, à La Réunion et en Polynésie.

Elle a pour ambition d’atteindre 500 villes, et a déjà le soutien de près de 400 marraines.

 

Vous pouvez également nous mentionner 

France Victimes : Facebook (@FranceVictimes), Twitter (@FranceVictimes), Instagram (@FranceVictimes), Linkedin (Fédération France Victimes) 

Mémo de Vie : Twitter (@memodevie), Facebook (Mémo de Vie), Instagram (@memodevie), Linkedin (Mémo de Vie)


Dans le cadre de la Journée Européenne des Victimes du 22 février 2022, Monsieur le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti s’est rendu dans la matinée sur la plateforme d’appel du 116006, dans nos locaux à Paris pour échanger avec la responsable de la plateforme et les écoutants.

Le Ministre de la Justice, dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, avait annoncé la veille avoir encouragé tous les autres États européens à faire du 116 006, numéro d’aide aux victimes, géré en France par France Victimes, un numéro européen unique d’orientation pour toutes les victimes. Celles-ci pourront ainsi contacter ce numéro, avant d’être ensuite le cas échéant redirigées vers des associations qui les accompagneront plus spécifiquement et au plus proche du terrain selon leur situation et leur lieu de vie.
Actuellement, 13 États-membres de l’Union européenne sur 27 utilisent ce numéro.

Accueilli et remercié par Maryse Le Men Régnier et Jérôme Moreau, respectivement présidente et vice-président de la fédération France Victimes, de cette initiative. La présidente lui a proposé que les horaires d’écoute des victimes sur la plateforme 116 006 soient portés à 24h sur 24h, afin de prendre mieux en compte toutes les situations et notamment les territoires ultra-marins, qui sont dans d’autres fuseaux horaires.

Enfin, Maryse Le Men a également demandé une meilleure information auprès des victimes sur ce numéro afin qu’un maximum de victimes puisse y faire appel.
Le 116 006 reçoit actuellement 45.000 sollicitations sur une année.  

Pour rappel, Le 116  006 assure, grâce à des professionnels formés, une première information et prise en charge de toutes les victimes qui en expriment le besoin de façon anonyme et confidentielle, en matières sociale, juridique et psychologique, avant, pendant et après le temps de la justice.

Le numéro est ouvert 7j/7 de 9h à 20h et accessible aux personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques via l'application ACCEO.

Pour en savoir plus, le communiqué de presse est à lire ici :  pdf 2022 CP FV post Visite GDS Journée européenne des Victimes (1.69 MB)


 

Le 22 février 2022 s'est tenue la journée européenne des victimes. Cette journée est l'occasion de sensibiliser et d'attirer l'attention de tous, grand public, médias et professionnels, sur la situation des personnes victimes et l’aide indispensable à leur offrir. De nombreuses initiatives se font jour, à travers l'Europe et sur le territoire français.

La fédération France Victimes ainsi que son Réseau ont déployé diverses actions et ont remis en avant tous les services et outils pour aider et accompagner le parcours des victimes.

Les actions de la Fédération : 

- Jérôme Moreau, vice-président de la Fédération et de Victim Support Europe et Olivia Mons, porte-parole ont été reçus par le Ministère des outre-mer afin de parler du déploiement de l’expographie Mots et Maux de femmes.

Pour en savoir plus, voici un article récapitulatif .
Si vous voulez revoir les interventions de Olivia Mons et Jérôme Moreau, c’est par ici à partir de 12’14 minutes jusqu’à 25’46 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=LSVS5QFStsQ

Pour aller voir nos publications sur nos réseaux sociaux, cliquez sur : facebooklinkedin

- Visite dans la matinée de Monsieur le Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti sur la plateforme d’appel du 116 006 , dans les locaux de France Victimes à Paris.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article ici.
Pour aller voir nos publications sur nos réseaux sociaux, cliquez sur : facebook, linkedin, instagram

- Sur nos réseaux sociaux, nous avons chaque jour posté un outil permettant une aide, et un accompagnement dans le parcours des victimes. Nous avons présenté : 

1. Exposition du projet [102] dont nous sommes partenaire. Elle a pour objectif d’alerter et sensibiliser aux dangers de la route. : 

Pour lire notre article, cliquez ici.
Pour aller voir nos publications sur nos réseaux sociaux, cliquez sur : facebook , twitter, linkedin, instagram 

2. Site parcours-victimes.fr. Il a pour objectif d'accompagner les victimes majeurs ou mineurs dans les 5 étapes clés du parcours victime : 

Pour lire notre article, cliquez ici.
Pour aller voir nos publications sur nos réseaux sociaux, cliquez sur : facebook, twitter, linkedin, instagram

3. Plateforme gratuite, digitale et sécurisée memo-de-vie.org. Elle permet une prise de conscience, un soutien de la mémoire, sécuriser des données, s'informer ... via 4 fonctionnalités cœur :

Pour lire notre article, cliquez ici.
Pour aller voir nos publications sur nos réseaux sociaux, cliquez sur : facebook, twiter, linkedin, instagram

Pour en savoir plus sur Mémo de Vie, n'hésitez pas à suivre ses réseaux sociaux.

4. Les services de la Fédération et du Réseau France Victimes :

Pour savoir ce qu'est France Victimes, veuillez regarder la video : https://www.youtube.com/watch?v=nWNCc3adB4M&t=3s 
Pour savoir comment être aidé.e, et en apprendre plus sur les services du Réseau, veuillez regarder la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lN_qaaWqpGw&t=2s 

Les actions du Réseau : 

France Victimes 54 s’est associé avec le CDAD 54 en contribuant à l'organisation d'une journée de prévention des cyber-violences au sein du Tribunal Judiciaire.

Le matin, une classe de 4ème d'un collège voisin a été accueillie par un magistrat dans la grande salle d'audience du Tribunal Judiciaire et a profité d'une sensibilisation à la prévention des cyber-violences animée par deux professionnelles de France Victimes 54.

Pour en savoir plus, cliquez ici (article).
Pour en savoir plus, cliquez ici (vidéo).

France Victimes 77 – AVIMEJ s’est associée à l’exposition Mots et Maux de femmes prévue au Tribunal Judiciaire de Meaux du 22 février au 8 mars 2022.

ADAVIM – France Victimes Martinique s'est mobilisée dans le cadre de la journée européenne des victimes et a invité à venir découvrir l’exposition itinérante composée de six tableau de deux artistes martiniquaises, Féfé et Ario, qu’elle organise du 15 au 25 février 2022. Elle propose au public, un regard différent autour d’un sujet commun l’aide aux victimes, la victime et son environnement.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à faire un tour sur leur insatgram.

ADAVIR - France Victimes 89 a lancé une nouvelle permanence au sein du tribunal judiciaire d'Auxerre.  Chaque mois depuis 1 an, une audience est dédiée aux violences conjugales se tient au tribunal correctionnel, un mardi par mois. Désormais, l'association tient une permanence dans une salle jouxtant l'audience : juriste, psychologue ou aide sociale se tiendront à disposition dans ce lieu discret d'information/d'entretien pour toute victime convoquée. Cela pourra également servir de sas de décompression pour les victimes qui appréhendent ou auraient mal vécu l'audience.

ADAVEM JP 40 : 

  • Au sein du BAV de Mont de Marsan : des jeunes de la mission Locale ont été accueillis au sein de la nouvelle Cité Judiciaire. Différents intervenants ont été présents : avocat, greffière du JAP, le CDAD, l’ADAVEM, un magistrat du siège et la conciliatrice de Justice
  • Sur Dax , à 17h il y a eu l'inauguration des nouveaux locaux du service d’aide aux victimes en présence de M. le procureur de Dax.

France Victimes Guadeloupe a parcouriu chaque commune de la Basse-Terre afin de rencontrer les partenaires ( Mairie, CCAS etc…) ainsi que les services de proximité tels que les pharmacie par exemple. L’objectif était de rappeler les missions de l’association d’aide aux victimes généraliste. A cette occasion, des flyers et affiches A3 ont été déployés sur le territoire.

France Victimes 71 a créée une plaquette sur les nouvelles formes d'escroqueries "connaître, reconnaitre, se protéger et réagir", afin d'accentuer son rôle en matière de prévention. Cette plaquette sera relayée par différentes partenaitres figurant en fin du dossier presse.

Pour en savoir, veuillez lire l'article juste ici.
Pour découvrir et télécharger la plaquette, c'est ici :  pdf Plaquette Escroquerie (272 KB)
Pour lire le dossier presse, c'est ici :  pdf Dossier de presse escroqueries France Victimes 71 (370 KB)

Association Justice et Partage a organisé un atelier découverte Prévention et Self Défense en partenariat avec l'association Self-Defense Vellave au sein de leurs locaux.

Interview de David Delaunay, Directeur de l'Avipp à Rouen, sur le JT 19-20 Haute Normandie sur France 3. Pour la retrouvez, cliquez ici.


QUELQUE CHOSE est un vaste projet CULTURE ET SANTE qui utilise le théâtre pour libérer la parole sur l’inceste.

On sait qu’il faut en moyenne 16 ans aux victimes d’inceste pour parler de ce qu'elles ont subi. Durant toutes ces années, très souvent, de nouvelles violences surviennent. "Quelque chose" a pour ambition de réduire ce temps en permettant aux jeunes de se libérer, de parler, en leur facilitant l’accès à l'accompagnement des professionnels de santé. Il s'agit d'augmenter leurs chances d'avoir une autre vie. Concrètement, il s’agit de : 

-       Une pièce de théâtre pour rendre sensible 

-       Un bord de scène pour informer 

-       Un atelier de théâtre forum pour expérimenter la libération de la parole

A l’Ile de la Réunion, Ce dispositif a été déployé pendant 3 ans. 71 ateliers ont été donnés pour 2000 adolescents issus de 18 établissements scolaires (collèges et lycées). A l’heure actuelle, plus d’une centaine de jeunes ont pu demander de l’aide dans leur établissement, des dizaines d’adultes ont sollicité les associations d’aide aux victimes.

Le dispositif a également été déployé en prison pour des agresseurs sexuels dans le cadre d'une démarche restaurative et de prise de conscience. 

La compagnie ne s'arrête pas là et est en cours de développement d'une adaptation pour les élèves de primaires avec le projet Scintille !

 

Pour en savoir, voici le bilan de QUELQUE CHOSE :  pdf QUELQUE CHOSE bilan Réunion (578 KB)


 

La fondation, la France s'engage : 

Créée en mars 2017, la Fondation la France s’engage initiée par l’État en 2014, reconnue d’utilité publique, s’inscrit dans le prolongement du programme de soutien à l’innovation sociale.
TotalEnergies, BNP Paribas, Andros et Artémis en sont les mécènes fondateurs. Elle est présidée par François Hollande.

L’objectif de la Fondation est de promouvoir l’engagement de la société civile dans des initiatives innovantes, solidaires et utiles au plus grand nombre. Elle favorise ainsi le vivre-ensemble autour de services de proximité et le dévelop­pement durable des territoires.

Chaque année, elle détecte et récompense les projets les plus innovants dans tous les champs du développement durable. Les projets labellisés sont accélérés par la Fondation qui leur offre un financement et un accompagnement pendant trois ans pour changer d’échelle et essaimer.

Le concours : 

Le concours de la Fondation la France s’engage à soutenir des projets d’innovations sociales portés par des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Ces projets doivent avoir un objectif de changement d’échelle, qui inclut une stratégie d’essaimage territorial dans les 3 ans.

En proposant un soutien financier conséquent – jusqu’à 300 000 € – et un accompagnement adapté au changement d’échelle, la Fondation est un levier pour des porteurs de projets innovants et répondant à des problématiques sociales et environnementales. Les lauréats bénéficient de l’appui d’une large communauté d’experts afin de faciliter le changement d’échelle de leur projet.

Le concours est ouvert aux structures de l’économie sociale et solidaire, basées en France, qui portent un projet innovant et d’intérêt général. Le projet doit s’inscrire dans le champ de l’éducation, de la culture, de la solidarité, de l’écologie, de la santé ou de la citoyenneté.

Notre proposition :

Mémo de Vie, la plateforme digitale de France Victimes, a soumis son projet de déploiement et de diffusion en tant que projet dans le champ de la santé et de l’éducation.
Grâce à ses 6 fonctionnalités complémentaires, Mémo de Vie est une solution innovante par rapport aux solutions existantes d’alerte, d’aide ou de lutte contre les violences physiques et sexuelles faites aux femmes, puisqu’elle aide la personne victime, quelque soit son genre, ses proches et même le grand public à prendre conscience et à sortir des violences tout en éduquant sur différents enjeux et typologies de violences afin de reconnaître et de comprendre les enjeux et schémas pour en sortir et arrêter les cycles. 

La première étape de ce concours est l’étape du premier jury de sélection qui vise à vérifier les critères d’éligibilité des projets. Mémo de Vie passe en 2e phase => objectif 17 mars !

Si le projet est sélectionné, la suite de la sélection sera articulée en 3 phases : 

  • La deuxième phase est constituée d’un deuxième questionnaire à compléter par les porteurs de projets, à la manière d’un cadre logique, puis d’un second jury, plus expert des thématiques d’ESS.
  • La troisième phase est composée d’un bootcamp où les finalistes sont invités pour une semaine d’échanges et d’ateliers. À la fin de la semaine, les porteurs de projets présentent leur pitch devant le jury final.
  • Enfin, le classement du jury final est transmis au conseil d’administration de la Fondation qui sélectionne les lauréats.

 

L'aide juridictionnelle (AJ) est la prise en charge des frais de justice par l’État. Elle est accordée aux personnes ayant des revenus modestes et peu de patrimoine (épargne et biens immobiliers).

Chaque année, les plafonds d’admission à l’aide juridictionnelle évoluent ; ainsi pour les demandes d'AJ déposées depuis le 21 janvier 2022, il est impératif de ne pas dépasser 3 plafonds, pour pouvoir prétendre à l’AJ (totale ou partielle).

            - Plafonds de ressources :

              * 11 580 euros au titre du Revenu Fiscal de Référence (RFR) figurant sur le dernier avis d’imposition, pour bénéficier de l'AJ totale 

              * 17 367 euros au titre du Revenu Fiscal de Référence figurant sur le dernier avis d’imposition, pour bénéficier de l'AJ partielle.

            - Patrimoine mobilier (épargne essentiellement) : il ne doit pas dépasser 11 580 euros pour une personne seule ;

            - Patrimoine immobilier (hors résidence principale et locaux professionnels) : il ne doit pas dépasser 34 734 euros pour une personne seule. 

Des majorations sont toujours prévues si le foyer fiscal est composé de plusieurs personnes. 

Retrouvez toutes ces informations sur la circulaire du ministère de la Justice du 20 janvier 2022 ici :  pdf Circulaire AJ 2022 (1.33 MB)

Par ailleurs, un nouveau formulaire de demande d’AJ ( pdf Formulaire AJ cerfa 16146 03 (246 KB) )  ainsi qu’une nouvelle notice explicative et fixant la liste des pièces à joindre ( pdf Notice AJ 552347#03 (178 KB) ) se substitueront aux anciennes versions dès le 1er février 2022.

Pour toutes informations complémentaires ou besoin d’aide dans la constitution d’un dossier d’AJ, n’hésitez pas à faire appel à une association locale France Victimes.


 

 

S’est tenue l’inauguration du Projet [102] dont la fédération France Victimes est partenaire le dimanche 20 février 2022.

Ce projet est né par l’association Vict’w Art, et a pour objectif d’alerter et sensibiliser aux dangers de la route.

Aujourd’hui, 102 œuvres d’artistes sous le nom de Projet [102] sont réunis. Chaque œuvre est accompagnée de témoignages de victimes d’un accident de la route, de leurs familles, de soignants, de représentants d’associations etc.

Les 102 artistes abordent, l’enfance, les dangers de la route, le handicap, la colère, mais aussi la résilience, la reconstruction, la vie…

1 témoignage accompagne chacune de ces créations : street-art, peinture, sculpture, photographie, œuvres sur papier, et un catalogue sera édité pour l’occasion.

Chaque œuvre couplée à un témoignage rend hommage à chacun des 102 enfants décédés en 2019, dans un accident de la route en France. C’est encore une réalité aujourd’hui : deux enfants sont tués chaque semaine sur les routes de notre pays.

L’exposition se tient du 21 février au 1er mars 2022, à la Halle des Blancs Manteaux à Paris 4ème, et, est gratuite. Elle sera itinérante sur toute la France.

Pour ce projet, la Fédération promeut l'aide aux victimes car son cœur de métier, avec les 130 associations adhérentes, est d’accompagner les victimes, et elle parle d'une voie complémentaire la justice restaurative.

En 2020, partout sur le territoire, ce sont plus de 9 000 personnes victimes concernées par un homicide ou des blessures involontaires qui ont été aidées par une association France Victimes.

Une écoute, des informations sur les droits, comment les faire valoir, du soutien psychologique et de l’accompagnement social sont prodigués gratuitement par des professionnels de l’aide aux victimes le temps nécessaire.

Pour en savoir plus sur le projet, c’est par ici : https://projet102.fr/


La fédération France Victimes et le Fonds de Garantie des Victimes ont lancé en février dernier le site internet : https://parcours-victimes.fr/

Le site s’adresse aux victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques, et se divise en deux parcours : pour les mineurs, et les adultes avec un focus sur les éléments essentiels et des informations plus précises sur des aspects particuliers. Les professionnels peuvent également y trouver une mine d'informations.

Chaque parcours est facile d’utilisation, fluide dans les différentes étapes, et apporte des éléments pédagogiques généraux pour accompagner les victimes dans les principales étapes de leur parcours, depuis les violences jusqu’à votre éventuelle indemnisation.

Aujourd'hui, un an après son lancement, le site a reçu près de 30 000 visites et continu de s'enrichir en intégrant des évolutions des textes légaux et des dispositifs de prise en charge et de protection des victimes.

Le site est construit autour de 5 moments clés d’un parcours de victimes :

  • Parler et être écouté
  • Se mettre en sécurité
  • Préparer le temps pénal
  • Être indemnisé
  • Se reconstruire

Sur toutes les pages, la victime trouvera les contacts de l’association France Victimes la plus proche pour être prise en charge et recevoir de l'aide, et aura également accès à différents types de ressources.

Pour lire le communiqué de presse, c'est par ici :  pdf CP parcours-victimes 2021 (253 KB)


Les 4 et 5 novembre 2021 se déroulaient la 34e édition des Assises Nationales de France Victimes sur le thème « de l’aide à la protection des victimes ». Nous étions 303 congressistes à participer à cet événement convivial et enrichissant pour la réflexion et les échanges. Merci à vous toutes et tous !

Voici un petit résumé en vidéo de ces deux jours avec vous : https://youtu.be/6kTzqa1NPyY 

Vous étiez nombreux et nombreuses à être impliqués dans ces Assises Nationales, et vos partages sur les réseaux sociaux ainsi que vos tweets ont permis de montrer l’ampleur de cet événement.

Le garde des Sceaux, Monsieur Éric Dupond-Moretti, n'ayant pas pu être présent,il a envoyé une vidéo explicative sur les différents projets à venir (à retrouver ici). 

À cette occasion, Madame Maryse Le Men Régnier, présidente de la fédération France Victimes et Jérôme Moreau, président de France Victimes 58 Andavi et Vice-Président de Victim Support Europe ont prononcé un discours et une allocution d'ouverture que vous pouvez retrouver respectivement ici :

Pour rappel, il y avait 5 tables rondes réparties sur les deux jours :

Jeudi 4 novembre 2021 :

  • Table ronde 1 : Les enjeux de la protection des victimes

Sous la présidence de Mathieu Martinelle, avec les interventions de Maddy Scheurer, François Perain, Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi et Alexandra Tkaczynski, la référente accompagnement social de la Fédération.

À retenir, qu’il y a différents enjeux dans la protection des victimes, à savoir la protection de proximité en allant vers les victimes, l’adaptation des informations et du langage juridique, la formation pour un dépistage précoce et éclairé, et l'accompagnement social pour garantir les droits et favoriser la reconstruction.

Pour voir l’intégralité de la table ronde, vous pouvez la retrouver ici : https://youtu.be/Whluhs5-kms  

 

  • Table ronde 2 : Quels outils de protection des victimes ?

Sous la présidence d’Élisabeth Moiron-Braud, avec les interventions de Ernestine Ronai, Hélène Joly, Anne-Hélène Moncany et Éloïse Le Goff.

À retenir : les TGD (Téléphone Grave Danger) ainsi que les BAR (Bracelet Anti Rapprochement) sont des outils de protection des victimes, des outils en direction des auteurs de violences sont mis en place également pour éviter la réitération ou le passage à l’acte, et pour finir l’indemnisation est un outil à la fois de protection et aussi de reconstruction.

Pour voir l’intégralité de la table ronde, vous pouvez la retrouver ici : https://youtu.be/ApqTLD5Z-qI

 

  • Table ronde 3 : Pour un accompagnement plus global des victimes : divers facteurs de protection

Sous la présidence de Jean-Baptiste Haquet, avec les interventions de Olivia Mons, Lara Di Rocco, Laurent Puech et Magali Blasco.

À retenir : il existe Mémo de Vie comme outil numérique ; le soutien psychologique pour comprendre, se représenter et élaborer ; le soutien social dans les commissariats et gendarmeries, qui respecte le choix des victimes et enfin le rôle accru des associations, grâce à la complémentarité des différents professionnels pour repérer, évaluer, alerter et protéger.

Pour voir l’intégralité de la table ronde, vous pouvez la retrouver ici : https://youtu.be/DvW-Ix0LiWE

 

Vendredi 5 novembre 2021 :

  • Table ronde 4 : La famille comme lieu à protéger

Sous la présidence de Valérie Debord, avec les interventions de Caroline Lacroix, Élisabeth Laithier, Édouard Durand et Aude Camagne.

À retenir, les propos d'Édouard Durand, qui interroge les liens, la parentalité et la rencontre. « À chaque fois que nous mettons le mot conflit, à la place de violence, nous mettons des personnes en danger (…) Parfois, il faut aider l’enfant à se délier de sa famille ».

Pour voir l’intégralité de la table ronde, vous pouvez la retrouver ici : https://youtu.be/nEtPCwQt5b0

 

  • Table ronde 5 : Pratiques innovantes, pratiques inspirantes

Sous la présidence de Nathalie Griebeck, avec les interventions de Franck Gicquel, Laurent Martrille, Jean-Marc Sauvé, Yvette Gaertner et Élisabeth Liotard.

À retenir, les propos de monsieur Jean-Marc Sauvé : « Il est essentiel d’apporter à toutes les victimes un accompagnement qui ne peut être assumé, qui ne peut être réalisé que par des professionnels de l’aide aux victimes ».

Pour voir l’intégralité de la table ronde, vous pouvez la retrouver ici : https://youtu.be/Jlk2dNig2lk

Évidemment, nous remercions également Anne-Sophie Gavriloff, présidente de France Victimes 54, Mathieu Klein, président de la Métropole du Grand Nancy, Jérôme Bertin, Directeur de la fédération France Victime, et enfin Frédérique Calandra, déléguée interministérielle à l’Aide aux Victimes au Ministère de la Justice.

Pour découvrir le discours de clôture, c'est ici :
https://youtu.be/fiEFS0egWGQ

Et enfin, merci à France Victimes 54 pour toute l’organisation.

Merci à vous toutes et tous, sans vous ces Assises Nationales n’auraient pas été possibles, et nous espérons vous revoir pour les prochaines qui auront lieu le 28 et 29 juin 2022 avec le thème de Santé et Justice, une nouvelle ambition au service des victimes à Nevers, co-organisées avec l'association France Victimes 58 Andavi.


 

Lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République

Présidence française de l'Union européenne : La France peut rayonner en faisant progresser les droits des victimes en Europe

 

Monsieur le Président de la République,

Alors que s'ouvre ce mois-ci la présidence française du Conseil de l'Union européenne, nous vous proposons de mettre celle-ci au service des plus faibles, à savoir les personnes victimes qui n'ont pas toujours les moyens de se défendre.

Nous connaissons votre attachement à l'Europe et au progrès. Vous avez déclaré vouloir faire de cette présidence « un grand moment d'humanisme européen». Vous avez également proposé de « doter l'Union européenne d'une législation sur la lutte contre les violences faites aux femmes».

Dans cette dynamique, comme première fédération nationale d'associations d'aides aux victimes avec ses 130 associations sur tout le territoire français, en métropole comme en outre-mer, la fédération France Victimes vous propose de saisir cette opportunité que représente cette présidence en plaçant les droits des victimes au centre de l'agenda européen.

Grâce notamment à la vision et à l'action de Robert Badinter, à l'origine de la création du réseau France Victimes, la France peut se prévaloir depuis près de 40 ans d'une législation très avancée en matière de droits des victimes. Elle offre également à celles-ci un accompagnement sérieux porté par des associations expérimentées, avec une prise en charge globale, aussi bien psychologique que juridique et sociale, et adaptée à tous les profils de victimes d'infractions pénales.

 

Exemplaire dans ce domaine, la France peut rayonner en étant force de progrès et en favorisant l'évolution du droit des victimes dans les autres pays européens.

Monsieur le Président de  la République, vous avez fait de l'égalité hommes-femmes la grande cause de votre quinquennat et nous savons que la lutte contre les violences faites aux femmes est depuis 5 ans une priorité pour votre gouvernement. Les violences faites aux femmes sont fréquentes dans le monde entier et les victimes font rarement l'objet d'une reconnaissance et d'un accompagnement adéquat.

Sur ce sujet, nous vous proposons de porter sur l'ensemble de l'espace européen les propositions suivantes :

  • La reconnaissance au niveau européen d'un même statut pour le viol dans le droit pénal des différents États membres, car un viol reste un viol, quel que soit l'État dans lequel il a été commis.
  • L'obligation pour tous les services de police d'enregistrer les plaintes des victimes, même si celle-ci ne dispose pas d'un certificat médical.
  • La reconnaissance dans le droit des États membres de toutes les violences à l'égard des femmes, qu'elles soient verbales, physiques, psychologiques, économiques et sexuelles, et que les faits soient anciens ou récents.

Les enlèvements d'enfants sont un autre sujet préoccupant et pour lequel une réponse européenne nous semble nécessaire. Afin de lutter contre ce type de criminalité transfrontalière, nous vous proposons de renforcer le dispositif Ambert enfants-disparus par la création d'un système d'alerte Européen harmonisé sur le modèle alerte enlèvement français. Cela permettrait ainsi de relayer sans délai dans les différents médias et sur les réseaux sociaux l'information en temps réel.

Nous vous remercions de l'attention que porterez à ces quelques propositions, qui nous le pensons, peuvent contribuer à faire de cette présidence française de l'Union européenne une étape historique pour le droit et la reconnaissance des victimes sur notre continent.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre très haute considération,

Maryse LE MEN RÉGNIER

Présidente de la Fédération France Victimes

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La fédération France Victimes a remporté le nouveau marché public du ministère de la Justice concernant la gestion du 116 006, numéro national gratuit destiné aux victimes.

Pour rappel, le 116 006 est un espace de parole anonyme et confidentiel qui a pour objectifs de permettre une libération de la parole, d’évaluer les besoins et les difficultés rencontrées et de proposer une mise en relation personnalisée vers les services localement compétents.

Parmi les nouveautés, le 116 006 est toujours ouvert 365 jours par an, et désormais de 9 heures à 20 heures, soit 1h en plus, et les victimes qui le souhaitent, pourront contacter le service par le biais d’une adresse mail dédiée : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Le numéro sera également accessible aux personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques via une application.

Le nouveau cahier des charges désigne également le 116 006 comme relais dès la fermeture de la cellule « Info-public » ouverte par le Premier Ministre place Beauvau après la commission d’un acte de terrorisme ou d’une catastrophe majeure.

Ce marché prend effet à partir du 1er février 2022 et pour une durée de 4 ans.


La fédération France Victimes ainsi que tous les professionnels de l’aide aux victimes vous transmettent leurs meilleurs vœux. 

Que cette nouvelle année apporte santé, bonheur et solidarité. 

France Victimes continuera à œuvrer, à vos côtés, pour renforcer et améliorer encore le soutien et l’accompagnement des personnes victimes.


 

Au 1er janvier 2022, est entrée en vigueur l’obligation de certification des organismes de formation, s’ils veulent bénéficier de fonds publics ou mutualisés.

C’est chose faite ! France Victimes répond aux exigences du Référentiel National Qualité. Notre organisme de formation a obtenu en janvier 2022 la Certification Qualiopi, le référentiel de certification qualité des organismes prestataires d’actions concourant au développement des compétences.

Il apparait que notre champ d’intervention dans le domaine de la formation continue demeure un axe essentiel pour contribuer à donner des points d’appui et de repères pour acquérir la professionnalité nécessaire à chacun d’entre nous.

En lien avec les nombreuses réformes qui s’opèrent ces dernières années dans le champ de la formation professionnelle et continue, nous sommes amenés à consolider notre approche pratique et pédagogique, afin de répondre aux nouveaux enjeux de la formation.

Ce qui change :

2022, une année de transition pour France Victimes !

Notre démarche d’amélioration continue se traduit par une restructuration de notre service formations et de son équipe, par le recours à une plateforme de LMS – Learning Management System, permettant d’évoluer progressivement vers la digitalisation. Cet outil va nous permettre, entre autres, d’analyser les besoins et attentes des professionnels de l’aide aux victimes, de suivre la progression de chaque personne formée, par l’utilisation de questionnaires d’évaluation (quiz). De nombreuses fonctionnalités, dont nous vous reparlerons tout au long de l’année 2022.

Cette démarche est amenée à évoluer avec le temps, et en co-construction avec vous dans le cadre d’échanges de bonnes pratiques, groupes de travail et des feedbacks des associations adhérentes au Réseau de la Fédération.

Si vous êtes intéressés, une offre d'emploi d'assistant(e) au service formations est disponible, veuillez la découvrir ici :   pdf 01 2022 Assistant(e) Service Formation CDD Temps plein - Fédération France Victimes, Paris (271 KB)

Ce qui ne change pas :

En répondant aux critères de ce Référentiel Qualité, France Victimes permet aux personnes s’inscrivant dans les formations qu’elle propose, de pouvoir continuer à bénéficier des fonds publics ou mutualisés (OPCO - Opérateurs de Compétences, OPCO Santé, UNIFORMATION, FIFPL…) pour financer leurs formations. pdf

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La Fédération participe au projet INFOVICTIMS III, mené par l’association d’aide aux victimes portugaise APAV : ce projet sur 24 mois, impliquant 9 pays de l’Union Européenne, a pour but d’intégrer au site internet international infovictims.com un volet relatif à la France et aux droits des victimes en France.

Ce site, disponible en anglais et en français, recensera toutes les informations utiles aux victimes en France, que ce soit des informations sur leurs différents droits, présenter les acteurs de l’aide aux victimes, des contacts utiles, ou encore des schémas pour leur expliquer la salle d’audience.

Une application sera également développée, reprenant le site internet et incluant un système de géolocalisation permettant à la victime d’identifier autour d’elle les services qui pourraient lui être utiles.

Les 15 et 16 novembre 2021, les partenaires du projet Infovictims III se sont réunis à Athènes pour discuter des progrès réalisés dans le cadre du projet et planifier les tâches à venir pour la deuxième année de mise en œuvre.

Le second jour, les partenaires ont eu l'honneur de rencontrer des représentants du gouvernement grec pour leur présenter le projet Infovictims III, se renseigner sur les politiques et actions mises en œuvre en Grèce dans le domaine des droits des victimes, et engager une discussion fructueuse sur les défis et les bonnes pratiques dans la transmission d'informations aux victimes d’infractions. Plus précisément, l'équipe du projet a rencontré et discuté avec M. Thanos Panagiotou, directeur du bureau du Vice-Ministre de la Justice, le lieutenant Maria Sophia Kiriakou, cheffe du département des violences conjugales de la police hellénique, et Mme Chryssa Papaiakovou, conseillère juridique au cabinet du Vice-Ministre du travail et des affaires sociales.

L'événement a été co-organisé par la European Public Law Organisation (EPLO) et l'association portugaise d'aide aux victimes (APAV), avec également la participation de l’Institute for Advanced Studies de Vilnius, de l’Irish Council of Civil Liberties, de France Victimes, de l’Association Onlus Libra, de Weisser Ring Germany, de Bily Kruh Bezpeci, de Subvenia Victima et de Victim Support Europe.

Le projet Infovictims III est financé par la Direction Générale de la Justice et des Consommateurs de la Commission européenne.


La CIIVISE 

A été annoncée le 23 janvier 2021 par le Président de la République, une commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE), co-présidée par Édouard Durand, juge des enfants et Nathalie Mathieu, directrice générale de l’association Docteurs Bru.

La lettre de mission, signée par le secrétaire d’État chargé de la famille et de la protection de l’enfance prévoit d’« accompagner un changement de société, pour permettre à la France de s’engager de manière déterminée pour une protection des mineurs, par l’instauration d’une culture de la prévention et de la protection. ».

Le 11 mars 2021, la commission est installée par Adrien Taquet pour une durée de deux ans afin de formuler des recommandations pour mieux prévenir les violences sexuelles et mieux protéger les enfants victimes et lutter contre l’impunité des agresseurs.

Ses objectifs étant d’une part de mieux connaître et faire connaître les violences sexuelles faites aux enfants et sensibiliser à l’ampleur des violences sexuelles faites aux enfants et d’autre part de formuler des recommandations pour renforcer la culture de la prévention et de la protection dans les politiques publiques

À cet égard, sa priorité est d’organiser le recueil de témoignages de victimes, et, pour ce faire, la CIIVISE lance un appel à témoignages à l’attention des personnes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance.

Les témoignages des victimes permettront à la commission de repérer les mécanismes des violences, la stratégie des agresseurs et la réponse des institutions. C’est à partir de ces témoignages que seront formulées ses préconisations à l’attention des pouvoirs publics (prévention, repérage, protection et soins pour les victimes, sanction des agresseurs).

DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H00 A 19H00 VOUS POUVEZ APPELER LE 0 805 802 804 Appel anonyme et gratuit (inaccessible depuis l’étranger)*

D’OUTRE-MER VOUS POUVEZ AUSSI APPELER LE 0 800 100 811 Appel anonyme et gratuit (y compris depuis l’étranger)*

 

Un premier avis et un colloque

Un premier avis a été rendu publique le 27 octobre 2021, pour le découvrir c’est ici : https://www.ciivise.fr/les-travaux-avis/avis/

Deux mois après le lancement de l’appel à témoignages, la commission présentera à l’occasion d’un colloque les premiers enseignements tirés de la parole des victimes et de l’audition des experts.

Pour consulter le dossier presse, veuillez cliquer sur le lien : https://www.ciivise.fr/wp-content/uploads/2021/11/DP_colloque_1711_VF_compressed.pdf

Pour revoir le colloque en ligne : https://www.youtube.com/playlist?list=PLTKV0YGzVnRmK0S73GStYF_FIFQ-QBdJC

 

Ou retrouver la CIIVISE ?

La CIIVISE se déplacera le 11 janvier 2022 de 17h à 19h à Lille afin d’y rencontrer des victimes, leurs proches mais également des acteurs de terrain.

Pour toutes informations veuillez cliquer ici : https://www.ciivise.fr/les-rencontres-de-la-ciivise/


 

Le 10 novembre 2021, la fédération France Victimes signe une convention avec l’Association des Maires de France et le président François Baroin, pour une prise en charge des maires et élus locaux qui font l’objet de violences physiques et verbales.

En effet, depuis la mort du maire de Signes dans le Var percuté par une camionnette après être intervenu pour mettre fin à un dépôt sauvage de gravats en août 2019, il y a eu une montée de violences auprès des élus et plus particulièrement contre les maires et élus locaux.

En 2020 ont été recensées près de 1 300 agressions, menaces ou insultes contre ces derniers, ce qui est 3 fois plus que l’année précédente.

Avec son réseau de 130 associations agréées par le ministère de la Justice présentes sur l’ensemble du territoire français, France Victimes proposera un accompagnement juridique, psychologique et social personnalisé aux élus victimes, au plus près de leur lieu de vie. Dans chaque département, France Victimes désignera également un référent « élus » qui sera dédié plus spécifiquement aux problématiques touchant les élus et qui sera le point de contact pour chaque association départementale du réseau AMF. Elle mènera aussi des actions de sensibilisation locales et ciblées à destination des collectivités locales.

« France Victimes accompagne tous types de victimes. Les violences n’épargnent personne et nos représentants sont de plus en plus souvent des cibles. Protéger les élus et les accompagner lorsqu’ils sont agressés ou menacés dans l’exercice de leur fonction est essentiel pour la sauvegarde de notre démocratie. » indique Jérôme Moreau, vice-président et porte-parole de la fédération France Victimes.

 

Retrouvez le communiqué de presse ici :  pdf Convention entre l’Association des Maires de France et la fédération France Victimes (156 KB)


 

En France, le taux de suicide est l’un des plus élevés des pays européens, et constitue la deuxième cause de mortalité des 10-25 ans après les accidents de la route.

Un numéro national de prévention du suicide gratuit a été mis en place dans le cadre du Ségur de la santé, dans la continuité de la feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018. Cette ligne d’appel nationale constitue une réponse essentielle à l’enjeu de l’accès et du maintien du lien avec le système de soins des personnes en souffrance.

Le 31 14 est entré en fonction le 1er octobre 2021, et fonctionne sur l’ensemble du territoire, 24H/24 et 7J/7. Il est assuré par des professionnels de soins spécifiquement formés pour assurer des missions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’intervention, au sein de centres régionaux répondants situés dans des établissements de santé, et en lien notamment avec le SAMU. Il est également au service des professionnels de santé désirant en savoir plus sur la prévention du suicide ou ayant besoin d’un avis spécialisé.

Ce nouveau service permet la prise en charge sanitaire des personnes ayant des idées suicidaires, depuis les premières idées de mort jusqu’à la crise suicidaire.

La stratégie nationale de prévention du suicide de la France se complète avec ce numéro, et conformément à la préconisation de mise en place d’une stratégie globale de prévention du suicide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la France propose désormais quatre directions complémentaires associant les parties prenantes concernées (associations, experts, chercheurs, professionnels) :

  • Le dispositif VigilanS (http://dispositifvigilans.org) de veille et recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide dans les suites de leur sortie des urgences ou d’une hospitalisation.
  • Des formations à la prévention du suicide de professionnels de santé (évaluation du potentiel suicidaire et intervention de crise suicidaire) et le déploiement de réseaux Sentinelles ; formation des médecins généralistes à la prise en charge de la dépression, incluant le repérage du risque suicidaire.
  • La prévention de la contagion suicidaire (dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les lieux publics ou les institutions (https://papageno-suicide.com)
  • La mise en place du 3114, le numéro national d’appel pour les personnes en détresse psychique.

 

Une campagne nationale de sensibilisation contre les violences sexuelles sur mineurs et notamment l'inceste à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant a été lancée par la Gendarmerie de l'Hérault, soutenue par la Gendarmerie nationale et Face à l'inceste, avec le partenariat en particulier de la fédération France Victimes. 

Afin d’atteindre un large public, trois spots vidéos ont été dévoilés ce 20 novembre 2021 sur les réseaux sociaux de Face à l’inceste, la Gendarmerie Nationale, le 119, France Victimes et la FF-CRIAVS.

Chacune de ses vidéos délivre un message différent :

  • Pour le 119, l’intérêt est d’inviter les témoins et les personnes proches d’un enfant victime présumé à appeler le numéro afin d’alerter sur un enfant en danger.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

  • Pour la fédération France Victimes, la mission est de rappeler que nous sommes là, avec le 116006 numéro d’appel national pour écouter et mettre en lien les victimes avec notamment les associations France Victimes, formées pour mieux accueillir leur parole et les accompagner dans les démarches et procédures judiciaires.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

  • Pour le 0806 23 10 63, l’objectif est d’interpeller les personnes attirées sexuellement par les enfants pour prévenir tout passage à l’acte, en composant le numéro STOP 0806 23 10 63.

Pour découvrir le spot, c’est ici.

Chacun de ces spots est un rappel : les victimes ne sont plus seules et il existe différents moyens pour sortir de ces situations.

Julien MASDOUA, acteur dans la série quotidienne diffusée sur France 2 Un si grand soleil et parrain de l’association Face à l’inceste, prête son image et sa voix pour ces trois clips réalisés à l’initiative de la Gendarmerie de l’Hérault et tournés à Montpellier en juillet dernier.


 

Suite à la publication du 24 novembre 2021, d’une tribune signée par plus de 6 000 magistrats et greffiers, pour dénoncer les conditions de travail dégradantes et un mal-être de plus en plus présent, un appel à une mobilisation a été lancé dans toute la France mercredi 15 décembre 2021 à l’ensemble des professionnels de la justice afin de faire entendre leurs voix.

La fédération France Victimes et son réseau se sont mobilisés ce 15 décembre 2021 avec les magistrats, greffiers, auditeurs de justice, avocats devant le ministère de l’Économie et des Finances pour montrer sa solidarité auprès du personnel judiciaire, partenaire quotidien essentiel des Associations d’Aides aux Victimes, qui ne peut plus exercer ses missions dans des conditions dignes pour eux-mêmes et surtout pour les justiciables (manque de temps, manque de moyens etc.). 

"Par ricochet, ces difficultés se font également ressentir pour les 130 associations de France Victimes, qui participent à la politique publique d'aide aux victimes depuis plus de 40 ans ", indique la fédération dans une note aux rédactions. 

Le Réseau associatif a répondu aussi à l'appel à cette solidarité de la Fédération en rejoignant le mouvement des magistrats à Lille, Lyon, Tours, Nevers, Saint-Nazaire...


2021 1709 Formation ref eve co ensble

Le vendredi 17 septembre 2021, le SADJAV a accueilli dans l’auditorium du Millénaire les référents « crises majeures » des associations d’aide aux victimes du réseau France Victimes pour une journée de formation et d’échanges sur leurs missions.

Cette journée, co-organisée par le SADJAV et France Victimes, s’est ouverte sur la présentation de la politique publique d’aide aux victimes, puis sur la présentation de la cellule interministérielle d’information du public et d’aide aux victimes (Infopublic) activable depuis le 1er juillet 2020 en cas de crise majeure sur le territoire national, complétée par une présentation par la Délégation interministérielle à l’aide aux victimes représentée par Rémi Favier, du projet SIVAC (Système d’information Interministériel des Victimes d’Attentats et de Catastrophes).

Elle s’est poursuivie par de riches retours d’expériences de magistrats particulièrement concernés par la prise en compte des victimes en situation de crise majeure : Julie Holveck, ancienne vice-procureure et référente « victimes » du Parquet National Anti-Terroriste, notamment en charge de l’enquête des attentats des 7-8 et 9 janvier 2015, et Julien Heuty, ancien Secrétaire général adjoint auprès de la Procureure générale de Paris en charge de l’organisation du procès des attentats de Paris du 13 novembre 2015.

Toutes les étapes de la prise en compte des victimes par l’institution judiciaire, de la crise jusqu’à l’organisation du procès, ont ainsi pu être mises en lumière.

L’après-midi, les associations d’aide aux victimes ont pu échanger sur leurs retours d’expériences de terrain. Ce fut le cas notamment de l’association d’aide aux victimes de Montluçon suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine d’octobre 2020, de l’association REMAID France Victimes 26 suite à l’attentat de Romans-sur-Isère d’avril 2020, et également de l’AVIPP dans le cadre de l’accompagnement des familles des victimes de l’incendie du Cuba Libre à Rouen d’août 2016, et ce jusqu’au procès.

Enfin, cette formation qui a également accueilli comme invitées deux représentantes de Victim Support Europe, a été l’occasion de présenter les outils opérationnels de coopération internationale au bénéfice des victimes, mais aussi les travaux du Centre européen d’expertise pour les victimes de terrorisme, ainsi qu’une mise en perspective des pratiques françaises en matière de terrorisme avec les normes européennes avec Isabelle Sadowski, directrice juridique et de la coordination de l'aide aux victimes de France victimes.

Merci au Sadjav pour ce compte-rendu et son utilisation.


 

 

Dans une capsule vidéo, explication sur la justice réparatrice au service des violences à caractère sexuel, dans le cadre de la campagne « Sans oui, c’est non ! ».

Cette campagne a divers objectifs, notamment celui de sensibiliser et de prévenir la communauté universitaire face aux problématiques des violences à caractère sexuel et de démontrer l’importance de ce qu’est le consentement. Et aussi de permettre aux personnes d’avoir les bons outils en mains afin d’avoir le meilleur comportement lorsqu’elles sont témoins de violences sexuelles et ainsi faire connaître les ressources médicales, légales et psychosociales.

Elle y aborde les bienfaits d’une nouvelle modalité pour accompagner les personnes qui sont dans les situations de violences à caractère sexuel, et explique ce qu’est la justice réparatrice et ce qu’elle peut apporter aux victimes et aux personnes qui les ont agressées.

La justice réparatrice, est une intervention basée sur l’accompagnement, l’écoute et la bienveillance, et, est une option supplémentaire pour aider les personnes aux prises avec des situations d’agressions ou de harcèlements à caractère sexuel.

Catherine Rossi est professeure à l’École de travail social et de criminologie à l'Université Laval à Québec et responsable de l’équipe Violence justice des Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV) dont Olivia Mons porte-parole de la fédération France victimes est membre.  

Pour voir la video, c'est ici !


 

La « victime » est une valeur fondatrice de la culture occidentale. Dans le même temps, la personne victime fait partie de notre quotidien au travers des médias et de nos discussions lorsque l’actualité tragique interpelle et bouleverse nos certitudes. Pourtant son approche scientifique est relativement récente.

L'Université de Liège vous invite à découvrir son nouveau MOOC (Massive Open Online Course) intitulé : VictimeS - Introduction à la victimologie. Ce cours propose, dans un premier temps, d’analyser selon une approche socio-historique les contours du concept de victime qui définissent la perception que nous en avons aujourd’hui. Dans un second temps, ce cours aborde sous l’angle criminologique et psycho-médico-légal les différentes formes de victimisation, la question du traumatisme psychique et les moyens institutionnels et thérapeutiques pour venir en aide aux victimes.

Il propose une analyse fine des concepts et des notions-clés de la victimologie. Il est l’occasion aussi de comprendre les mécanismes d’aide aux victimes qui sont mis en place dans les pays francophones (belge, français, suisse et canadien).

Le MOOC est ouvert à tous et toutes gratuitement.

Informations et inscription : https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/victimes-introduction-la-victimologie/">https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/victimes-introduction-la-victimologie/  

Retrouvez le teaser du MOOC sur Youtube par ici : https://youtu.be/MNjv6_q1Ek0  

Retrouvez le communiqué de presse ici :  pdf Communiqué de presse MOOC Victimologie (1.25 MB)

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