A l'international

"Vous ne le croirez pas et pourtant… ça existe"

« Vous ne le croirez pas et pourtant… ça existe » est une campagne d’information de 2021 qui débute le 22 février, à l’occasion de la Journée Européenne des Victimes, et qui s’achèvera le 25 novembre, pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Organisée par des personnes et des organisations de l’Union Européenne, la campagne appelle à l’amélioration des droits des victimes et sensibilise sur l’existence des services d’aide aux victimes.

Les objectifs de la campagne

  • Sensibiliser le public sur la loi existante et aux droits des victimes ;
  • Sensibiliser le public sur l’existence des services d’aide aux victimes ;
  • Encourager les victimes à contacter ces services d’aide aux victimes.

Les messages de la campagne

  • Savoir où accéder gratuitement à un service d’aide aux victimes, accessible à toutes les victimes d’actes criminels dans l’Union Européenne

Toute personne au sein de l’Union Européenne a le droit à des services d’aide aux victimes gratuits. Chaque citoyen.ne européen.ne doit connaître l’existence de ces services dans son pays.

Toutes les victimes dans l’Union Européenne ont droit à un soutien et à une assistance suite à une infraction, que ce dernier soit signalé à la police ou non. Victim Support Europe contribue au développement de services d’aide aux victimes :

    • gratuits ;
    • confidentiels ;
    • centrés sur la personne victime ;
    • indépendants ;
    • accessible dans toute l’Europe ;
    • personnalisés aux besoins de la victime ;
    • proposés par des professionnel.le.s (salarié.e.s et bénévoles) formé.e.s et qualifié.e.s.

Trouvez le service d’aide aux victimes le plus proche sur la carte interactive de VSE.

  • Les droits des victimes nous concernent tou.te.s, au quotidien

Devenir la victime d’une infraction est une expérience difficile. Obtenir un soutien de qualité devrait être simple. C’est ce que la nouvelle stratégie de l’Union Européenne en matière de droits des victimes vise à obtenir.

Si vous êtes victime d’un crime, vous disposez de certains droits et services, tant dans le système de justice pénale que dans la société en général. En 2015, VSE a réalisé une vidéo sur les aides et droits des victimes, en expliquant simplement tous ces droits et services.

Vous pouvez la visualiser ici.

« La campagne a pour but d’encourager toutes les personnes en Europe à s’informer sur les droits des victimes ainsi que sur l’existence des services d’aide, mais également de mettre à disposition des victimes une plateforme sur laquelle il est possible de communiquer sur les problèmes qu’elles traversent. Nous sommes reconnaissants envers les partenaires de notre campagne qui contribuent à la diffusion de cette campagne auprès de publics diversifiés », Levent Altan, directeur exécutant de Victim Support Europe.

Le contenu de la campagne

Réunissant 15 partenaires venus de 12 pays différents, la campagne vise informer les victimes d’infraction sur l’existence de leurs droits et des services de soutien aux victime – notamment les services des 12 pays partenaires.

Bien que l’un des besoins les plus importants reconnus dans la directive de 2012 sur les droits des victimes soit de fournir le plus d’informations, le niveau et la qualité de ces informations varient fortement d’un État membre à l’autre.

La campagne se fonde sur les visages et voix de victimes que nous découvrons à travers les vidéos de la campagne. Dans les 6 vidéos et les 8 vidéos d’animation type « peinture rapide » (une réalisée pour chaque pays partenaire dans sa langue nationale) une victime invite le public à se joindre à elle pour un voyage puissant et émotionnel à travers son histoire. La victime partage ce qui lui est arrivé, ses doutes et ses craintes, comment il/elle a découvert l’existence d’un soutien, quand et comment il/elle a eu le courage de demander de l’aide et comment il/elle fut aidé(e).

La campagne se compose de deux éléments :

  • Les vidéos d’animation type « peinture rapide » « Vous n’y croirez pas, et pourtant... ça existe” produites par VSE pour 9 organisations dans 8 pays (the Terrorism Division of the Belgian Commission for Financial Aid to Victims of Deliberate Acts of Violence, Bijeli Krug Croatia, Victim Support Denmark, Victim Support Finland, France Victimes, Associazione Libra Onlus, Rete Dafne Italia, APAV and Victim Support Sweden).
  • « Reclaim your safety », qui fait partie du projet PREVICT financé par l’Union Européenne, auxquels participent Victim Support Europe, la principale organisation avec Transcendent Media Capital (TMC), et 6 organisations d’aide aux victims : the Human Rights for Democracy Centre (AL), Bijeli Krug (HR), Fehér Gyűrű (HU), Victim Support Malta (MT), VILIAS (LT) and APAV (PT).

Dans le cadre de ce projet, des recherches approfondies ont été menées sur les meilleurs moyens en termes de diffusion de l’information pour les victimes, que ce soit dans les pays partenaires ou au niveau international. Sur la base de cette recherche, des documents d’information novateurs, créatifs et adaptés répondant aux besoins des victimes ont été développés.

Où sera diffusée la campagne de l’Union Européenne ?

Au niveau européen, la campagne de l’Union Européenne se décline majoritairement sur les réseaux sociaux de VSE : Twitter, Facebook, YouTube, Instagram.
Nous invitons les citoyens à créer et partager le contenu dans le cadre des hashtags : #ItExists #victimsupporteu #EUVictimsRights

Les campagnes nationales

Les membres et partenaires de Victim Support Europe investis dans la campagne sont responsables des campagnes nationales.

Ils opèrent conformément aux lignes directrices établies par Victim Support Europe. Les campagnes nationales s’impliquent généralement dans les services locaux de soutien aux victimes et les institutions publiques concernées par les droits des victimes. Les campagnes se concentrent sur la sensibilisation des services d’aide aux victimes dans les pays respectifs ; ils plaident également au niveau politique en faveur de réponses appropriées à la victimisation.

Pour découvrir la campagne nationale ou contacter l’organisation dans votre pays, nous vous invitons à consulter la liste des campagnes nationales ci-dessous:

Belgique

Croatie #1

Croatie #2https://www.previct.info/croatia/

Danemark

Finlande

France

Hongrie : https://www.previct.info/hungary/

Italie

Lituanie : https://www.previct.info/lithuania/

Malte : https://www.previct.info/malta/ 

Portugal : https://www.previct.info/portugal/

Suède

 

Le calendrier de la campagne

1. “Vous ne le croirez pas et pourtant… ça existe”

 

VSE

2. Réclamez votre sécurité

PREVICT

Comment s’impliquer ?

Passez le mot : partagez nos messages de campagne sur vos réseaux sociaux !

Partagez votre histoire avec nous sur nos réseaux sociaux !

Commencez une conversation : commentez et interrogez !

Partagez des informations sur la campagne avec vos réseaux et encouragez les à s’impliquer en utilisant le hashtag #itexists.

Vous pouvez nous identifier sur Facebook (@Victim Support Europe), Twitter (@VictimSupportEU), LinkedIn (@Victim Support Europe) et Instagram (@victimsupport.eu).


Photo VSE Conference2022

 

Photo VSE AG2022

Le 10 mai 2022 s’est tenue l’Assemblée Générale de Victim Support Europe à Malte, organisée par l’organisation Victim Support Agency de Malte au Mediterranean Conference Centre et aussi en visioconférence pour les personnes ne pouvant être présentes à Malte.

 Levent Altan, le Directeur général de Victim Support Europe, a abordé les progrès réalisés par VSE dans la mise en œuvre de son programme stratégique pour l’année 2022 et présenté les priorités de VSE pour les mois à venir.

Les 11 et 12 mai, la fédération France Victimes a participé à la Conférence Annuelle de Victim Support Europe intitulée « The Age of Resilience » au Notch Conference Centre de Malte. Le mode hybride mis en place pour l’Assemblée Générale (présentiel/visioconférence) a été conservé pour la durée de la Conférence.

 L'objectif principal de cette conférence était de réunir les leaders mondiaux de l'aide aux victimes ainsi que les partenaires de Victim Support Europe du monde entier pour discuter ensemble des questions relatives au renforcement de la résilience, et développer des stratégies sur les façons dont les communautés peuvent prendre conscience et s'engager davantage dans les initiatives développées par l'aide aux victimes.

Photo JM VSE2022

Un groupe de conférenciers et panélistes divers et dynamiques est intervenu, présentant notamment des outils pratiques pour renforcer la résilience, mais aussi des méthodes et des mécanismes ayant fonctionné à cette fin dans d'autres pays. 

Notamment, Jérôme Moreau (Président de l’association France Victimes58-Andavi, Vice-Président de France Victimes et de Victim Support Europe) est intervenu sur le sujet « Resilience-in-action during a large-scale disaster : organisational resilience and emergency management ». À cette occasion, ont été abordés le déploiement des Centres d’Accueil des Familles lors de crises majeures, de la cellule Info Public mais aussi la mise en place des Centres de psychotrauma, les victimes devant être prises en charge immédiatement après l’événement pour atteindre au mieux la résilience.

 


Piloté par Victim Support Europe, le projet VOCIARE vise à mener une recherche globalisée sur la mise en œuvre de la directive « Victimes » au sein de l'Union Européenne.

 

Un cadre minimal pour soutenir les victimes

La directive européenne du 25 octobre 2012 établit des normes minimales concernant les droits, le soutien et la protection des victimes de la criminalité.

Les objectifs du projet VOCIARE sont de : 

            - améliorer la mise en œuvre de la directive ;

            - évaluer sa mise en œuvre dans tous les États membres participants (à l'exception du Royaume-Uni) ;

            - élaborer des normes mesurables (indicateurs) pour des articles spécifiques de la directive ;

            - identifier les bonnes pratiques dans sa mise en œuvre afin de soutenir l'élaboration de recommandations pour des changements au niveau national ;

            - dresser une cartographie des lacunes communes démontrant la nécessité d'une amélioration de ces aspects dans tous les États membres.

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26 rapports nationaux

Le projet a abouti à 26 rapports nationaux et un rapport de synthèse compilant les informations de l’ensemble des rapports nationaux et présentant les principales conclusions de ces efforts de recherche menés à l'échelle européenne.

Découvrez le rapport de la France, rédigé par France Victimes, ainsi que le rapport de synthèse, élaboré par Victim Support Europe. Ces documents sont uniquement disponibles en anglais.

pdf VOCIARE - National Report France (726 KB)

pdf VOCIARE - Synthesis Report (6.63 MB)

Retrouvez également l’intégralité des rapports des différents pays sur le site de Victim Support Europe.

 


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Après la conférence internationale organisée par le Secrétariat d'Etat à l'Aide aux vicitmes le 9 janvier 2017, France Victimes et Victim Support Europe ont accueilli des représentants du département américain de la Justice (assistance aux victimes du terrorisme à l'étranger et FBI), du Centre national des victimes de crimes (US), de l'association des victimes du 11 Sept, de l'association des victimes du terrorisme au Kénya, l'Ombudsman pour les victimes de crimes du Canada, une des associations françaises de victimes du terrorisme (AfVT) et le ministère français des Affaires étrangères. Cette première réunion a permis d'exposer les différences des systèmes, de mieux se connaître individuellement et d'inclure France Victimes dans un réseau informel d'échanges et de partage sur l'aide aux victimes en général et l'aide aux victimes de terrorisme.

L'après-midi, les services d'assistance aux victimes du terrorisme à l'étranger du Département de la Justice US et une représentante du FBI et France Victimes ont pu explorer de manière plus précise les parcours des victimes en France, leur prise en charge, l'indemnisation.


HeaderVSE FV

 

RETOUR POST-CONFÉRENCE 2019

 

Sous le Haut Patronage de

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République française

 

Conférence annuelle de Victim Support Europe

« Victimes : un parcours à plusieurs voies pour se reconstruire »

250 personnes se sont rassemblées au Parlement européen à Strasbourg pour deux jours de conférences, ateliers, plénières et échanges.

 

 

Les 12 et 13 juin, France Victimes a organisé la Conférence annuelle de Victim Support Europe 2019 « Victimes : un parcours à plusieurs voies pour se reconstruire ». Elle a rassemblé plus de 250 acteurs clés travaillant avec les victimes d'infractions pénales : des professionnels intervenant auprès des victimes ainsi que des praticiens, des chercheurs, des experts, des universitaires, des responsables gouvernementaux et de la justice pénale.

Le but de ce colloque était d’échanger les meilleures pratiques et expériences liées aux nombreuses formes de soutien existantes et à la manière dont elles sont fournies aux victimes.

Les intervenants ont fait part de leurs points de vue et de leur expérience, ainsi que des tendances et des solutions concrètes concernant les problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les droits des victimes aujourd’hui, notamment des moyens novateurs permettant aux victimes d’obtenir justice et de nombreuses voies pour obtenir un soutien et un rétablissement.

 

"Les équipes du Parlement Européen, Conseil de l’Europe et nos soutiens (Ville et Eurométropole de Strasbourg, la Maif) ont permis à l’ensemble de participants d’être accueillis dans les meilleures conditions pour travailler, échanger et découvrir cette métropole européenne. Nous avons bénéficié de conférenciers exceptionnels dynamiques et qui ont permis d’ouvrir de nouvelles voies pour la prise en charge des victimes", a déclaré le directeur général de France Victimes, Jérôme Bertin.

 

 

« La programmation de cette année a présenté le meilleur des performances sur et en dehors du terrain, démontrant la capacité du secteur à innover et à rester réactif face à l’évolution de la situation, tout en tirant les enseignements des praticiens de première ligne et des leaders d'opinion qui prennent des mesures supplémentaires pour mieux mettre en œuvre les droits des victimes » s’enthousiasme Levent Altan, directeur exécutif de VSE.

 

MERCI

 

Ayant reçu un nombre impressionnant de contributions via l’appel à communication, nous avons réussi à gérer 20 « ateliers » pendant la conférence.

 

Voici quelques exemples de sujets abordés :

- une voie vers des services efficaces et de qualité,

- la méthodologie d'évaluation des besoins individuels des enfants victimes d'actes criminels,

- les femmes victimes de violences conjugales,

- la vulnérabilité spécifique des victimes à l'étranger,

- la violence contre les femmes et accès à la justice,

- mise en œuvre de la directive de l'UE sur les droits des victimes,

- violence sexuelle à l'égard des enfants,

- soutien aux victimes du terrorisme et à la victimisation de masse - succès grâce aux partenariats, aux victimes et aux médias,

- les chiens d'assistance judiciaire pour les victimes d'infractions pénales,

- développement de nouveaux outils pour soutenir les victimes : la socio-esthétique et le projet Gépalemojust pour expliquer la justice à des personnes étrangères,

- le parcours d'une victime du crime jusqu’à l'indemnisation,

- la planification des réponses aux victimes à un attentat terroriste,

- la protection des données.

L’un des points forts du programme de la conférence a été la venue de LOL, un labrador, premier chien d’assistance judiciaire en France et en Europe. Lors de sa première intervention, il a permis à un enfant victime, qui avait précédemment refusé de s’adresser aux autorités judiciaires, de se sentir assez à l’aise pour le faire. LOL avec son éducateur de Handi’Chiens, attaché à l’association France Victimes 46, aux Sapeurs-Pompiers du Lot et sous l’égide du procureur de la République de Cahors, était présent à l’atelier intitulé « Des chiens d’aide pour les victimes d’infractions : adapter les modèles nord-américains à la France – L’accompagnement des victimes par des chiens d’assistance » en collaboration avec la Fondation A & P Sommer et Courthouse Dogs Foudation.

 

Le groupe d’intervenants à la conférence était composé de :

João Lázaro – President de Victim Support Europe

Maryse Le Men Régnier – Présidente de France Victimes

Daniela Senk – Cheffe d’Unité Conférences et Services aux Visiteurs à Strasbourg, DG Communication du Parlement Européen

 

Romain Ruiz – Ancien sportif de haut-niveau, victime le 13 novembre 2015 à Paris.

 

Joëlle Milquet – Conseillère Spéciale du Président de la Commission Européenne pour l’indemnisation des victimes d’infraction

Chantal Cutajar – Adjointe au Maire de Strasbourg

Katarzyna Janicka-Pawlowska – Commission Européenne, Direction générale de la Justice et des consommateurs

Nicole Belloubet – Garde des Sceaux, Ministre de la Justice (Vidéo)

 

Catherine Rossi – Professeure de Criminologie à l’Université de Laval, Québec

 

Tom O’Malley – Maître de conférence en Droit, Avocat spécialisé en révision judiciaire

Élisabeth Pelsez – Déléguée interministérielle à l’aide aux victimes

Frédéric Almendros – Procureur de la République de Cahors

Ellen O’Neill-Stephens – Fondatrice de la Courthouse Dogs Foundation

 

Levent Altan – Directeur Général de Victim Support Europe

Stéphanie Tomé – Experte psychologique au SDIS 68, Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France (FNSPF)

Mafalda Valério – Cheffe de projet pour APAV

 

Richard Olszewski – Vice-Président de Victim Support Europe et Vice-Président de France Victimes

 

Albin Dearing – Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne

Bruno Brito – Psychologue, Manager de RAFAVHVT, APAV

Thierry Baubet - Centre National de Ressources et de Résilience

Héloïse Squelbut – Coordinatrice de l’antenne Nord-Est de l’Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR)

Ruth Shrimpling – Chargée de mission pour Victim Support Europe

 

Jérôme Bertin – Directeur Général de France Victimes

Alain Boulay – Association d’aide aux parents d’enfants victimes (APEV)

Pierre-Etienne Denis – Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs (FENVAC)

Guillaume Denoix de Saint Marc – Association française des victimes de terrorisme (AFVT)

 

 

À propos de

Victim Support Europe

Victim Support Europe est une organisation qui regroupe 56 organismes nationaux et régionaux d’aide aux victimes dans 30 pays. Elle promeut l'établissement et le développement des droits des victimes et des services dans toute l'Europe. L'organisation a pour objectif de garantir que chaque victime en Europe puisse accéder aux informations et aux services d'assistance au lendemain d'un crime, quels que soient son lieu de résidence ou le lieu du crime. Victim Support Europe s'efforce également de veiller à ce que les personnes touchées par la criminalité soient respectées, bénéficient de droits solides et puissent se faire entendre tout au long du processus de justice pénale.

  

France Victimes

France Victimes (anciennement Inavem), créée en 1986, est la fédération nationale des associations d’aide aux victimes en France (métropolitaine et outre-mer). L’objectif de la Fédération est de promouvoir et de développer l’aide et l’assistance aux victimes, la médiation et toute autre mesure contribuant à améliorer la reconnaissance des victimes.

Le réseau FRANCE VICTIMES représente :

- Plus de 130 associations locales France Victimes,

- 850 lieux d'accueil, en particulier au sein des tribunaux avec les bureaux d'aide aux victimes d'infractions pénales,

- Plus de 300 000 victimes sont aidées chaque année

Les associations de France Victimes ont pour objectif de soutenir globalement et de manière pluridisciplinaire toutes les personnes qui se considèrent victimes de toute infraction, en France ou à l’étranger. Les associations d'aide aux victimes sont accessibles à tous. Elles sont gratuites et confidentielles.

France Victimes est un membre fondateur de Victim Support Europe et, à ce titre, collabore avec ses homologues européens pour promouvoir et développer les droits et l’aide aux victimes au sein de l'Union européenne.

 

Site de la Conférence VSE 2019

 

 

 


France Victimes, au-delà de son action en France et pour les ressortissants français, évolue tant au niveau européen qu'international.

La fédération française des associations d'aide aux victimes apporte son concours et son expertise auprès de délégations étrangères venant en France, et se rend à l'étranger pour intervenir dans des colloques, auprès de professionnels de la police ou de la justice de pays européens ou internationaux. 

Une dynamique particulière existe avec l'Europe évidemment en lien avec les pays francophones, mais également avec VICTIM SUPPORT EUROPE, dont France Victimes est co-fondatrice et membre.

France Victimes a noué des liens très fort également sur le plan de l'aide aux victimes et de la justice restaurative avec nos cousins du Québec au Canada.

 


L'INAVEM a le regret d'annoncer le décès de David McKenna, directeur exécutif de l'association d'aide aux victimes d'Ecosse, et président de Victim Support Europe depuis 2010.

Nous l'avions accueill en 2012 en France pour une visite de nos services, INAVEM et une association locale, et partager nos convictions et nos espoirs pour une Europe toujours plus près des victimes.

David McKenna a été pionnier dans le développement international des services de soutien aux victimes et un défenseur infatigable des droits des victimes d'actes criminels et leurs familles depuis les années 80.

Avec énergie et dévouement, il a contribué de manière significative à un changement de scène des victimes de la délinquance notamment au niveau européen, en installant les bureau de VSE à Bruxelles, et en se rapprochant du Parlement, comme de la Commission européenne, et des autres institutions. Il a réussi avec VSE, à faire en sorte que le droit des victimes soit une priorité à l'agenda de la justice dans l'Union européenne, avec le vote de la directive Victimes fin 2012.

 


Il était une fois une belle rencontre...

Grâce à l'intermédiaire de la Délégation interministérielle à la Ville, l'INAVEM a participé à un colloque international à Santiago, à l'initiative du gouvernement chilien (août 2008). Celui-ci avait missionné le Centre international pour la prévention de la délinquance (CIPC) pour ci-constituer une délégation franco-québécoise experte sur l'assistance des victimes. Très vite, il est apparu aux uns et aux autres l'importance de poursuivre ces échanges et de créer les prémices d'un réseau d'échanges sur cette thématique.

Dans le cadre de la 62e session de la Commission permanente de coopération franco-québécoise, un projet de rencontres franco-québécoises sur deux ans a été présenté et retenu. Le financement des visites d'experts est opéré par le ministère des Relations internationales du Québec et du Consulat de France à Québec.

Ce projet a été mis sur pied par le CIPC, l’Institut National d'Aide aux Victimes et de Médiation de France (INAVEM) et l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes, avec pour objectifs :

- Jeter un regard sur les différents types de victimes et les besoins des victimes dinfractions au Québec et en France ;
- Recenser les pratiques en matière de services d’aide aux victimes d’actes criminels au Québec et en France ;
- Identifier les besoins émergeants en regard de l’aide à apporter aux victimes ;
- Élaborer une réflexion sur l’intégration de l’aide aux victimes au sein d’une stratégie de prévention de la criminalité.

La première rencontre des partenaires a eu lieu du 24 au 26 juin 2009 à Montpellier - France, dans le cadre des XXIVe assises nationales des associations françaises d’aide aux victimes (notre photo-JoL. -au remier rang : Serges Bruneau, directeur de programme du CIPC, Marie-Hélène Blanc, directrice générale de Plaidoyer Victimes et au deuxième rang, les représentantes de l'INAVEM et de l'AAV de Bourg-en-Bresse, dans les locaux et avec les intervenants de l'AAV de Montpellier).

La deuxième rencontre est programmée du 26 au 31 octobre 2009 à Montréal, en marge du 5è colloque de l’Association Québécoise Plaidoyer Victimes (AQPV). La première partie correspond à des visites de partenaires pour mieux connaître le travail au Québec et échanger sur l'aide aux victimes, la seconde partie est le colloque de l'AQPV auquel l'INAVEM assistera et participera à deux ateliers. pdf Programme du colloque : Au coeur des droits (762.21 KB)

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Les visites

Les formations In-Co.Fors

Les voyages à l'étranger

 

 

Visite d'une délégation d'associations nationales d’aide aux victimes en Europe

20171030 1434281Pendant 2 jours les 30 et 31 octobre 2017, la Fédération France victimes a reçu une délégation d’organisations membres de Victim Support Europe.

Accompagnée d’An VERELST, Deputy director chez VSE, les représentants de 7 pays européens sont venus découvrir notre organisation, échanger sur le système français de l’aide aux victimes et travailler sur les projets qui pourraient être mis en place sous la coordination de la fédération européenne.

Ainsi la Croatie, la Roumanie, Malte, la Belgique, l’Italie, la Hongrie et l’Espagne ont été reçus à France Victimes et ces pays ont pu échanger avec la délégation interministérielle à l’aide aux victimes au ministère de la Justice et ont  visiter le BAV de Paris. 

Sous l’animation de Jérôme BERTIN, directeur général, d'Isabelle SADOWSKI, directrice juridique et de la coordination de l’aide aux victimes, et en présence de Valérie VIEIRA, stagiaire avocate, différents sujets ont été abordés. Les formations, les financements, l'évaluation individuelle des victimes, le 116006 (numéro européen d'aide aux victimes),et la prise en charge de victimes de terrorisme ont notamment été au cœur des discussions.

Le prochain rendez-vous européen pour FV est les 20 et 21 novembre à Bruxelles sur le sujet du terrorisme.

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Des magistrats européens en visite à l'INAVEM (fin mars 2013)

L'Ecole nationale de la magistrature a remporté la coordination d'une action de formation en Europe sur la place de la victime dans la procédure pénale.

Les 5 partenaires en plus de la France sont  :
Pologne : National School of Judiciary and Public Prosecution (KSSIP)
Pays-Bas : Training and Study Centre for the Judiciary (SSR)
Portugal : Centro de Estudos Judiciários (CEJ)
Italie : Consiglio Superiore della Magistratura (CSM)
Bulgarie : National Institute of Justice (NIJ)

Il s’agit d’une action de formation judiciaire de 23 mois destinée à environ 100 participants, dont une cinquantaine Français, sélectionnés parmi les juges et procureurs des pays partenaires. La langue de travail du projet est l’anglais.

L’objectif de l’action est d’aborder, dans une approche européenne et comparée, les problématiques liées à la place de la victime dans la procédure pénale, notamment en termes de droits et d’assistance, mais aussi d’étudier les politiques publiques d’aide aux victimes mises en place dans les différents Etats membres. Il s’agira, dans cette perspective, de traiter la question dans toutes les phases de la procédure pénale, de l’enquête à l’exécution de décision, en passant par le procès.

La formation se décompose en 3 étapes et moments sous la coordination scientifique de Jacques Calmettes, Président de la Cour d'Assises d'Aix-en-Provence, et ancien Président de l'INAVEM (cf. photo en bas à droite).

Une conférence d’ouverture d'une journée et demie (Paris, 24-25 janvier 2013): le séminaire a réuni les 30 participants sélectionnés pour participer aux visites d’études, les coordinateurs et référents scientifiques. Il fut exposer la méthodologie du projet et sa problématique générale. Les référents scientifiques ont été invités à présenter les dispositifs existant dans leur pays. La conférence a permis enfin les premiers échanges entre participants.

Six visites d’étude (de mars 2013 à février 2014) : le projet repose sur des visites d’étude d’une durée de 4 jours organisées dans chacun des 6 pays partenaires, à raison d’une visite d’étude par pays. Chaque partenaire désigne 1 participant différent à chacune des visites d’étude à l’étranger, soit 5 participants par partenaire. Les visites d’étude doivent permettre d’analyser les systèmes d’aide aux victimes dans la procédure pénale, avec deux focus spécifiques en plus du régime général, à savoir : les victimes vulnérables et plus particulièrement les personnes âgées ; et les victimes d’accidents collectifs, notamment d’accidents routiers.

pdf ENM-Formation Victimes magistrats étrangers : programme d'études en France (628.6 KB)


Une conférence finale de 3 jours (Paris, juin 2014)
: le cycle des visites d’étude sera clôturé par une conférence internationale s’inscrivant dans le cadre de la formation continue, à l’ENM Paris.

 

 

Septembre 2009 : une avocate japonaise

Régulièrement l'INAVEM est sollicité pour partager son expertise, enrichir l'expérience de pays étrangers pour aider les victimes, en expliquant le modèle français d'aide aux victimes associative à des partenaires d'autres pays.

Le 18 septembre 2009, sur sollicitation du ministère des Affaires étrangères, Sabrina BELLUCCI (à droite sur la photo), directrice de l'INAVEM, a reçu Maiko TAGUSARI (à gauche), avocate spécialisée dans les droits de l'homme à Tokyo - Japon.

 

 

Visite d'une délégation chinoise de magistrats 2007


Le 30 octobre 2007, l'INAVEM a reçu une délégation de 30 magistrats chinois emmenée par le Vice-Président de la Cour Suprême de la Province du Fujian.

Accueillie par la directrice de l'INAVEM, Sabrina Bellucci, et les responsables d'activité de la fédération, une présentation générale et historique a été réalisée pour expliquer le système d'aide aux victimes français.
Très intéressée par les différentes interventions, de nombreuses questions ont été posées, tant que les financements des structures que sur la formation des intervenants de terrain, et sur un cas de prise en charge très concret de victime par une association membre de l'INAVEM. La rencontre s'est terminée par une visite en petits groupes de la plate-forme téléphonique d'aide aux victimes.

La Corée s'intéresse à l'aide aux victimes à l'INAVEM 2007

25 avril 2007
Deux représentants du Ministère de la Justice de la République de Corée ont visité l'INAVEM, dont Monsieur KIM Kyeong-seok : Chef du Service d'aide aux victimes du Ministère de la Justice de la République de Corée. Ils ont été accueillis par Michèle de Kerchkove, vice-présidente de l'INAVEM.



Mission d'enquête japonaise en visite à l'INAVEM

6 septembre 2006

L'INAVEM a reçu une délégation japonaise dans le cadre d'une mission d'enquête à l'étranger. L'objectif est d'appréhender les procédures d'aide aux victimes menées aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne.
M. Kohei SAKAI, le Premier Secrétaire de l'Ambassade du Japon (à droite sur la photo) s'occupe des affaires judiciaires et a visité l'INAVEM le 24 août. Il accompagnait la délégation composée de Mme Satoko IZUMI, directrice adjointe au sein du Conseil gouvernemental des politiques d'action en faveur des victimes de crimes auprès du Gouvernement, de M. Masao OKUMURA, Professeur de Droit criminel à l'Université de Doshisha et M. Norio HIRAI, membre du groupe de travail sur le soutien économique aux victimes de crimes sous la tutelle du Conseil gouvernemental de politiques d'action en faveur des victimes de crimes.
Hubert BONIN, président de l'INAVEM, a présenté les activités de la fédération et du réseau associatif d'aide aux victimes, et a répondu, avec les membres du Bureau de l'INAVEM présents, à toutes les questions de la délégation. Enfin, une visite de la plate-forme téléphonique d'aide aux victimes a été effectuée et de nombreuses interrogations sur la pratique, les modalités d'orientation et la formation des écoutants ont été posées.

En plus de l'INAVEM, la délégation avait rendez-vous au Fonds de Garantie et au ministère de la Justice.

Cette visite de la délégation et les rapports avec l'ambassade du Japon permettent d'envisager la continuation de bonnes relations et le développement possible d'une collaboration entre nos deux pays en faveur des victimes.





Conférence et ateliers Phare

Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2003, une trentaine de représentants de 10 pays candidats à l'intégration à l'Union Européenne ont visité la France dans le cadre du programme européen PHARE. Accueillis à l'Inavem, puis à la Chancellerie, ils se sont rendus également à l'Ecole nationale de la Magistrature.

 

Les formations In.Co.Fo.R.S.

Dans le cadre d’une convention avec l’In.Co.Fo.R.S. (Institut de Communication, de Formation et de Recherche Spécialisée - Organisme de formation installé à Alger), l’INAVEM accueille tous les ans, un groupe de psychologues qui vient compléter sa formation sur la prise en charge des victimes de violences.

Cette convention est soutenue par l’Ambassade de France à Alger via le Service de Coopération et d’Action Culturelle.

L’accueil des stagiaires en France est assuré par l’Egide, partenaire du ministère des Affaires étrangères et européennes depuis 45 ans et le premier opérateur de mobilité internationale pour le MAEE.

En2012, un groupe d'une douzaine de stagiaires a été accueilli.
L’objectif de la formation est de donner aux stagiaires une approche complète de la victimologie et une compréhension de l’accompagnement des victimes de violence.

Une formation en victimologie est organisée autour des thèmes suivants :

  • Historique, fondements théoriques et concepts en victimologie
  • Traumatisme psychique
  • Aide aux victimes et dispositifs d’aide
  • Enfant victime
  • Les agressions sexuelles
  • Les violences conjugales
  • Thérapie et accompagnement

Les stagiaires sont également formés à la méthodologie de présentation d’un cas clinique. Ils rédigent une telle présentation d'après une méthodologie précise.

Il est également prévu des rencontres avec les associations d’aide aux victimes.

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Les voyages à l'étranger

 

L'Ambassade de France à Skopje en Macédoine a invité l'INAVEM a participé à  une conférence les les 29 et 30 septembre 2009 ayant pour thématique : "Les violences domestiques : la chaîne de réponses".

Ce séminaire avait pour objectif de traiter de la prise en charge de ces victimes par les services de police, les services médico-judiciaires, les associations d'aide aux victimes et la justice : quatre experts français étaient présents pour relater leurs expériences sur ce sujet, parmi lesquels l'INAVEM, en la personne d'Isabelle Sadowski, référente droits des victimes, pour la présentation des activités du réseau en France. Ces deux journées ont été l'occasion de riches échanges, retours de pratiques sur cette thématique avec les représentants de Macédoine, Bosnie-Herzégovine et de Croatie.

Table-ronde à Zagreb (cadre du PNUD) - avril 2009
La délégation interministérielle à la Ville a sollicité l'INAVEM pour participer à une table-ronde à Zagreb - Croatie. En effet, l'antenne croate du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et plus précisément son unité Justice avait mis en place depuis octobre 2007 un programme de soutien aux victimes et témoins. Celui-ci cherchait notamment à créer des dispositifs législatifs et opérationnels de prise en charge des victimes et témoins dès l'infraction. L'unité justice souhaitait s'inspirer des modèles étrangers et en particulier français, notamment dans le domaine de la coopération entre institutions judiciaires du systeme pénal, associations et services sociaux et de santé dans le soutien aux victimes et témoins.

Ainsi, le 15 avril 2009, la France, en la personne de Pierre AVRILLON, de la sous-direction de la sécurité publique, bureau des victimes du ministère de l'Intérieur,  et Olivia MONS, en charge de la communication à l'INAVEM, a présenté l'aide aux victimes généraliste, du point de vue policier et du côté associatif. Cette table ronde, ouverte par le ministre de la Justice croate, a accueilli les protagonistes du dispositif naissant dans les régions croates, et des intervenants anglais, suédois et hollandais.